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Podcast Traverser La Frontière
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Podcast Traverser La Frontière a2e2e

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Interview de français qui ont décidés de vivre à l’étranger, par Michael Pinatton 6q213m

Interview de français qui ont décidés de vivre à l’étranger, par Michael Pinatton

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TLF 096 : S’expatrier à Istanbul et vivre en Turquie pendant 7 ans
TLF 096 : S’expatrier à Istanbul et vivre en Turquie pendant 7 ans
Envie de vivre à Istanbul ? De vous expatrier en Turquie ? Dans cette interview, retrouvez Pelin qui a quitté Paris après ses études en 2012 pour s’expatrier à Istanbul. Vous allez découvrir pourquoi elle a décidé de partir en Turquie, comment elle a trouvé son premier emploi, à quoi ressemble la vie à Istanbul et ses conseils si vous souhaitez vivre dans cette ville. Écoutez tout de suite l’épisode (56 min) : Épisode #096 sur l’expatriation de Pelin en Turquie Un contrat en VIE est un excellent moyen pour réussir sa première expatriation, en toute sécurité. Nous en avions parlé avec Anaïs lorsqu’elle est partie en Chine, ou bien Maria lorsqu’elle est partie sur l’ile Rodrigues. Aujourd’hui, Pelin nous raconte son expérience qui l’a propulsé à Istanbul où elle vit depuis maintenant 7 ans. D’origine turque, elle est tombée amoureuse de sa ville d’adoption et ne se verrait pas vivre ailleurs. Dans cette interview, on discute : De ses études en et son premier stage en Turquie Comment elle a trouvé son contrat en VIE Pourquoi les premiers mois d’adaptation ont été compliqués De la nécessité ou non d’apprendre le turc pour travailler en Turquie À quoi ressemble la vie quotidienne à Istanbul Ses conseils pour trouver un travail en Turquie Quel est l’état de sécurité à Istanbul Quels sont l’importance et l’impact de la religion en Turquie Les liens de l’épisode : Civiweb.com (VIE) Leblogdistanbul.com Instagram de Pelin Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 56 minutes et vous pouvez l’écouter : Sur iTunes/Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android) ou Deezer. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Expatriation à Istanbul : Le résumé écrit de l’interview Pelin est d’origine turque (ses 2 parents étant turcs). Elle est née en et vient d’avoir 30 ans. Cela fait 7 ans qu’elle habite à Istanbul. Elle a trouvé un travail après avoir eu son bac+5 en . Elle ne connaissait pas Istanbul avant d’y faire un stage en 2009. Trois ans avant son expatriation. Elle a tout de suite senti une attirance pour la ville. Des études à Paris jusqu’à Istanbul En finissant son cursus scolaire, elle a privilégié les offres à l’étranger et notamment Istanbul. Elle a trouvé son travail grâce au VIE (Volontariat International en Entreprise) qui permet de travailler à l’étranger avec un statut français. Pelin a fait des études en commercial international à Paris 4, avec une option en marketing pour sa dernière année. Ce qui est plutôt bien tombé, car son job en VIE était un poste en direction marketing. Pendant ses 5 années d’études, elle a fait des stages à l’étranger et en . Elle cherchait spécifiquement un VIE pour pouvoir s’expatrier dans de bonnes conditions. Pendant 6 mois, elle a envoyé des CV « à la pelle » en prenant soin de personnaliser chaque candidature. En juillet 2012, elle a reçu une offre d’emploi avec une entreprise avec qui elle a eu un entretien auparavant. Premiers pas dans l’expatriation C’était une entreprise dans le secteur des jeux vidéos. Ils souhaitaient commercialiser un jeu vidéo coréen en Turquie et sa mission était de coordonner les actions marketing. Il fallait parler turc pour ce travail et c’est l’unes des raisons pour laquelle Pelin a été embauchée. Mais lorsqu’elle est arrivée, elle s’est rendu compte qu’elle n’avait que des notions de turc et il était compliqué d’avoir des conversations au niveau professionnel. Les premiers mois étaient difficiles. La langue turque est plutôt facile à apprendre, mais il faut quand même la travailler et prendre des cours pendant 3/6 mois. Durant ses 6 premiers mois, Pelin a perdu tous ses repères, malgré son habitude de voyager. Au tout début, elle était très stressée par son turc et ait du temps à l’étudier pour être performante au travail. Une fois é le cap des 6 mois, c’est devenu plus facile. « L’expatriation ce n’est pas tout de suite facile » La vie à Istanbul Istanbul, une ville de 20 millions d’habitants, peu effrayer, avec beaucoup de monde et de brouhaha. Le trafic est très important. Une des choses à savoir sur Istanbul, c’est qu’il n’y a pas de règles. Il faut oublier le train-train, le bus qui est à l’heure, le magasin qui ouvre à l’heure. Il n’y a pas trop de contraites, les voitures klaxonnent n’importe où et la vie au quotidien n’est pas très organisée. Ce qui fait aussi le charme de la ville. Pour certains c’est trop chaotique. C’est aussi beaucoup de fun. Il y a beaucoup de jeunes, beaucoup d’universités, beaucoup d’activités et la ville bouge énormément. « Il y a trop de choses à faire à Istanbul et pas assez de jours dans la semaine » Rester à Istanbul après son VIE Pendant 1 an, elle a travaillé dans cette entreprise de jeux vidéos. Ensuite, elle est partie et s’est reposé pendant 3/4 mois. À ce moment, elle a beaucoup travaillé sur son blog. Par la suite, elle a retrouvé un emploi dans une société française qui aide d’autres entreprises françaises à s’implanter en Turquie. Elle était chef de projet et marketing là-bas pendant 4 ans. En juin 2018, elle a démissionné de ce job pour se lancer en indépendante. Elle aimait beaucoup ce travail, mais au bout de 3 ans et demi, elle a senti qu’elle avait fait le tour et qu’il fallait qu’elle sorte de sa zone de confort. Elle voulait sortir de son train-train. Elle avait besoin d’un nouveau challenge et pas forcément de rester 10/20 ans dans cette entreprise. Elle n’avait pas le temps de mener à terme les projets qu’elle avait en tête. Elle avait un contrat local (turc) avec cette entreprise. Elle avait les mêmes conditions qu’avec son contrat précédent avec pour seul changement, qui était très embêtant : les vacances. Elle est ée de 5 semaines de vacances à 2 et demi. Ce qui l’embêtait le plus, c’était qu’elle devait voir sa famille pendant ces vacances et qu’il ne lui restait plus de temps pour voyager autre part. Pelin possède aussi la nationalité française et turque, car ses parents l’ont déclaré au consulat turc en . Elle n’avait donc pas besoin de visa. Par contre pour un français, il faut un permis de travail et c’est assez compliqué. Il vaut mieux trouver un emploi avant de venir. Trouver un emploi et le cout de la vie à Istanbul Pour trouver un emploi en Turquie, il faut d’abord viser les entreprises françaises et les emplois où il est nécessaire de parler en français. Emplois de professeurs dans les écoles françaises ou écoles turques privées. Lors de ce premier emploi, Pelin avait un très bon salaire, d’environ 2000€, ce qui était énorme à l’époque. Lorsqu’elle a changé d’entreprise et était en contrat local, elle a réussi à conserver un salaire similaire. Le souci est que ces dernières années, la monnaie turque s’est dévaluée et il y a eu une forte inflation. Ce qui signifie que son pouvoir d’achat a diminué avec le temps. Un loyer dans un quartier central coute environ 2000 lira (330€). Et si on se déplace un peu, on peut avoir un loyer dans les 1500 lira. Les choses à savoir sur Istanbul Istanbul est une ville séparée en deux par le Bosphore. D’un côté européen, d’un côté asiatique. Beaucoup vivent en Asie et d’autres travaillent en Europe. Le plus gros des entreprises est basé en Europe. Pelin vit à Kadiköy, dans la partie asiatique. C’est extrêmement animé, avec beaucoup de monde. C’est aussi le côté le moins touristique de la ville. Dans la partie européenne, il y a beaucoup plus de tourisme et les prix sont plus élevés. 3 endroits, peu touristiques recommandés par Pelin à Istanbul : Quartier Kunkunjuk : petit quartier adorable qui a logé plein de populations différentes Sarea/Sajea : dans la partie européenne, avec une plage fréquentée par les locaux avec une très bonne ambiance Boire un café dans n’importe quel café en terrasse dans une ruelle à Beyorno. Autour de Taksim, chaque café a une ambiance différente. Concernant la sécurité à Istanbul, Pelin répond que ce n’est pas plus dangereux que Paris, notamment pour les femmes seules. Il n’y a pas de dangers supplémentaires à Istanbul. Il y a juste quelques quartiers chauds où il est préférable de ne pas y aller. Il y a bien sur des pickpockets comme beaucoup de grandes capitales européennes. C’est vrai qu’entre 2013 et 2017, il y a eu des attentats, mais il n’y en a plus en ce moment. L’impact de la religion en Turquie Au niveau de la religion, il est important de séparer Istanbul et le reste de la Turquie. La plupart des gens sont étonnés en arrivant à Istanbul et on peut la considérer comme une ville européenne. « Ce que tu ferais à Madrid, tu peux le faire à Istanbul » Tu peux être vêtue comme tu le veux, sauf dans une mosquée qui est un lieu de culte et où il est nécessaire d’être couvert. Sur la cote ouest, jusqu’à Antalya, on est sur des zones tranquilles, avec beaucoup de tourisme et occidentalisées. En ce qui concerne l’Anatolie (centre et est du pays), il est possible d’avoir des regards insistants si votre tenue est trop à découvert. Les codes religieux sont un peu plus profonds. Les valeurs de l’islam sont ancrées dans le quotidien des gens. Il y a bien sûr des femmes voilées, mais aussi des non voilées, qui sont généralement très coquettes. « En Anatolie, oui on fait attention, mais on met dans des pantalons alors qu’il fait 50 degrés ». Il sera très rare qu’on vous juge sur vos vêtements si vous êtes dans des endroits fréquentés par des touristes. Il est cependant bon à savoir que les hommes turcs sont assez machos. Pour finir Pelin possède un blog : http://www.leblogdistanbul.com/ Elle y parle d’Istanbul ainsi que de toute la Turquie. Elle y écrit depuis 2011 et continue aujourd’hui de le développer pour devenir une référence sur les voyages en Turquie. Mot de la fin : Venez à Istanbul, c’est vraiment cool.   Merci d’avoir écouté l’épisode #096 du podcast ! Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode du podcast de Traverser La Frontière. Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael Cet article TLF 096 : S’expatrier à Istanbul et vivre en Turquie pendant 7 ans est apparu en premier sur Traverser la frontière.
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TLF 096 : S’expatrier à Istanbul et vivre en Turquie pendant 7 ans
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Envie de vivre à Istanbul ? De vous expatrier en Turquie ? Dans cette interview, retrouvez Pelin qui a quitté Paris après ses études en 2012 pour s'expatrier à Istanbul. Vous allez découvrir pourquoi elle a décidé de partir en Turquie, comment elle a trouvé son premier emploi, à quoi ressemble la vie à Istanbul et ses conseils si vous souhaitez vivre dans cette ville. Écoutez tout de suite l'épisode (56 min) : Épisode #096 sur l'expatriation de Pelin en Turquie Un contrat en VIE est un excellent moyen pour réussir sa première expatriation, en toute sécurité. Nous en avions parlé avec Anaïs lorsqu'elle est partie en Chine, ou bien Maria lorsqu'elle est partie sur l'ile Rodrigues. Aujourd'hui, Pelin nous raconte son expérience qui l'a propulsé à Istanbul où elle vit depuis maintenant 7 ans. D'origine turque, elle est tombée amoureuse de sa ville d'adoption et ne se verrait pas vivre ailleurs. Dans cette interview, on discute : De ses études en et son premier stage en Turquie Comment elle a trouvé son contrat en VIE Pourquoi les premiers mois d'adaptation ont été compliqués De la nécessité ou non d'apprendre le turc pour travailler en Turquie À quoi ressemble la vie quotidienne à Istanbul Ses conseils pour trouver un travail en Turquie Quel est l'état de sécurité à Istanbul Quels sont l'importance et l'impact de la religion en Turquie Les liens de l'épisode : Civiweb.com (VIE) Leblogdistanbul.com Instagram de Pelin Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 56 minutes et vous pouvez l'écouter : Sur iTunes/Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android) ou Deezer. Cherchez "Traverser La Frontière" Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Expatriation à Istanbul : Le résumé écrit de l'interview Pelin est d'origine turque (ses 2 parents étant turcs). Elle est née en et vient d'avoir 30 ans. Cela fait 7 ans qu'elle habite à Istanbul. Elle a trouvé un travail après avoir eu son bac+5 en . Elle ne connaissait pas Istanbul avant d'y faire un stage en 2009. Trois ans avant son expatriation. Elle a tout de suite senti une attirance pour la ville. Des études à Paris jusqu'à Istanbul En finissant son cursus scolaire, elle a privilégié les offres à l'étranger et notamment Istanbul. Elle a trouvé son travail grâce au VIE (Volontariat International en Entreprise) qui permet de travailler à l'étranger avec un statut français. Pelin a fait des études en commercial international à Paris 4, avec une option en marketing pour sa dernière année. Ce qui est plutôt bien tombé, car son job en VIE était un poste en direction marketing. Pendant ses 5 années d'études, elle a fait des stages à l'étranger et en . Elle cherchait spécifiquement un VIE pour pouvoir s'expatrier dans de bonnes conditions. Pendant 6 mois, elle a envoyé des CV "à la pelle" en prenant soin de personnaliser chaque candidature. En juillet 2012, elle a reçu une offre d'emploi avec une entreprise avec qui elle a eu un entretien auparavant. Premiers pas dans l'expatriation C'était une entreprise dans le secteur des jeux vidéos. Ils souhaitaient commercialiser un jeu vidéo coréen en Turquie et sa mission était de coordonner les actions marketing. Il fallait parler turc pour ce travail et c'est l'unes des raisons pour laquelle Pelin a été embauchée. Mais lorsqu'elle est arrivée, elle s'est rendu compte qu'elle n'avait que des notions de turc et il était compliqué d'avoir des conversations au niveau professionnel. Les premiers mois étaient difficiles. La langue turque est plutôt facile à apprendre, mais il faut quand même la travailler et prendre des cours pendant 3/6 mois. Durant ses 6 premiers mois, Pelin a perdu tous ses repères, malgré son habitude de voyager. Au tout début, elle était très stressée par son turc et ai...
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TLF 095 : Devenir prof de yoga et vivre au Pakistan
TLF 095 : Devenir prof de yoga et vivre au Pakistan
Le Pakistan attire votre curiosité ? Vous envisagez de devenir prof de yoga ? Dans cette interview, retrouvez Amel qui a entièrement changé de carrière, ant du marketing à prof de yoga. Elle s’est depuis installée au Pakistan. Vous allez découvrir comment elle est devenue prof de yoga en Inde, pourquoi elle a décidé de vivre au Pakistan et à quoi ressemble vraiment la vie dans ce pays, que beaucoup pensent dangereux. Écoutez tout de suite l’épisode (50 min) : Épisode #095 sur l’expatriation d’Amel au Pakistan Un grand nombre de pays sont réputés dangereux pour les voyageurs. Cette image est parfois valide, mais bien souvent, elle est erronée, dû à un traitement médiatique négatif et réducteur. Je pense notamment à la Colombie où j’ai é 5 mois sans soucis ou bien récemment les 6 semaines ées en Iran en n’ayant jamais eu peur pour ma sécurité. Au contraire. Peu de voyageurs se rendent au Pakistan à cause de sa mauvaise réputation, mais Amel qui s’est installée dans ce pays nous raconte la réalité de ce pays. Sans dangers et avec une culture riche, elle travaille au Pakistan en tant que professeur de yoga. Dans cette interview, on discute : de sa première expatriation au Sri Lanka d’où est venue sa ion pour le yoga pourquoi elle a décidé de ne pas vivre en comment elle est devenue professeure de yoga pourquoi elle s’est installée au Pakistan à quoi ressemble la vie sur place quelle est la situation sécuritaire du pays en 2019 comment elle a trouvé un travail et son salaire ses expériences insolites ses conseils si vous souhaitez voyager au Pakistan Les liens de l’épisode : Instagram d’Amel École de yoga « Siddhi Yoga » en Inde Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 50 minutes et vous pouvez l’écouter : Sur iTunes/Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android) ou Deezer. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Devenir prof de yoga et s’installer au Pakisan : Le résumé écrit de l’interview Amel a 29 ans. Elle a grandi en ile de et a étudié le marketing digital en école de commerce. À la fin de ses études, elle a travaillé 1 an et demi au Sri Lanka. À son retour en , elle s’est rendu compte qu’elle ne voulait pas y vivre et a voyagé en Asie. Elle est dorénavant professeure de yoga au Pakistan. « Le Pakistan est un pays où tout est possible » Là-bas, c’est comme si la vie n’avait pas de limites. Par exemple, elle a récemment été invitée par l’armée de l’air pakistanaise à aller skier dans le nord du pays. De la au Sri Lanka Durant ses études en école de commerce, elle est partie au Venezuela et avait adoré. Lorsqu’elle est revenue pour faire son master 2, elle voulait vraiment partir à l’étranger à la fin de ses études. Elle a postulé un peu partout dans le monde et le Sri Lanka l’a choisie. Elle ne connaissait rien au pays à la base. Au final, elle a travaillé durant 1 an et demi à Colombo (capitale du Sri Lanka) dans une agence de voyages (myglobetravel), en expert digital marketing. Au début, elle a eu du mal à s’adapter, mais avec le temps elle a adoré le pays. Elle a commencé à prendre des cours de yoga, puis y est allée plus souvent et elle est tombée amoureuse de ce sport et sa philosophie. Le yoga lui a permis d’être plus dans le moment présent et de se poser des questions essentielles. Physiquement, elle se sentait plus légère, mobile, plus à l’aise dans son corps. Elle a quitté le Sri Lanka au bout d’un an et demi, car elle avait fait le tour du pays et avait changé de groupe d’amis. Et la commençait à lui manquer. Une vie en devenu impossible À son retour en , elle est restée 3 mois puis enviait ses amis qui voyager à travers le monde. Alors elle a pris un job alimentaire comme hôtesse d’accueil à mi-temps afin de mettre de l’argent de côté. Elle a fait ça pendant 1 an, puis elle a commencé son voyage en Asie en Thaïlande. C’était la destination avec le billet d’avion le moins cher. Elle n’y est restée que 2 semaines, car le pays ne lui a pas trop plus. Après la Thaïlande, Amel a é 3 mois en Inde. Elle est restée dans le nord du pays : Calcutta, Varanasi, Agra, Rishikesh, Ladakh, le Cachemire. Durant ce voyage, elle ne s’est jamais sentie en insécurité, tout le monde a été correct. Les paysages sont magnifiques, la nourriture parfaite, même si un peu grasse. Une nouvelle carrière : devenir prof de yoga 3 mois avant de partir, elle avait prévu de faire son entrainement de yoga en Inde. Elle a choisi l’école Siddhi Yoga à Dharamsala. Ça a couté 1050€ pour 1 mois de formation. Axé sur le Hatha/Vinyasa yoga. Journée type : 1H de méditation. 2H de yoga. Cours d’alignement. Déjeuner. Cours de philosophie, d’anatomie. Puis encore du yoga pendant 1H30. C’était incroyable, car tu appris énormément sur toi-même. Tu apprends à connaitre ton corps, ses limites et prendre confiance en toi. Tu évolues énormément en 1 mois. Son niveau en yoga s’est complètement amélioré et cela apprend aussi à enseigner. En ce qui concerne l’enseignement, le plus compliqué est de se lancer, de commencer quelque part. Après la fin de son stage, elle est partie au Pakistan où elle a réussi à trouver un travail en tant que professeure de yoga. Partir au Pakistan L’envie d’aller au Pakistan est d’abord venue de ses colocataires avec qui elle vivait au Sri Lanka. Ensuite, une fois en inde, elle était tellement proche du Pakistan qu’elle a saisi l’opportunité d’y aller. Elle avait fait son visa à Paris avant son voyage. À la base, elle n’avait pas prévu de travailler au Pakistan, mais elle a adoré le pays. Elle s’est installée à Lahore et n’avait pas de visa de travail. C’était en novembre 2018. Avant de traverser la frontière, elle était terrorisée et avait en tête toutes les paroles de son entourage : ne pars pas, c’est dangereux, il y a des kidnappings, de terrorisme, etc. Elle hésitait à y aller, mais elle est partie. Elle s’est fait héberger grâce à Couchsurfing et a tout de suite su que cela allait être génial. Lahore est une ville comme une autre. Les gens ont été gentils avec elle. La sécurité au Pakistan Elle est aussi allée à Islamabad, Peshawar, la vallée du Swat, Chitral, Hunza, toute seule. Elle était comme une vraie princesse. Les gens prenaient soin d’elle et elle n’était jamais toute seule. Elle ne s’est jamais sentie en insécurité, même si elle a parfois eu des escortes policières, notamment quand elle faisait des randonnées dans le nord. Ils ont peur qu’il lui arrive un problème et veulent s’assurer que tout se e bien pour les touristes. Il ont peur des retombées négatives qui peuvent arriver dans la presse. Il existe des zones où il n’est pas possible d’aller, comme le Baloutchistan ou le Cachemire pakistanais ou des zones tribales entre Peshawar et la frontière l’Afghanistan. Elle n’a jamais ressenti d’insécurité concernant les vols ou agressions en ville. On ne lui a jamais dit de faire attention à ses affaires. Vivre et travailler au Pakistan Pour le visa, il faut demander à l’ambassade du pays résident. Il faut une lettre d’invitation d’un pakistanais ou par une agence qui en fournit une. Après il faut des documents classiques comme la photo, billets d’avion, etc. C’est assez simple. Pour trouver son job de professeur de yoga, elle a é la propriétaire d’un studio de yoga sur Instagram. Et de fil en aiguille, elle a commencé à donner des cours particuliers, puis a trouvé un poste grâce à un groupe Facebook. Elle donnait 10 cours d’1H par semaine et cela lui permettait de payer son loyer et de vivre. Environ 25€ de l’heure. Les cours par pair étaient de 50€ de l’heure. Ses clients étaient des gens assez riches. Elle était en colocation avec un Pakistanais et une Allemande. Le budget pour vivre à Lahore pendant 1 mois en colocation est d’environ 500/600€. À savoir qu’il n’y a pas de bars ou discothèques. La religion musulmane est omniprésente au Pakistan. Il y a des mosquées un peu partout. Les appels à la prière 5 fois par jour, durant lesquels, tout le monde arrête ses activités. Le voile n’est pas obligatoire pour les femmes au Pakistan. Les femmes s’habillent de façon traditionnelle comme européenne. Amel a bien vécu la présence de la religion, qui n’était pas oppressante. Les femmes semblaient plutôt bien traitées. « Au Pakistan, les gens sont 20 000 fois plus accueillant qu’en ou au Sri Lanka ». La vie d’Amel au Sri Lanka : donne environ 10 cours par semaine et prend 1 semaine par mois pour voyager. Elle va aussi souvent à Islamabad, ville qui l’a surpris : c’est propre, c’est vert, il n’y a pas de tuktuk, entouré par la montagne. C’est très beau. Lahore, c’est beaucoup plus bordélique, avec beaucoup de trafic. Elle est aussi souvent invitée à assister à des mariages. Au Pakistan, ils adorent les blancs, sont très chaleureux et donc ils ont souvent invité Amel à leurs mariages. Au rang des choses insolites, Amel a tiré avec un fusil M12, chez un ami pachtoune. Ils ont très souvent des armes chez eux. Sinon, elle a voyagé avec l’armée de l’air pakistaine dans un avion militaire, pour aller participer à une compétition de ski dans le nord du pays. En général, il y a peu de voyageurs au Pakistan. Du côté négatif, en tant que femme seule on reçoit des demandes en mariage tout le temps. Ça peut devenir agaçant. Amel ne sait jamais si les hommes qui viennent lui parler veulent les aider ou veulent quelque chose d’autre. Du coup, elle apprend à dire non et fixer les limites. Conseils si vous souhaitez voyager au Pakistan Venir avec l’esprit ouvert, oubliez ce que vous avez entendu sur ce pays Être prêt à accueillir des expériences incroyables Être prêt à voir son environnement envahi par les Pakistanais Se laisser guider Ne pas avoir peur, tout se era bien Recommandations : Randonnées dans le nord à Hunza qui est dans la région du Gilgit Baltistan (trek de Rakaposhi qui est facile si tu veux préciser et d’autres glaciers). Visite de Khunjerab pour voir la plus haute frontière du monde: chine/pak. Visite des Kalash Valleys à côté de Chitral. Amel ne se voit pas revenir à son ancienne carrière dans le marketing et va entièrement se pencher vers le yoga. En étant loin, cela lui donne envie de se déer, de s’investir à fond. Comme elle n’est pas en , on ne lui renvoie pas l’image de ses études en école de commerce, etc. Elle peut avoir l’image dont elle a envie. Après 8 mois de voyage, elle e des vacances en pour revoir sa famille et ses amis et recharger ses batteries. Ensuite, elle part s’installer à Islamabad. C’est un peu plus tranquille là-bas, il y a une communauté d’expatriés plus importante, des restaurants occidentaux et, car c’est propre, plus proche de la nature. Mot de la fin : Frontière Inde/Pakistan est sécurisée, il n’y a pas de problèmes. Si vous allez en inde, ez au Pakistan ! Le pays fait de plus en plus d’efforts pour faciliter le tourisme. Merci d’avoir écouté l’épisode #095 du podcast ! Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode du podcast de Traverser La Frontière. Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael Cet article TLF 095 : Devenir prof de yoga et vivre au Pakistan est apparu en premier sur Traverser la frontière.
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TLF 095 : Devenir prof de yoga et vivre au Pakistan
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Le Pakistan attire votre curiosité ? Vous envisagez de devenir prof de yoga ? Dans cette interview, retrouvez Amel qui a entièrement changé de carrière, ant du marketing à prof de yoga. Elle s'est depuis installée au Pakistan. Vous allez découvrir comment elle est devenue prof de yoga en Inde, pourquoi elle a décidé de vivre au Pakistan et à quoi ressemble vraiment la vie dans ce pays, que beaucoup pensent dangereux. Écoutez tout de suite l'épisode (50 min) : Épisode #095 sur l'expatriation d'Amel au Pakistan Un grand nombre de pays sont réputés dangereux pour les voyageurs. Cette image est parfois valide, mais bien souvent, elle est erronée, dû à un traitement médiatique négatif et réducteur. Je pense notamment à la Colombie où j'ai é 5 mois sans soucis ou bien récemment les 6 semaines ées en Iran en n'ayant jamais eu peur pour ma sécurité. Au contraire. Peu de voyageurs se rendent au Pakistan à cause de sa mauvaise réputation, mais Amel qui s'est installée dans ce pays nous raconte la réalité de ce pays. Sans dangers et avec une culture riche, elle travaille au Pakistan en tant que professeur de yoga. Dans cette interview, on discute : de sa première expatriation au Sri Lanka d'où est venue sa ion pour le yoga pourquoi elle a décidé de ne pas vivre en comment elle est devenue professeure de yoga pourquoi elle s'est installée au Pakistan à quoi ressemble la vie sur place quelle est la situation sécuritaire du pays en 2019 comment elle a trouvé un travail et son salaire ses expériences insolites ses conseils si vous souhaitez voyager au Pakistan Les liens de l'épisode : Instagram d'Amel École de yoga "Siddhi Yoga" en Inde Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 50 minutes et vous pouvez l'écouter : Sur iTunes/Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android) ou Deezer. Cherchez "Traverser La Frontière" Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Devenir prof de yoga et s'installer au Pakisan : Le résumé écrit de l'interview Amel a 29 ans. Elle a grandi en ile de et a étudié le marketing digital en école de commerce. À la fin de ses études, elle a travaillé 1 an et demi au Sri Lanka. À son retour en , elle s'est rendu compte qu'elle ne voulait pas y vivre et a voyagé en Asie. Elle est dorénavant professeure de yoga au Pakistan. "Le Pakistan est un pays où tout est possible" Là-bas, c'est comme si la vie n'avait pas de limites. Par exemple, elle a récemment été invitée par l'armée de l'air pakistanaise à aller skier dans le nord du pays. De la au Sri Lanka Durant ses études en école de commerce, elle est partie au Venezuela et avait adoré. Lorsqu'elle est revenue pour faire son master 2, elle voulait vraiment partir à l'étranger à la fin de ses études. Elle a postulé un peu partout dans le monde et le Sri Lanka l'a choisie. Elle ne connaissait rien au pays à la base. Au final, elle a travaillé durant 1 an et demi à Colombo (capitale du Sri Lanka) dans une agence de voyages (myglobetravel), en expert digital marketing. Au début, elle a eu du mal à s'adapter, mais avec le temps elle a adoré le pays. Elle a commencé à prendre des cours de yoga, puis y est allée plus souvent et elle est tombée amoureuse de ce sport et sa philosophie. Le yoga lui a permis d'être plus dans le moment présent et de se poser des questions essentielles. Physiquement, elle se sentait plus légère, mobile, plus à l'aise dans son corps. Elle a quitté le Sri Lanka au bout d'un an et demi, car elle avait fait le tour du pays et avait changé de groupe d'amis. Et la commençait à lui manquer. Une vie en devenu impossible À son retour en , elle est restée 3 mois puis enviait ses amis qui voyager à travers le monde.
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TLF 094 : Conducteur de chiens de traineaux, l’histoire d’un volontariat au Québec
TLF 094 : Conducteur de chiens de traineaux, l’histoire d’un volontariat au Québec
Envie d’aller au Québec ? De travailler avec des chiens de traineaux ? Dans cette interview, retrouvez Benjamin qui a quitté la pour faire un volontariat de 6 mois au Québec. Son job : conducteurs de chiens de traineaux. Vous allez découvrir pourquoi il est parti, comment il a trouvé cette opportunité et le déroulement cette incroyable expérience dans le froid canadien. Écoutez tout de suite l’épisode (53 min) : Épisode #094 sur le volontariat de Benjamin au Québec Le volontariat à l’étranger est un excellent moyen de voyager, tout en limitant ses dépenses. Nous avons déjà abordé le sujet sur le podcast comme lors de l’épisode #066 avec Romain qui a é 4 mois en Amérique du Sud, en cumulant les expériences de volontariat. Benjamin, quant à lui, est parti pour 6 mois et a décidé de rester au même endroit : le parc de la Jacques-Cartier au Québec. Il a trouvé un volontariat de conducteur de chiens de traineaux et nous raconte cette belle aventure. Dans cette interview, on discute : de sa première expatriation ratée en Irlande des raisons du départ au Canada comment il a trouvé ce volontariat avec les chiens de traineaux comment il a appris ce métier sur le tas à quoi ressemblait son style de vie quels étaient son budget et sa rémunération les avantages et inconvénients de ce type de travail les qualités nécessaires pour devenir conducteur de chiens de traineaux ses conseils si vous souhaitez effectuer un volontariat similaire Les liens de l’épisode : Workaway Aventure Nord-Bed Instagram Benjamin Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 53 minutes et vous pouvez l’écouter : Sur iTunes/Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android) ou Deezer. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Conducteur de chiens de traineaux au Québec : Le résumé écrit de l’interview Benjamin vient tout juste de revenir en , il y a 5 jours. Il était au Sri Lanka et recommande cette destination pour voyager. Il a 25 ans et originaire de Bretagne. De la Bretagne au Canada Il est parti pour un premier voyage en Irlande pour apprendre l’anglais et travailler. Cela ne lui a pas trop plu, alors il est allé au Canada faire un métier totalement différent : muscher, soit conducteur de chien de traineau. Après le Canada, il a voyagé en Asie en sac à dos : Indonésie, Thaïlande, Vietnam. Retour en pour travailler un peu. Reparti en juin 2018 en Mongolie, Chine, Corée du Sud, en Indonésie, en Malaisie et au Sri Lanka. Benjamin a un bac STG, car apparemment « le plus facile ». Plus il a é une formation pour être professeur de sport dans les salles de fitness. Il a ensuite travaillé comme coach sportif pendant 2 ans, puis il est allé en Irlande pour faire le même type de travail. Il y est resté 3 mois. Cela ne lui a pas trop plus, notamment en à cause de l’incapacité de bien communiquer en anglais, alors il s’est décidé à partir au Canada pour travailler avec les chiens de traineau. Après 4 jours express en , il s’envole pour Montréal, puis le parc de la Jacques-Cartier au nord de Québec city. Il avait 23 ans lorsqu’il est arrivé au Québec. Pourquoi le Canada : Région où on parle français et anglais Inspiré par un film avec des chiens de traineau Puis sur workaway, il a trouvé des offres intéressantes pour travailler en tant que muscher. Il a reçu une réponse positive, puis a décidé d’y aller en moins d’une semaine ! Il est parti avec seulement 800€ sur son compte en banque. Devenir conducteur de chiens de traineaux Son travail au départ : s’occuper des chiens, nettoyer les cages, les nourrir, les atteler au traineau lorsqu’il y a des clients. Au bout de 4 jours, il a été mis à l’essai pour être conducteur de chien de traineau avec les clients. Ça s’est bien é et depuis il est resté à ce poste. Il a appris le métier sur le tas grâce aux indications de son patron. Le métier est génial, mais ce n’est pas fait pour tout le monde. Benjamin a mis un mois pour être à l’aise à faire ce métier. Il y avait 4 muschers, avec 4 équipes de chiens différents. Il y avait 103 chiens au total et Benjamin s’occupait de 38 chiens. Il y a 5/6 chiens par traineau. Au maximum, il prenait avec lui 6 personnes lors des sorties. En général, il y en avait 2 par jour. Une sortir de 10H à 11H et une de 14H à 15H. Pour certains clients, ils partaient à la demi-journée, en privatif. Il travaillait 8 heures par jour, 6 jours sur 7. Donc il faisait environ 50 heures par semaine. La vie durant l’hiver québécois Pour ce travail, il n’était pas rémunéré, par contre il gagnait de l’argent grâce aux pourboires, très courant au Canada. En moyenne, il touchait 1300$ par mois, en sachant qu’il était nourri et logé. De plus, il est loin des villes et ne dépensait presque pas d’argent. Le quotidien variait en fonction de la météo. Quand il fait -40°, la neige se transforme en verglas, tout devient compliqué. Parfois, il peut tomber 40cm de neige dans la nuit, alors il faut se lever tôt le matin pour déblayer la route à cause des chutes de sapin. L’aspect pratique du travail, c’est que tu peux manger tout ce que tu veux. Car entre le froid, courir après les chiens, pousser le traineau, tu ne pourras pas prendre un gramme. Pour manger, ils faisaient les courses toutes les semaines pour cuisiner à la maison. Malgré le fait qu’il était isolé de tout, Benjamin a é un très bon moment, car il y avait une superbe équipe, que des jeunes, venus de pays différents. Ils étaient en moyenne 8 entre les bénévoles et les salariés. En tout, il est resté 6 mois, en utilisant le visa de touriste canadien. Il est parti lorsque la saison se terminait. Elle peut commencer en novembre/décembre jusqu’en avril. Il a beaucoup appris sur les chiens de traineau, la culture québécoise, sur la vie à -30°. Sur soi-même, il a aussi évolué, car il était loin de la vie moderne. Il ne se pensait pas aussi vaillant, alors qu’il était plutôt habitué au confort intérieur. Être dehors, dans le froid, tous les jours était assez dur. « Je souffre, mais en même temps, je m’éclate » Il a retiré une fierté de ce travail et a vu qu’il était capable de bien plus de ce qu’il pensait. Au niveau des côtés plus compliqués il y eut : Des chiens qui sont décédés. Les batailles de chiens Conseils si vous souhaitez tenter l’aventure de muscher Qualités pour être un muscher : N’avoir aucune peur des chiens Ne pas être fainéant, il y a beaucoup de travail Être en bonne condition physique Il faut savoir lâcher prise et s’éclater, même dans la difficulté Les femmes peuvent aussi faire ce travail, par contre il ne faut pas être trop léger pour conduire le traineau. En dessous de 65 kilos, ça se complique. Conseils pour ceux qui veulent tenter l’aventure : Se mettre au sport : avoir de bonnes jambes et du cardio De er du temps avec des chiens Pour trouver un tel travail, Benjamin recommande fortement Workaway. Il y a des profils des deux côtés et il y a déjà pas mal de choix. Sinon, faire des recherches sur Google et trouver des compagnies qui font ce genre d’activités. Benjamin n’a pas forcément envie de refaire cette expérience, car c’était super dur et fatigant. En tout cas, il ne refera pas dans une autre compagnie que celle où il a travaillé. Benjamin va rester un peu en pour faire des économies. Puis en aout, il va se rendre aux États-Unis pour travailler dans les champs de marijuana, avant d’aller au Mexique et Amérique centrale. Mot de la fin : si vous ne vous plaisez pas dans votre situation actuelle, n’hésitez pas ! je suis parti avec 800€, donc tout le monde peut le faire. Osez même si cela parait risqué. Les opportunités s’offriront à vous. Merci d’avoir écouté l’épisode #094 du podcast ! Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode du podcast de Traverser La Frontière. Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael Cet article TLF 094 : Conducteur de chiens de traineaux, l’histoire d’un volontariat au Québec est apparu en premier sur Traverser la frontière.
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TLF 094 : Conducteur de chiens de traineaux, l’histoire d’un volontariat au Québec
TLF 094 : Conducteur de chiens de traineaux, l’histoire d’un volontariat au Québec
Envie d'aller au Québec ? De travailler avec des chiens de traineaux ? Dans cette interview, retrouvez Benjamin qui a quitté la pour faire un volontariat de 6 mois au Québec. Son job : conducteurs de chiens de traineaux. Vous allez découvrir pourquoi il est parti, comment il a trouvé cette opportunité et le déroulement cette incroyable expérience dans le froid canadien. Écoutez tout de suite l'épisode (53 min) : Épisode #094 sur le volontariat de Benjamin au Québec Le volontariat à l'étranger est un excellent moyen de voyager, tout en limitant ses dépenses. Nous avons déjà abordé le sujet sur le podcast comme lors de l'épisode #066 avec Romain qui a é 4 mois en Amérique du Sud, en cumulant les expériences de volontariat. Benjamin, quant à lui, est parti pour 6 mois et a décidé de rester au même endroit : le parc de la Jacques-Cartier au Québec. Il a trouvé un volontariat de conducteur de chiens de traineaux et nous raconte cette belle aventure. Dans cette interview, on discute : de sa première expatriation ratée en Irlande des raisons du départ au Canada comment il a trouvé ce volontariat avec les chiens de traineaux comment il a appris ce métier sur le tas à quoi ressemblait son style de vie quels étaient son budget et sa rémunération les avantages et inconvénients de ce type de travail les qualités nécessaires pour devenir conducteur de chiens de traineaux ses conseils si vous souhaitez effectuer un volontariat similaire Les liens de l'épisode : Workaway Aventure Nord-Bed Instagram Benjamin Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 53 minutes et vous pouvez l'écouter : Sur iTunes/Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android) ou Deezer. Cherchez "Traverser La Frontière" Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Conducteur de chiens de traineaux au Québec : Le résumé écrit de l'interview Benjamin vient tout juste de revenir en , il y a 5 jours. Il était au Sri Lanka et recommande cette destination pour voyager. Il a 25 ans et originaire de Bretagne. De la Bretagne au Canada Il est parti pour un premier voyage en Irlande pour apprendre l'anglais et travailler. Cela ne lui a pas trop plu, alors il est allé au Canada faire un métier totalement différent : muscher, soit conducteur de chien de traineau. Après le Canada, il a voyagé en Asie en sac à dos : Indonésie, Thaïlande, Vietnam. Retour en pour travailler un peu. Reparti en juin 2018 en Mongolie, Chine, Corée du Sud, en Indonésie, en Malaisie et au Sri Lanka. Benjamin a un bac STG, car apparemment "le plus facile". Plus il a é une formation pour être professeur de sport dans les salles de fitness. Il a ensuite travaillé comme coach sportif pendant 2 ans, puis il est allé en Irlande pour faire le même type de travail. Il y est resté 3 mois. Cela ne lui a pas trop plus, notamment en à cause de l'incapacité de bien communiquer en anglais, alors il s'est décidé à partir au Canada pour travailler avec les chiens de traineau. Après 4 jours express en , il s'envole pour Montréal, puis le parc de la Jacques-Cartier au nord de Québec city. Il avait 23 ans lorsqu'il est arrivé au Québec. Pourquoi le Canada : Région où on parle français et anglais Inspiré par un film avec des chiens de traineau Puis sur workaway, il a trouvé des offres intéressantes pour travailler en tant que muscher. Il a reçu une réponse positive, puis a décidé d'y aller en moins d'une semaine ! Il est parti avec seulement 800€ sur son compte en banque. Devenir conducteur de chiens de traineaux Son travail au départ : s'occuper des chiens, nettoyer les cages, les nourrir, les atteler au traineau lorsqu'il y a des clients. Au bout de 4 jours, il a été mis à l'essai pour être conducteur de chien de traineau avec les clients....
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TLF 093 : Mécanicien vélo, il s’expatrie à Sydney en Australie
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Envie de vivre en Australie ? De voyager tout en pratiquant votre métier ? Dans cette interview, retrouvez Sébastien qui après avoir voyagé et travaillé un peu partout dans le monde, a décidé de poser ses valises à Sydney. Son métier : mécanicien vélo. Vous allez découvrir pourquoi il a commencé à voyager, comment il s’est expatrié en Australie ou comment il a trouvé du travail dans une dizaine de pays à travers le monde. Écoutez tout de suite l’épisode (51 min) : Épisode #093 sur l’expatriation de Sébastien en Australie Pour travailler à l’étranger, il y a généralement deux voies : faire son le même travail que de son pays d’origine ou faire des petits boulots nécessitant peu de compétences. Dans l’interview du jour, on s’intéresse au premier cas, qui n’est pas aussi difficile que l’on peut penser. Sébastien a été formé en pour être mécanicien vélo. Après avoir travaillé en , il est parti en Australie, puis au Luxembourg, en Allemagne, au Canada ou encore en Nouvelle-Zélande où il a exercé ce métier. Dans cette interview, on discute : de ses premières expériences professionnelles en des raisons de partir en Australie pour faire un PVT de ses techniques pour apprendre l’anglais en Australie des différents boulots qu’il a effectués de ses expatriations au Luxembourg, en Allemagne et les autres pays pourquoi il n’arrive plus à travailler en avec quel type de visa il peut rester vivre en Australie ses conseils si vous souhaitez travailler en Australie Les liens de l’épisode : Podcast #032 sur le PVT Podcast #073  : vivre en Australie après un PVT Study Bird Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 51 minutes et vous pouvez l’écouter : Sur iTunes/Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android) ou Deezer. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Mécanicien vélo à travers le monde : Le résumé écrit de l’interview Sébastien vit dans la banlieue de Sydney, à Parramatta, depuis 2015. Il est originaire de Normandie, a 30 ans. Il travaille dans un magasin de vélo la journée en tant que mécanicien vélo et le soir dans une pizzeria. De la au premier voyage en Australie À l’origine, il a suivi une formation de mécanicien moto, à l’école du Mans. Puis, il est allé à l’INCM à Paris pour suivre une formation de mécanicien vélo en apprentissage (18 mois). Il a travaillé au cycle Saint Honoré, Decathlon La Madeleine puis il était responsable formation à Mondovélo (Sport 2000). Les débouchés en sont corrects, mais le mieux est d’aller travailler en Belgique, en Allemagne ou au Luxembourg. Il y a beaucoup d’offres et le salaire est bon. En 2012 à Lyon, il a rencontré une fille, qui est devenue sa meilleure copine. Comme elle était australienne, il a décidé d’aller la redre. « J’ai tout planté pour elle, mais ce n’était pas ma chérie » Il avait 22 ans quand il est parti en Australie. Avant son PVT, il avait déjà un peu voyagé : Angleterre, Écosse, Irlande. Par contre, il ne parlait quasiment pas anglais. D’ailleurs, quand il a rencontré son patron, il ne comprenait rien à ce qu’il disait. En Australie, il s’est mis à regarder des films en anglais et lire en anglais. Il voulait progresser. Son autre méthode était de prendre des cours d’anglais dans les bars, en rencontrant des gens ! Pour lui, c’était la meilleure des techniques. En Australie, il commence par faire les vendanges et la cueillette de fruits, mais ça ne lui plaisait pas vraiment. Il est donc allé redre son amie à Parramatta et il a trouvé un magasin de vélo où travailler dans l’après-midi. Il gagnait entre 3000 et 3500 dollars par semaine. Le salaire minimum en Australie est de 18,75 dollars par heure. Dans le milieu du vélo, avec un bon CV et un bon relationnel, il est possible d’avoir un très bon salaire. En , ce travail est souvent rémunéré au SMIC. La multiplication des expériences à l’étranger Il a fait son PVT d’un an, puis est revenu en . Il a voulu travailler en , mais n’était plus en phase avec la mentalité française et sa façon de travailler. Il a fait un mois d’essai, a travaillé très dur et a eu l’impression que son patron « profitait » de lui. Comme il avait des copains au Luxembourg, il est parti là-bas en 2013. Au Luxembourg, il a travaillé dans une équipe professionnelle de cyclisme. Les weekends, ou en semaine, il partait sur les courses de vélo. Il préparait le camion atelier, et était dans une voiture qui suivant la course pour ravitailler ou réparer les vélos. Il a pu participer à Paris-Roubaix, le tour des Flandres, le tour de , le tour d’Espagne… Il est resté 1 an au Luxembourg. Ensuite, il a travaillé à Salzbourg, dans une base de loisirs, en Allemagne, pendant 5 mois. Ensuite, il a pas mal baroudé : Canada, États-Unis, Mexique, Brésil et il aide des gens dans des magasins de vélo. Parfois, il était payé, parfois il avait le logement offert. Comme une sorte de workaway/helpx. Les années 2013/2014 représente pour Sébastien de beaux moments et il a beaucoup appris. Retour en Australie Ensuite, il est revenu en , il travaillait pour Intersport pour former des mécaniciens, mais n’était pas spécialement heureux, et avait une « impression de se faire chier. » Il a démissionné, puis s’est envolé pour l’Australie pour 3 mois. Il y trouve du travail, ainsi que sa chérie actuelle. En 3 mois, sa vie a complètement changé. Ensuite, il part en PVT en Nouvelle-Zélande, de janvier à novembre. Il a travaillé dans un vignoble pendant 4/5 mois, puis une auberge de jeunesse où il était à la réception. Il a aussi fait guide touristique dans la haute saison. Puis il a travaillé dans un magasin de vélo dans la région de Nelson. Ensuite, il est reparti en Australie en novembre 2016, où il est resté jusqu’à présent. Sa nouvelle vie australienne Pour rester en Australie, il fait des visas étudiants. Tout d’abord dans une école d’anglais, puis dans une école de management de sport. Pour avoir ces visas, il est é par l’agence « study bird ». École TAEF : 5 jours par semaine : 1900 dollars par semestre. Prix du visa : 1000 dollars. C’est assez simple d’avoir un visa étudiant, mais il y a pas mal de restrictions. Par exemple, on ne peut pas travailler plus de 20 heures, soit 400 dollars par semaine. Il y aussi un plafond de salaire, environ 1000 dollars max par semaine. En ce moment, il essaye d’obtenir le « partner visa » avec sa copine. Avec ce visa, il pourra avoir une meilleure, obtenir la medicard (carte vitale), et d’avoir un travail normal. Ce visa est cher à obtenir. Sébastien a déjà dépensé plus de 10 000 dollars. Il y a 18 mois de délai, avec un visa temporaire. Le gouvernement demande des justificatifs, des factures, photos, un pacs local… C’est un long processus. Sébastien se voit vivre en Australie. Il aime la mentalité de travail, il adore le climat, la mentalité des gens, plus ouverts. Le cadre de vie lui plait. Par contre, le gros point négatif concerne la nourriture ! Il a un deuxième boulot : livreur de pizza. C’était son rêve et il l’a réalisé. Il travaille 5 soirs par semaine là-bas. Les conseils de Sébastien Foncez ! Il faut y aller, tenter sa chance. S’il avait écouté les autres voyageurs, il serait resté dans les backpacks à faire des petits boulots dans l’agriculture. Il a osé faire ce dont il avait envie. « Il ne faut pas vivre avec des regrets » En soi, les métiers qui existent en sont pour beaucoup transposables à l’étranger. Comptable, cuisinier… Surtout qu’à l’étranger, c’est souvent plus facile qu’en . En Australie, tout est plus simple. Un compte en banque est ouvert en un jour, tu peux travailler en une semaine, quelques minutes pour un numéro de téléphone. Conseils pour le PVT Australie : ne restez pas dans les grandes villes. Sortez dans les banlieues proches, plus dans les terres. Durant les périodes de Noel, c’est la meilleure période pour faire de l’argent, car les étudiants sont partis. Mot de la fin : voyagez ! Ouvrez-vous l’esprit. Quand vous montez dans l’avion, laissez la mentalité française en . Imprégnez-vous de la mentalité du pays et vous serez beaucoup dans votre façon d’être et de penser. « Il faut s’ouvrir au monde » Merci d’avoir écouté l’épisode #093 du podcast ! Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode du podcast de Traverser La Frontière. Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael Cet article TLF 093 : Mécanicien vélo, il s’expatrie à Sydney en Australie est apparu en premier sur Traverser la frontière.
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TLF 093 : Mécanicien vélo, il s’expatrie à Sydney en Australie
TLF 093 : Mécanicien vélo, il s’expatrie à Sydney en Australie
Envie de vivre en Australie ? De voyager tout en pratiquant votre métier ? Dans cette interview, retrouvez Sébastien qui après avoir voyagé et travaillé un peu partout dans le monde, a décidé de poser ses valises à Sydney. Son métier : mécanicien vélo. Vous allez découvrir pourquoi il a commencé à voyager, comment il s'est expatrié en Australie ou comment il a trouvé du travail dans une dizaine de pays à travers le monde. Écoutez tout de suite l'épisode (51 min) : Épisode #093 sur l'expatriation de Sébastien en Australie Pour travailler à l'étranger, il y a généralement deux voies : faire son le même travail que de son pays d'origine ou faire des petits boulots nécessitant peu de compétences. Dans l'interview du jour, on s'intéresse au premier cas, qui n'est pas aussi difficile que l'on peut penser. Sébastien a été formé en pour être mécanicien vélo. Après avoir travaillé en , il est parti en Australie, puis au Luxembourg, en Allemagne, au Canada ou encore en Nouvelle-Zélande où il a exercé ce métier. Dans cette interview, on discute : de ses premières expériences professionnelles en des raisons de partir en Australie pour faire un PVT de ses techniques pour apprendre l'anglais en Australie des différents boulots qu'il a effectués de ses expatriations au Luxembourg, en Allemagne et les autres pays pourquoi il n'arrive plus à travailler en avec quel type de visa il peut rester vivre en Australie ses conseils si vous souhaitez travailler en Australie Les liens de l'épisode : Podcast #032 sur le PVT Podcast #073  : vivre en Australie après un PVT Study Bird Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 51 minutes et vous pouvez l'écouter : Sur iTunes/Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android) ou Deezer. Cherchez "Traverser La Frontière" Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Mécanicien vélo à travers le monde : Le résumé écrit de l'interview Sébastien vit dans la banlieue de Sydney, à Parramatta, depuis 2015. Il est originaire de Normandie, a 30 ans. Il travaille dans un magasin de vélo la journée en tant que mécanicien vélo et le soir dans une pizzeria. De la au premier voyage en Australie À l'origine, il a suivi une formation de mécanicien moto, à l'école du Mans. Puis, il est allé à l'INCM à Paris pour suivre une formation de mécanicien vélo en apprentissage (18 mois). Il a travaillé au cycle Saint Honoré, Decathlon La Madeleine puis il était responsable formation à Mondovélo (Sport 2000). Les débouchés en sont corrects, mais le mieux est d'aller travailler en Belgique, en Allemagne ou au Luxembourg. Il y a beaucoup d'offres et le salaire est bon. En 2012 à Lyon, il a rencontré une fille, qui est devenue sa meilleure copine. Comme elle était australienne, il a décidé d'aller la redre. "J'ai tout planté pour elle, mais ce n'était pas ma chérie" Il avait 22 ans quand il est parti en Australie. Avant son PVT, il avait déjà un peu voyagé : Angleterre, Écosse, Irlande. Par contre, il ne parlait quasiment pas anglais. D'ailleurs, quand il a rencontré son patron, il ne comprenait rien à ce qu'il disait. En Australie, il s'est mis à regarder des films en anglais et lire en anglais. Il voulait progresser. Son autre méthode était de prendre des cours d'anglais dans les bars, en rencontrant des gens ! Pour lui, c'était la meilleure des techniques. En Australie, il commence par faire les vendanges et la cueillette de fruits, mais ça ne lui plaisait pas vraiment. Il est donc allé redre son amie à Parramatta et il a trouvé un magasin de vélo où travailler dans l'après-midi. Il gagnait entre 3000 et 3500 dollars par semaine. Le salaire minimum en Australie est de 18,75 dollars par heure. Dans le milieu du vélo,
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TLF 092 : Vivre dans un van en famille et voyager indéfiniment
TLF 092 : Vivre dans un van en famille et voyager indéfiniment
Envie de voyager en van ? De partir avec votre famille ? Dans cette interview, retrouvez Alizé, Maxime et Yuna qui forment une belle famille de voyageurs. Ils ont acheté un van il y a 2 ans et depuis ils parcourent l’Europe tout en travaillant. Vous allez découvrir les raisons de l’achat du van, comment l’arrivée de Yuna a changé leur façon de voyager, comment ils travaillent sur la route ou encore les bons et mauvais côtés de vivre dans un van. Écoutez tout de suite l’épisode (55 min) : Épisode #092 sur la vie en van d’Alizé, Maxime et Yuna C’est la deuxième apparition d’Alizé et Maxime dans leur podcast. Après nous avoir parlé d’échange de services et de slow travel il y après de 4 ans, ils reviennent pour nous parler de leur nouveau mode de voyage : en van, en famille et toujours très lentement. Alizé et Maxime voyagent depuis 2010 et ont toujours eu ce rêve de voyager en van. Ils ont franchi le pas en achetant un Mercedes 207D en Belgique il y a 3 ans. Entretemps est née la petite Yuna et au printemps 2017, ils sont partis tous les trois sur les routes d’Europe. Dans cette interview, on discute : de leur transition : du voyage en sac à dos au voyage en van des raisons de l’achat de ce van du cout du van et de leur budget mensuel comment ils travaillent tout en voyageant comment ils gèrent l’électricité, l’eau et internet comment l’arrivée de Yuna a changé leur façon de voyager des questions de socialisation et d’éducation de Yuna des bons et mauvais côtés de vivre en van de leurs pays traversés en van : Italie, Espagne, Portugal, Maroc de leurs conseils si vous souhaitez voyager en van Les liens de l’épisode : Detourlocal.com Instagram Détour Local Interview #018 sur l’échange de services Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 55 minutes et vous pouvez l’écouter : Sur iTunes/Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android) ou Deezer. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Voyager en van et en famille : Le résumé écrit de l’interview Alizé, Maxime et Yuna sont actuellement sur la cote portugaise, à Sintra, près de Lisbonne. Un couple de voyageurs Ils se sont rencontrés en 2010, en Tanzanie. Depuis, ils ont voyagé ensemble, d’abord en sac à dos, puis en faisant des échanges de services, le tout très lentement. Il y a 3 ans, ils avaient l’envie de voyager en van. Ils ont alors trouvé en Belgique un van (Mercedes 207d) qu’ils ont acheté très vite. Ils sont partis en Sicile avec le van, où ils ont é du temps à retaper l’intérieur. Quelques mois après, Yuna est née en Belgique et dès qu’elle a eu 3 mois, en mai 2017, ils sont partis avec elle en voyage avec le van. Pour le moment, Alizé s’occupe de Yuna à temps plein et Maxime travaille pour la famille. Il est webdesigner et programmeur. Il travaille avec beaucoup d’auberges et dans le milieu de l’hôtellerie. Il alimente aussi les réseaux sociaux de ses clients. Il travaille sur la route. Le choix de voyager en van Depuis qu’ils se sont rencontrés, ils avaient toujours eu envie de voyager en van. Maxime a d’ailleurs le rêve de traverser les Amériques sur toute sa longueur en van. Ils ont plus de confort, notamment pour les hobbys, comme la cuisine ou des fabrications artisanales. Et puis quand Yuna est arrivée, cela paraissait logique de voyager en van avec elle et pas en sac à dos. Il y avait aussi le fait de construire un projet à soi sur le long terme, tout en continuant l’aventure. Le fait de pouvoir accueillir des amis en voyage était aussi important, car auparavant c’était plus compliqué. Ils peuvent dormir à 4 et manger à 6 dans leur van. Le van a couté 3000€ à l’achat et tous les couts liés à sa rénovation s’élèvent à 14 000€ étalé sur 3 ans (mécanique, aménagement, achats frigo, panneaux solaires…). Ils ont beaucoup axé sur la sécurité du van. En terme de budget mensuel, pour les dépenses quotidiennes, ils sont aux alentours de 1500€. Cela comprend la nourriture, l’essence, les activités, assurances, internet, etc. Le logement est dorénavant inclus. Ils utilisent un routeur 3G afin d’avoir Internet et de pouvoir travailler. Cela coute environ 25€ pour 50 GO par mois. Pour l’électricité, ils utilisent des panneaux solaires, suffisant la plupart du temps, sauf en cas de météo vraiment défavorable. Une foi acheté, ils ont repeint le van en blanc, ils ont fait des travaux de base puis ils sont partis en Sicile. Ils ont roulé jusqu’au bout de la botte italienne puis ont pris un ferry. Ils ont é 6 mois sur l’ile, en commençant par un volontariat workaway. Puis ils sont restés pour faire les gros travaux sur le van. L’arrivée de leur fille Yuna Ils sont ensuite retournés en Belgique, car Alizé était enceinte. Ils se sont installés quelques mois pour préparer l’arrivée de Yuna et continuer à rénover le van. Alizé a accouché en Belgique. Trois mois après la naissance, ils repartent en van, cette fois à 3, avec Yuna. Ils ont longé la côte Atlantique française, puis ont roulé en Espagne et au Portugal. Puis ils ont é tout l’hiver 2017/2018 au Maroc. Le voyage en van est plus ou moins arrivé avec Yuna, car ils n’étaient pas vraiment en road trip en Sicile. Le fait d’avoir un enfant n’était pas le plus gros changement, car tout le monde e par les mêmes moments difficiles. C’est challengeant d’avoir un enfant dans sa vie, en van ou pas. Au niveau du voyage, il a fallu s’adapter au rythme de Yuna. Au tout début, c’était plus facile, car elle dormait beaucoup et on pouvait l’emmener n’importe où. En grandissant, c’est plus compliqué. Pour Maxime, ce qui est intéressant avec l’arrivée de Yuna, c’était sa naïveté. De redécouvrir des choses simples, dans la vie comme dans le voyage. Cela leur permet de voyager différemment, de rencontrer d’autres familles. Cela demande aussi de gérer l’aspect du temps. « Yuna est comme un éclaireur » Avec un enfant, les gens viennent beaucoup plus facilement vers eux. Il est beaucoup plus simple de briser la glace. Le voyage en van au Maroc était génial. Tout d’abord grâce aux gens et leur sympathie. Tout le monde s’intéressait à Yuna. La Maroc c’est aussi la nourriture et les épices délicieuses, sans compter sur des paysages magnifiques. La #vanlife, un paradis ? Avantages du voyage en van : Sentiment de liberté, tu peux voyager où tu veux, rencontrer du monde, avec le vrai confort d’une maison. Le van permet de donner une stabilité à la famille et à Yuna. Son environnement reste le même, malgré le fait que l’extérieur change. Le van est un point d’ancrage, comme une véritable maison. Cela permet de voir des endroits en dehors des villes, des coins plus nature. Désavantages du voyage en van : Les aspects techniques et mécaniques. Le stationnement. Le cout de l’essence. Le van est une méthode pour voyager comme une autre, avec ses bons et mauvais côtés. La vie en van comme une normalité Lorsqu’ils rencontrent des gens, ils pensent souvent qu’ils voyagent en van. Mais non, ils vivent dans leur van, ils travaillent dans leur van. Leur van est un mix entre le camping-car luxueux et le van de base. Ils ont tout le confort, une douche, toilettes, frigo… et même le chauffage. Concernant Yuna, il n’y a pas de problèmes de socialisation, c’est même l’inverse. Elle parle à tout le monde, elle va jouer avec les autres enfants. C’est plus une question d’éducation des parents qu’un mode de vie. Concernant l’éducation de Yuna et l’école, ils ne savent pas encore ce qu’ils veulent faire. Ils ne pensent pas l’intégrer dans le système d’éducation traditionnelle. Conseils pour voyager en van Pour le van, il est important d’en tester quelques-uns, d’en louer afin de voir la vraie réalité de la vie en van. Ce mode de vie n’est pas forcément pas fait pour tout le monde. De prendre le temps. D’adopter le slow travel. Ne pas se presser, ne pas devoir tout voir, de prendre des photos parfaites… « On n’est pas obligé d’aller au bout du Maroc ou à l’autre bout de la planète pour voyager. On est capable de voyager très agréablement tout près de chez nous. » Être à l’écoute des enfants. Le considérer comme un adulte. Oser. Car à chaque fois, le plus dur c’est le premier pas. C’est ce qui nous bloque constamment, de voir une grosse montagne devant soi. Une fois le premier pas effectué, tu as fait 90% du chemin. Futur Ils vont rouler jusqu’à Nice, puis ils partent 3 semaines en vacances au Québec pour Noël. Ensuite, ils vont faire un tour en Belgique. À partir de février 2019, ils partent en Sardaigne avec le van à la recherche du soleil. Puis à partir du printemps, remonter vers le nord et la Norvège.  Mot de la fin Oser faire différemment. Oser de vivre un rêve, quelque chose de particulier. Il faut juste le faire, pas attendre, ne pas attendre le jugement des autres. Il faut se lancer et y aller. Merci d’avoir écouté l’épisode #092 du podcast ! Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode du podcast de Traverser La Frontière. Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael Cet article TLF 092 : Vivre dans un van en famille et voyager indéfiniment est apparu en premier sur Traverser la frontière.
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TLF 092 : Vivre dans un van en famille et voyager indéfiniment
TLF 092 : Vivre dans un van en famille et voyager indéfiniment
Envie de voyager en van ? De partir avec votre famille ? Dans cette interview, retrouvez Alizé, Maxime et Yuna qui forment une belle famille de voyageurs. Ils ont acheté un van il y a 2 ans et depuis ils parcourent l'Europe tout en travaillant. Vous allez découvrir les raisons de l'achat du van, comment l'arrivée de Yuna a changé leur façon de voyager, comment ils travaillent sur la route ou encore les bons et mauvais côtés de vivre dans un van. Écoutez tout de suite l'épisode (55 min) : Épisode #092 sur la vie en van d'Alizé, Maxime et Yuna C'est la deuxième apparition d'Alizé et Maxime dans leur podcast. Après nous avoir parlé d'échange de services et de slow travel il y après de 4 ans, ils reviennent pour nous parler de leur nouveau mode de voyage : en van, en famille et toujours très lentement. Alizé et Maxime voyagent depuis 2010 et ont toujours eu ce rêve de voyager en van. Ils ont franchi le pas en achetant un Mercedes 207D en Belgique il y a 3 ans. Entretemps est née la petite Yuna et au printemps 2017, ils sont partis tous les trois sur les routes d'Europe. Dans cette interview, on discute : de leur transition : du voyage en sac à dos au voyage en van des raisons de l'achat de ce van du cout du van et de leur budget mensuel comment ils travaillent tout en voyageant comment ils gèrent l'électricité, l'eau et internet comment l'arrivée de Yuna a changé leur façon de voyager des questions de socialisation et d'éducation de Yuna des bons et mauvais côtés de vivre en van de leurs pays traversés en van : Italie, Espagne, Portugal, Maroc de leurs conseils si vous souhaitez voyager en van Les liens de l'épisode : Detourlocal.com Instagram Détour Local Interview #018 sur l'échange de services Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 55 minutes et vous pouvez l'écouter : Sur iTunes/Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android) ou Deezer. Cherchez "Traverser La Frontière" Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Voyager en van et en famille : Le résumé écrit de l'interview Alizé, Maxime et Yuna sont actuellement sur la cote portugaise, à Sintra, près de Lisbonne. Un couple de voyageurs Ils se sont rencontrés en 2010, en Tanzanie. Depuis, ils ont voyagé ensemble, d'abord en sac à dos, puis en faisant des échanges de services, le tout très lentement. Il y a 3 ans, ils avaient l'envie de voyager en van. Ils ont alors trouvé en Belgique un van (Mercedes 207d) qu'ils ont acheté très vite. Ils sont partis en Sicile avec le van, où ils ont é du temps à retaper l'intérieur. Quelques mois après, Yuna est née en Belgique et dès qu'elle a eu 3 mois, en mai 2017, ils sont partis avec elle en voyage avec le van. Pour le moment, Alizé s'occupe de Yuna à temps plein et Maxime travaille pour la famille. Il est webdesigner et programmeur. Il travaille avec beaucoup d'auberges et dans le milieu de l'hôtellerie. Il alimente aussi les réseaux sociaux de ses clients. Il travaille sur la route. Le choix de voyager en van Depuis qu'ils se sont rencontrés, ils avaient toujours eu envie de voyager en van. Maxime a d'ailleurs le rêve de traverser les Amériques sur toute sa longueur en van. Ils ont plus de confort, notamment pour les hobbys, comme la cuisine ou des fabrications artisanales. Et puis quand Yuna est arrivée, cela paraissait logique de voyager en van avec elle et pas en sac à dos. Il y avait aussi le fait de construire un projet à soi sur le long terme, tout en continuant l'aventure. Le fait de pouvoir accueillir des amis en voyage était aussi important, car auparavant c'était plus compliqué. Ils peuvent dormir à 4 et manger à 6 dans leur van. Le van a couté 3000€ à l'achat et tous les couts liés à sa rénovation s'élèvent à 14 000€ étalé sur 3 ans (mécanique, aménagement, achats frigo,
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TLF 091 : Transformer sa vie en partant voyager seule, en stop et sans argent
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Envie de changer votre vie grâce au voyage ? De partir seul à l’autre bout du monde ? Dans cette interview, retrouvez Sarah qui a décidé de partir à 20 ans de sa Suisse natale pour voyager à travers le monde. Depuis, elle a trouvé un sens à sa vie. Vous allez découvrir les raisons du départ de Sarah, les détails de son voyage initiatique jusqu’au Cap-Nord, la suite de ses aventures jusqu’à l’écriture de son premier livre. Écoutez tout de suite l’épisode (49 min) : Épisode #091 sur la quête de sens de Sarah grâce au voyage J’évoque souvent comment le voyage a changé ma vie. Plus je fais des interviews pour le podcast, plus je me rends compte que je suis loin d’être seul. Sarah fait partie de ces nombreuses personnes, qui touchée par le voyage, a changé entièrement sa façon de voir la vie. Adolescente qui ne trouve pas sa place et mal à l’aise dans la société, Sarah Gysler décide de partir pour le Cap-Nord depuis la Suisse. Toute seule, en stop et sans argent, ce voyage signe le début d’une grande aventure qui la mènera aux quatre coins du monde. Dans cette interview, on discute : de son adolescence compliquée en Suisse des raisons de son départ pour le Cap-Nord en stop comment ce voyage mouvementé s’est déroulé du choc lors d’un retour de long voyage de ses aventures en Asie et dans les Caraïbes comment elle a vécu sur un bateau pour faire une transatlantique comment elle voyage avec un budget minuscule, voire sans argent les différents volontariats qu’elle a effectués de la question sécuritaire lorsqu’on voyage seul et en stop les leçons tirées après 4 ans de voyage et de son livre Petite, sorti en juin 2018 Les liens de l’épisode : Site de Sarah : Laventurierefauchee.com Son livre : Petite Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 49 minutes et vous pouvez l’écouter : Sur iTunes/Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android) ou Deezer. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Voyager seule, en stop et sans argent : Le résumé écrit de l’interview Sarah vit actuellement en Suisse. Elle fait beaucoup de choses différentes : elle a écrit un livre, voyage et aime naviguer. Elle possède un blog : L’aventurière fauchée Le nom de son blog existe pour faire comprendre le type de voyage qu’elle fait, alternatif, en stop et sans trop d’argent. Adolescence compliquée en Suisse Sarah Gysler a grandi en Suisse jusqu’à ses 20 ans. Enfant, elle était un peu à l’ouest, perdue et pas à l’aise dans la société. Elle était beaucoup trop curieuse. L’école a été une catastrophe. L’entrée dans le monde professionnel, encore pire. Elle a essayé à plusieurs reprises de rentrer dans les cases, jusqu’à ce qu’elle comprenne qu’elle n’y arriverait pas. Un peu par hasard, elle a trouvé la route et ça a changé sa vie. Elle a quitté l’école à 16 ans et a commencé à bosser dans un bureau, puis a enchainé les petits boulots. Elle habitait seule à partir de 18 ans. Avant de voyager, elle considère « n’avoir rien fait ». Elle était seule, à essayer de s’en sortir au sein du système. Elle ressentait beaucoup de colère, d’incompréhension et de manque de confiance en soi. « Pourquoi je n’y arrive pas alors que les autres y arrivent ? » Elle avait une haine de beaucoup de choses et ce n’est pas ce qu’elle voulait dans sa vie, c’est une des raisons qui l’a poussée à partir, pour essayer de trouver autre chose que cette colère. Voyager seule en stop jusqu’au Cap-Nord Elle est partie à 20 ans, en direction du Cap Nord depuis la Suisse. C’était la première fois qu’elle partait, elle n’avait aucune connaissance du voyage. Elle était seule, est partie en stop et sans argent. Elle se disait constamment « on verra… » Il y a eu plusieurs éléments déclencheurs qu’elle raconte dans le livre Petite, dont un dernier, lorsqu’elle était à Toulouse. Là-bas, on lui a volé son sac, ses affaires et son téléphone. Elle a dû rentrer en stop en Suisse, à 800km, sans argent. À ce moment, elle a reçu une bouffée d’air frais, comme une première claque de la liberté. À la base, elle ne savait pas trop où aller. Elle a fait tourner une mappemonde qui est tombée sur la Laponie. Elle a alors décidé d’aller au Cap-Nord. L’aller-retour lui a pris 5 mois. Elle a pris beaucoup le temps d’explorer la Norvège. Quand elle est partie, elle n’avait pas d’argent. C’est d’ailleurs son seul voyage réalisé de cette manière. Quand elle est partie, elle n’a pas donné beaucoup de détails à sa famille et son entourage. Ce challenge était déjà dur en soi de partir comme ça à 20 ans, mais en rajoutant le regard des autres sur le projet, on ne s’en sort pas… Ils ajoutent généralement de la peur supplémentaire. Au départ, ce voyage était une fuite, mais elle s’est rendu compte que tu ne peux pas fuir pendant des mois quand tu es seul. C’est devenu assez rapidement une quête, sans trop savoir de quoi. Une quête de sens. Pour ce voyage, elle ne faisait que du stop, dormait chez l’habitant, récupérait de la nourriture comme elle le pouvait. C’était palpitant. Le début d’un truc énorme que l’on ne connait pas. On n’a jamais appris à vivre comme ça, au jour le jour, dans un lâcher-prise total. Vis pleinement l’instant présent. Ce n’était pas tout rose, mais ça valait le coup. Elle a même appris à pêcher avec deux Norvégiens durant son voyage. Depuis elle a pu se nourrir grâce à une canne à pêche. Elle devenait de plus en plus autonome. Elle a aussi appris à se débrouiller dans la forêt, à savoir quoi récupérer pour manger, comment le faire, etc. Quand elle est partie, Sarah ne parlait pas du tout anglais, seulement le français. Elle avait un guide de conversation qu’elle a appris en deux semaines. Elle n’avait pas le choix. Elle a appris les rudiments en quelques semaines puis après deux mois, elle pouvait tenir une conversation. Aujourd’hui, elle le parle bien alors qu’elle n’a jamais pris de cours. Ça se fait sans trop de soucis quand tu es immergé. Ce n’est pas si dur. Et c’est pareil avec l’espagnol, elle ne le parlait pas du tout, mais elle se fait maintenant comprendre. C’est une question de temps et d’avoir envie. Elle a mis 4 mois pour arriver au Cap-Nord. Le Cap-Nord n’est pas super joli et pas très intéressant, mais c’était seulement la destination. Elle n’avait rien à y faire. Le plus important, c’était le trajet avant, les rencontres, les paysages qu’elle a pu voir. C’est pour ça qu’elle a pris autant de temps. Lieu le plus beau en Norvège : Iles Lofoten Sinon, Sarah a aimé er du temps dans les petits villages norvégiens, à la rencontre des gens. C’est ce qui l’a le plus marqué. Il y a facilement moyen de se perdre et sortir des endroits touristiques en Norvège. Une fois arrivée au Cap-Nord, elle a mis un mois pour revenir en Suisse. Repartir après un terrible retour En rentrant, Sarah est épuisée. Elle a dormi pendant plusieurs jours de suite. Assez rapidement, elle a eu une dépression du retour. Elle n’avait pas prévu de repartir et pensait qu’elle ferait ça une fois dans sa vie et er à autre chose. Mais c’était impossible. Elle est alors retournée travailler, avec pour objectif de repartir. Avec un peu de sous cette fois. Elle est partie en Asie elle a pris le Transsibérien, a visité la Russie, Mongolie, la Chine et les Philippines. Ce premier grand voyage au Cap-Nord a changé beaucoup de choses pour Sarah. D’abord au niveau des gens. Sarah était assez « sauvage », elle avait du mal socialement. Le fait d’être forcé d’aller vers les gens l’a aidé à nouer des relations magnifiques. Elle a gagné en confiance et avait moins peur d’aller vers les gens. Et au fil des rencontres, elle s’est rendu compte qu’il y avait encore de l’espoir pour l’humanité, que des gens veulent faire des choses. Elle a aussi beaucoup réfléchi à la place de l’argent dans nos vies. Le Transsibérien était un de ses rêves, alors elle l’a fait. Elle ne savait pas trop où aller. Après la Chine, elle s’est envolée pour les Philippines où elle a é 5 mois. Elle est revenue ensuite en Europe pour 3 mois et s’est embarquée dans son plus grand voyage : de Lausanne à Bogota en stop. Aux Philippines, elle a voyagé et s’est posée. Elle devait y rester 1 ou 2 mois, mais elle n’a pas vu le temps é et y est restée 5 mois ! Elle est allée dans les iles du Sud, comme dans le Nord (Batad, Banaue, Sagada). « Ce pays te happe. Il y a une grande diversité de paysages et les gens sont incroyables partout. » Pour ce voyage, elle avait environ 200€ par mois. Elle dormait chez l’habitant. Elle prenait des bus ou faisait du stop. Au-delà de l’océan Atlantique Après ce voyage, elle est revenue en Suisse et a pété un plomb. Ça la démangeait trop de partir. Elle ne voulait pas rester. Elle a travaillé pour mettre 1000 francs suisses de côté puis elle est partie. Son projet était d’arriver de l’autre côté de l’Atlantique. Elle est partie le 8 décembre, avec l’envie d’arriver au Brésil, mais ça ne s’est pas é comme ça… Elle est allée jusqu’à Gibraltar en stop, puis elle a trouvé un capitaine de bateau qui a accepté de l’emmener jusqu’aux iles Canaries en tant qu’équipière. Puis, une fois là-bas, ils lui ont proposé de faire la Transatlantique avec eux. Elle s’est retrouvée à la Barbade, aux Caraïbes. La famille sur le bateau avait besoin d’aide et Sarah s’est occupé de leur fille pour lui donner des cours, a aidé à navigué et faire les quarts, elle a poncé l’extérieur du bateau pendant 1 mois. Elle n’a rien payé pour voyager sur le bateau. Sarah avait essayé une fois de faire du bateau, mais elle n’avait pas de connaissances de voile en partant. Aux Caraïbes, elle a trouvé d’autres bateaux dans lesquels elle a appris beaucoup d’éléments de navigation en tant qu’équipière. Cela lui a donné l’amour de la mer et Sarah e en ce moment son permis bateau. Elle s’est baladée dans les Caraïbes, puis s’est posée en Guadeloupe. Elle gardait une maison pour des gens qui étaient en vacances. À ce moment, elle avait du temps pour écrire et travailler sur son blog. En quelques mois, elle avait 30 000 personnes qui suivaient sa page. Des maisons d’édition l’ont alors é pour écrire un livre. Elle est restée 6 mois dans les Caraïbes : principalement en Guadeloupe et en Dominique. Elle a fait un volontariat dans une famille en Dominique où elle s’occupait des enfants. Elle l’a trouvé sur Workaway. On donne du temps sans recevoir d’argent, mais juste ce dont on a besoin : un toit et de la nourriture. Travailler sans être rémunéré change la dynamique. Sarah a beaucoup aimé les Caraïbes. En Guadeloupe, elle a beaucoup aimé les gens. En Dominique, elle a apprécié la nature. Elle est descendue jusqu’aux Grenadines, puis Tobago. Entre les iles, elle faisait du bateau-stop et c’était relativement facile dans les iles des Caraïbes, car les gens se déplacent beaucoup de cette manière. Elle a rarement attendu plus d’une semaine pour trouver un bateau. « Il ne faut pas y aller pressé ». Elle a fini son voyage en Colombie où elle est restée 2 semaines. Ce voyage a duré 13 mois en tout. En tout, elle a fait 5 mois de volontariat. Budget : 750 € (caisse de bord, nourriture). Elle n’a rien payé en transport, en hébergement, non plus. Sarah n’est pas contre le fait de dépenser de l’argent, mais contre le fait de ne faire que ça. Concernant la sécurité, elle n’a jamais eu de soucis. Pas d’agressions. Elle prenait des précautions de base en écoutant les locaux et en se renseignant au préalable. Le plus utile était son bon sens. Quête de sens : un début de réponse Elle est ensuite revenue en Suisse en décembre 2017. Elle a pris 5 mois pour écrire son livre Petite, qui est sorti en juin 2018. Elle a écrit ce livre pour raconte les débuts de sa vie dans le voyage et comme elle en est venue à voyage, comment elle a vécu ses premiers pas sur la route. C’est un livre sur le changement de vie. Dans sa quête de sens, ces voyages depuis quelques années ont apporté quelques réponses, notamment sur : le rapport à soi-même, la solitude, au voyage, ce qui est important dans sa vie, les valeurs qu’elle souhaite avoir… « La solitude est féconde et belle. Ma vie m’appartient, je me dois d’en faire quelque chose de beau. J’ai cette possibilité-là. Je peux faire ce dont j’ai envie. Je n’ai pas envie de gâcher cette vie-là pour des patrons et nourrir un système qui n’a pas de sens. » Elle a aussi découvert un amour pour la nature, pour la mer et la vie de manière plus large. En regardant ses dernières années, Sarah gardera tout et ne changerait rien. Sauf peut-être le premier retour où elle s’est mis beaucoup de pression. Elle se laisserait les portes ouvertes à un prochain départ et pas d’essayer de rentrer dans le moule. Pour le futur, Sarah aimerait repartir en mer, avec son propre bateau. Elle va se préparer à ça dans les prochains mois. La phrase que Sarah aime bien : « si le voyage t’appelle, réponds » Sarah vous encourage à partir si vous en sentez l’envie… « On est bien mieux de l’autre côté »   Merci d’avoir écouté l’épisode #091 du podcast ! Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode du podcast de Traverser La Frontière. Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael Cet article TLF 091 : Transformer sa vie en partant voyager seule, en stop et sans argent est apparu en premier sur Traverser la frontière.
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TLF 091 : Transformer sa vie en partant voyager seule, en stop et sans argent
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Envie de changer votre vie grâce au voyage ? De partir seul à l'autre bout du monde ? Dans cette interview, retrouvez Sarah qui a décidé de partir à 20 ans de sa Suisse natale pour voyager à travers le monde. Depuis, elle a trouvé un sens à sa vie. Vous allez découvrir les raisons du départ de Sarah, les détails de son voyage initiatique jusqu'au Cap-Nord, la suite de ses aventures jusqu'à l'écriture de son premier livre. Écoutez tout de suite l'épisode (49 min) : Épisode #091 sur la quête de sens de Sarah grâce au voyage J'évoque souvent comment le voyage a changé ma vie. Plus je fais des interviews pour le podcast, plus je me rends compte que je suis loin d'être seul. Sarah fait partie de ces nombreuses personnes, qui touchée par le voyage, a changé entièrement sa façon de voir la vie. Adolescente qui ne trouve pas sa place et mal à l'aise dans la société, Sarah Gysler décide de partir pour le Cap-Nord depuis la Suisse. Toute seule, en stop et sans argent, ce voyage signe le début d'une grande aventure qui la mènera aux quatre coins du monde. Dans cette interview, on discute : de son adolescence compliquée en Suisse des raisons de son départ pour le Cap-Nord en stop comment ce voyage mouvementé s'est déroulé du choc lors d'un retour de long voyage de ses aventures en Asie et dans les Caraïbes comment elle a vécu sur un bateau pour faire une transatlantique comment elle voyage avec un budget minuscule, voire sans argent les différents volontariats qu'elle a effectués de la question sécuritaire lorsqu'on voyage seul et en stop les leçons tirées après 4 ans de voyage et de son livre Petite, sorti en juin 2018 Les liens de l'épisode : Site de Sarah : Laventurierefauchee.com Son livre : Petite 47 conseils pour voyager seul Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 49 minutes et vous pouvez l'écouter : Sur iTunes/Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android) ou Deezer. Cherchez "Traverser La Frontière" Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Voyager seule, en stop et sans argent : Le résumé écrit de l'interview Sarah vit actuellement en Suisse. Elle fait beaucoup de choses différentes : elle a écrit un livre, voyage et aime naviguer. Elle possède un blog : L'aventurière fauchée Le nom de son blog existe pour faire comprendre le type de voyage qu'elle fait, alternatif, en stop et sans trop d'argent. Adolescence compliquée en Suisse Sarah Gysler a grandi en Suisse jusqu'à ses 20 ans. Enfant, elle était un peu à l'ouest, perdue et pas à l'aise dans la société. Elle était beaucoup trop curieuse. L'école a été une catastrophe. L'entrée dans le monde professionnel, encore pire. Elle a essayé à plusieurs reprises de rentrer dans les cases, jusqu'à ce qu'elle comprenne qu'elle n'y arriverait pas. Un peu par hasard, elle a trouvé la route et ça a changé sa vie. Elle a quitté l'école à 16 ans et a commencé à bosser dans un bureau, puis a enchainé les petits boulots. Elle habitait seule à partir de 18 ans. Avant de voyager, elle considère "n'avoir rien fait". Elle était seule, à essayer de s'en sortir au sein du système. Elle ressentait beaucoup de colère, d'incompréhension et de manque de confiance en soi. "Pourquoi je n'y arrive pas alors que les autres y arrivent ?" Elle avait une haine de beaucoup de choses et ce n'est pas ce qu'elle voulait dans sa vie, c'est une des raisons qui l'a poussée à partir, pour essayer de trouver autre chose que cette colère. Voyager seule en stop jusqu'au Cap-Nord Elle est partie à 20 ans, en direction du Cap Nord depuis la Suisse. C'était la première fois qu'elle partait, elle n'avait aucune connaissance du voyage. Elle était seule, est partie en stop et sans argent. Elle se disait constamment "on verra..."
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TLF 090 : Mener une vie d’aventures en explorant le monde
TLF 090 : Mener une vie d’aventures en explorant le monde
Envie d’aventures ? De changer votre vie en voyageant ? Dans cette interview, retrouvez Matthieu, jeune aventurier qui parcourt le monde depuis son adolescence. Dans quelques semaines, il s’envole en Antarctique pour redre le pôle Sud. Vous allez découvrir la genèse de sa ion pour le voyage, ses différents projets autour du monde, les études qu’il a menées en parallèle et les dessous de sa prochaine aventure « Objectif Pôle Sud ». Écoutez tout de suite l’épisode (57 min) : Épisode #090 sur les aventures de Matthieu autour du monde Quand on évoque le terme « aventurier » ou « explorateur » on s’imagine que c’est réservé à quelqu’un d’autre, une sorte d’élite du voyage. Pourtant tout le monde peut prendre son courage à deux mains et aller explorer le monde, se créer des aventures inoubliables. C’est le cas de l’invité de cet épisode du podcast qui parcourt le monde de façon insolite depuis près de 10 ans. Matthieu Tordeur est le plus jeune membre de la Société des Explorateurs Français. Après avoir fait le tour du monde en 4L, il va relever un défi invraisemblable : redre le pôle Sud depuis la côte de l’Antarctique. Dans cette interview, on discute : de ses influences de voyage de ses premières aventures, en vélo ou en voilier de ses études, entre l’Angleterre, l’Allemagne et la de son tour du monde en en 4L et la promotion du microcrédit de son projet de redre le pôle Sud de sa préparation et du financement d’une telle aventure des livres qui l’ont grandement inspiré Les liens de l’épisode : Site de Matthieu : Matthieutordeur.com Site de son expédition : Objectifpolesud.com L’axe du loup – Sylvain Tesson Le marcheur du pôle – Jean-Louis Étienne Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 57 minutes et vous pouvez l’écouter : Sur iTunes/Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android) ou Deezer. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Vivre une vie d’aventures : Le résumé écrit de l’interview Matthieu Tordeur Merci d’avoir écouté l’épisode #090 du podcast ! Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode du podcast de Traverser La Frontière. Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael Cet article TLF 090 : Mener une vie d’aventures en explorant le monde est apparu en premier sur Traverser la frontière.
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TLF 090 : Mener une vie d’aventures en explorant le monde
TLF 090 : Mener une vie d’aventures en explorant le monde
Envie d'aventures ? De changer votre vie en voyageant ? Dans cette interview, retrouvez Matthieu, jeune aventurier qui parcourt le monde depuis son adolescence. Dans quelques semaines, il s'envole en Antarctique pour redre le pôle Sud. Vous allez découvrir la genèse de sa ion pour le voyage, ses différents projets autour du monde, les études qu'il a menées en parallèle et les dessous de sa prochaine aventure "Objectif Pôle Sud". Écoutez tout de suite l'épisode (57 min) : Épisode #090 sur les aventures de Matthieu autour du monde Quand on évoque le terme "aventurier" ou "explorateur" on s'imagine que c'est réservé à quelqu'un d'autre, une sorte d'élite du voyage. Pourtant tout le monde peut prendre son courage à deux mains et aller explorer le monde, se créer des aventures inoubliables. C'est le cas de l'invité de cet épisode du podcast qui parcourt le monde de façon insolite depuis près de 10 ans. Matthieu Tordeur est le plus jeune membre de la Société des Explorateurs Français. Après avoir fait le tour du monde en 4L, il va relever un défi invraisemblable : redre le pôle Sud depuis la côte de l'Antarctique. Dans cette interview, on discute : de ses influences de voyage de ses premières aventures, en vélo ou en voilier de ses études, entre l'Angleterre, l'Allemagne et la de son tour du monde en en 4L et la promotion du microcrédit de son projet de redre le pôle Sud de sa préparation et du financement d'une telle aventure des livres qui l'ont grandement inspiré Les liens de l'épisode : Site de Matthieu : Matthieutordeur.com Site de son expédition : Objectifpolesud.com L'axe du loup - Sylvain Tesson Le marcheur du pôle - Jean-Louis Étienne Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 57 minutes et vous pouvez l'écouter : Sur iTunes/Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android) ou Deezer. Cherchez "Traverser La Frontière" Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Vivre une vie d'aventures : Le résumé écrit de l'interview Matthieu est actuellement à Paris, en préparation de son expédition en Antarctique vers le pole Sud. Matthieu a 26 ans, il est tout juste du diplômé de Sciences Po. IL se définit comme un aventurier avec pour le moment comme plus grande aventure : un tour du monde en 4L pour promouvoir la microfinance. Pour son prochain défi, il veut skier de la côte du continent antarctique jusqu'au pôle Sud. Avec ces aventures, il réalise des documentaires, écrit des livres et donne des conférences. Le voyage dès l'enfance Tout petit, Matthieu a été initié à la découverte du monde et les voyages grâce aux BD de Tintin. Comme une fenêtre sur le monde, cela lui montré qu'il existe d'autres pays, d'autres langues, d'autres cultures. Pour sa première aventure, il a réalisé un voyage en vélo de Budapest jusqu'en Turquie après avoir eu son bac. Ce voyage a duré 3 semaines. Il est parti seul, sans avoir d'expérience dans le voyage à vélo. Il avait quelques appréhensions, mais il avait un vrai désir d'aventure. Son entourage était un peu surpris et inquiet, mais l'a laissé partir sans aucun souci et l'a même soutenu dans le voyage. Ses parents voyagent beaucoup et ils emmenaient la famille faire un voyage tous les ans. Il était ouvert sur le monde. Matthieu et avait déjà découvert quelques pays avant de partir seul. Apports de ce voyage : confiance dans le voyage en solitaire et donné des armes pour préparer de plus grandes aventures par la suite. Entre études et aventures En revenant du voyage, il a commencé ses études supérieures. Il est parti à Londres dans un parcours "affaires européennes et allemand". Ensuite, il a fait un master en sécurité internationale à Sciences Po Paris durant 2 ans. Que ce soit pour son bachelor ou son master,
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TLF 089 : Troquer le salariat pour une vie de freelance nomade
TLF 089 : Troquer le salariat pour une vie de freelance nomade
Envie de devenir freelance ? De voyager et travailler un peu partout dans le monde ? Dans cette interview, retrouvez Nastasya qui a troqué sa vie « métro-boulot-dodo » pour une vie de nomade depuis qu’elle a décidé de devenir freelance en rédaction web. Vous allez découvrir comment le voyage est entré dans sa vie, le déroulement de sa transition vers le métier de freelance et comment son activité lui permet de voyager aux quatre coins de la planète. Écoutez tout de suite l’épisode (56 min) : Épisode #089 sur la transition de Nastasya vers le nomadisme Je connais Nastasya depuis plus de 2 ans et lorsque j’ai é quelques jours en sa compagnie à Sarajevo, je me suis dit qu’il fallait l’interviewer. Son parcours, son énergie et ses conseils valent de l’or si vous avez envie de quitter votre job pour devenir freelance et nomade digital. Nastasya est progressivement devenu freelance en rédaction web et a complètement changé sa vie. Elle est dorénavant libre de travailler et vivre où elle le souhaite. Dans cette interview, on discute : de sa transition d’une vie posée à une vie nomade comment ses premiers voyages ont changé sa vision de la vie des petits boulots qu’elle a effectués durant ses premières années à l’étranger comment elle a découvert le mode de vie « nomade digital » comment elle s’est lancée et a réussi à générer des revenus dans la rédaction web comment trouver des clients de ses conseils si vous souhaitez démarrer en tant que freelance comment gérer l’équilibre voyage /travail quand on est nomade des détails de son livre Les liens de l’épisode : Son blog : Valizstoriz.com Son livre : Comment devenir freelance Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 56 minutes et vous pouvez l’écouter : Sur iTunes/Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android) ou Deezer. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Devenir freelance nomade en rédaction web : Le résumé écrit de l’interview Nastasya a é l’été 2018 à Sarajevo en Bosnie. Elle est rédactrice freelance et comme elle voyage en même temps, elle est aussi nomade digital. Son activité est 100% en ligne et cela lui permet de vivre ou voyager à l’étranger. Elle est libre géographiquement. Au milieu de l’année 2016, elle réfléchissait à se lancer et mélanger le voyage et le professionnel. Elle a réellement commencé en janvier 2017 et a beaucoup démarché pour trouver ses premiers contrats. Cela fait donc 1 an et demi qu’elle fait ça et cette activité lui permet de vivre correctement, en faisant attention aux destinations choisies. Par exemple à Sarajevo, c’est 200€ de logement par mois et des restaurants à 5€. C’est 2 fois moins cher qu’en , en se faisant plaisir ! Sa vie avant le voyage Pour ses études, elle a fait une école de commerce, puis a travaillé en marketing. À 25 ans, elle suivait le schéma parfait, avec un CDI en poche, un appart à Strasbourg et un petit copain. Elle était assistante-chef de produit dans une entreprise de jouets lors de son dernier job. Dorénavant, elle voit ça comme une autre vie tellement son quotidien est différent. Malgré tous les compteurs au vert, elle sentait une pointe d’insatisfaction et une routine qui s’installait. Elle voyait presque sa vie tracée pour les 40 prochaines années et se demandait si c’était vraiment cela qu’elle voulait faire. Cette phase de réflexion et de frustration latente a duré 2 ans. Elle était en couple avec quelqu’un qui ne voulait pas voyager et malgré son amour pour lui, elle le voyait comme un obstacle potentiel à ses rêves. Elle a mis 1 an pour s’en séparer, a continué son travail et une fois toute seule, dans son appartement, elle s’est rendit compte que son mode de vie ne lui convenait pas forcément. Le déclic s’est fait en avril 2013, lorsqu’elle a fait un voyage au Vietnam. Elle a alors réalisé qu’il fallait qu’elle démissionne, mette de l’argent de côté, tout organiser…. L’Australie pour découvrir une nouvelle vie Finalement, elle est partie en janvier 2014 en Australie pour 1 an ! Elle a fait un PVT et a découvert l’Australie en van et en voiture, le tout en solo. C’était une grosse année de déconstruction. Elle avait économisé 6 000€ et a travaillé de temps en temps une fois sur place, principalement en tant que serveuse. Elle s’est rendu compte à quel point on est conditionné par rapport à la manière dont on envisage la vie, par quoi e le succès, la réussite sociale. Mais en Australie, à vivre dans un van, rencontrer des gens, faire des petits boulots, er du temps dans la nature… elle n’a jamais été aussi heureuse de sa vie. Ça te fait poser beaucoup de questions. Cela a aussi été une année de prise de confiance, elle s’est rendu compte qu’elle pouvait voyager seule, gérer les imprévus. Qu’elle pouvait se déer. Elle appréhende la vie différemment depuis. « Les champs des possibles, si j’ai envie de l’ouvrir, cela ne tient qu’à moi. » Un retour en impossible Après 1 an en Australie, Nastasya a voyagé 2 mois en Asie du Sud-Est et elle est rentrée en . Elle appréhendait la phase de retour après le voyage. En refaisant son CV, elle avait le « coeur qui saigne », elle ne voulait pas du tout repartir dans son travail d’avant. Elle est restée 6 mois chez ses parents, à ses poser des questions, puis a décidé qu’elle ne repartirait dans le schéma é et a décidé de partir à Londres. Elle y restera 7 mois et a été serveuse durant tout son séjour. Elle a pu mettre de l’argent de côté pour ensuite voyager en Europe, aux États-Unis ou au Mexique. Elle a beaucoup aimé cette période, tenait un blog, mais commençais à avoir un manque au niveau professionnel et ne pas avoir un projet qui la ionne. En voyageant, elle se met à rencontrer des nomades digitaux, communauté qu’elle ne connaissait pas encore. Depuis, elle a commencé à cogiter, lire des blogs sur le sujet… Entretemps, elle a créé son blog de voyage (Valiz Storiz) pour partager ses expériences de voyage, parler de la psychologie du voyage, de comment se lancer, des finances, etc. Ce blog lui a permis de faire beaucoup de rencontres et a réfléchi à comment transformer ses compétences en activité en ligne, sans trop savoir quoi faire exactement. Elle a suivi une formation qui expliquait comment gagner ses premiers revenus en freelancing. Freelance en rédaction web, sa nouvelle carrière   En janvier 2017, elle s’est lancée sérieusement, a démarché et a trouvé ses premiers clients en rédaction web. Nastasya s’est concentrée sur l’écriture pour les professionnels du tourisme. Elle écrit des articles de blogs, de magazine, des guides de voyage en ligne, des programmes de voyage pour les agences. Pour trouver des clients, il est important de trouver une niche et pas d’envoyer des messages à tout le monde, sur n’importe quoi. Elle a étudié le profil de ses clients potentiels, leurs besoins, leur ligne éditoriale et a créé un carnet d’adresses. Elle leur a envoyé un email à chacune en identifiant leur besoin et comment elle peut y répondre. Elle n’avait pas forcément une grande expérience dans la rédaction, outre son blog, mais cela n’a pas posé de problèmes pour réussir à décrocher des clients. Elle a vite abandonné les plateformes d’intermédiation type Upwork, Malt… car les annonces ne sont pas très sérieuses et dans l’ensemble mal payé. Elle a préféré faire du démarchage qualitatif. Souvent, elle est payée à la pige avec un devis pour un article. Parfois, c’est un forfait avec un nombre d’articles à produire par mois. En ce qui concerne la rémunération, cela marche souvent au nombre de mots avec une grille de « salaire » pour les pigistes. 500 mots peuvent valoir entre 100 et 150€ par exemple. Mais il faut prendre en compte les recherches éventuelles, l’optimisation SEO, etc. Cela peut aussi être en termes de temps é sur le projet. Nastasya conseille de se fixer un prix journalier ou tarif à l’heure pour avoir une référence. Un freelance débutant peut commencer à 25/30€ brut de l’heure. Quand on reçoit une demande, on peut déjà calculer combien de temps cela va prendre pour avoir une idée du tarif. La vie nomade Nastasya vit maintenant à 100% de son activité et au bout de 6 mois d’activité, elle s’est installée à Chiang Mai, en Thaïlande. En 2018, elle a écrit un livre Comment devenir freelance ? Elle y parle de son expérience, donne les étapes et la méthode pour réussir à monter son activité de freelance. Elle détaille par exemple comment trouve son activité, comment construire un argumentaire, établir les tarifs, comment trouver des clients, la partie istrative, trouver l’équilibre en voyage et travail. Ce livre concerne tous les types de freelances, pas seulement sur la rédaction web. Il y a aussi des exercices pour vraiment er à l’action. En ce qui concerne l’équilibre travail/voyage, au départ elle faisait tout en même temps et mélangeaient les deux. Le travail lui gâchait le plaisir du voyage et ne faisait ni l’un, ni l’autre de façon optimale. Maintenant, elle partitionne les deux. Elle alterne les phases où elle va travailler à fond et des phases où elle va voyager à fond. Elle anticipe son travail pour les périodes de voyage. En vivant et travaillant à l’étranger en étant posé, il est possible de faire plein de petits voyages, comme lorsqu’elle vivait à Chiang Mai et a voyagé 2 semaines en Birmanie ou à Taiwan. À Sarajevo, elle a pris un rythme différent de 5 jours de travail et 2 jours de voyage/exploration de la Bosnie. D’ailleurs, elle a adoré la Bosnie, son histoire, son mix oriental/occidental. Devenir nomade digital : le bilan   Nastasya ne regrette pas d’avoir changé son style de vie et n’a aucune envie de retourner en arrière. Par contre, il y a parfois des soucis comme le manque de visibilité en terme financier ou le côté solitaire du digital nomadisme. Il n’est pas tout le temps facile de créer et maintenir une vie sociale et on peut se retrouver marginalisé dans la société. Il faut accepter qu’il y ait un avant et un après en terme de relations et d’amis. Il est important de trouver des gens dans ta communauté et qui font des choses similaires et devenir de façon « obligée » communautariste. Il va y avoir des sujets que seul, eux, vont pouvoir comprendre. Futur : en septembre, retour en avec salons et conférences. Début octobre, elle part en Égypte pour 5 semaines. Pour 2019, elle envisage de revivre à Londres et travailler là-bas. Mot de la fin : il faut y aller ! Il faut foncer ! Parfois on prend la vie un peu trop sérieusement, mais il faut se faire plaisir. Toute votre vie ne va pas se remettre en cause car vous partez voyager ! Merci d’avoir écouté l’épisode #089 du podcast ! Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode du podcast de Traverser La Frontière. Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael Cet article TLF 089 : Troquer le salariat pour une vie de freelance nomade est apparu en premier sur Traverser la frontière.
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TLF 089 : Troquer le salariat pour une vie de freelance nomade
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Envie de devenir freelance ? De voyager et travailler un peu partout dans le monde ? Dans cette interview, retrouvez Nastasya qui a troqué sa vie "métro-boulot-dodo" pour une vie de nomade depuis qu'elle a décidé de devenir freelance en rédaction web. Vous allez découvrir comment le voyage est entré dans sa vie, le déroulement de sa transition vers le métier de freelance et comment son activité lui permet de voyager aux quatre coins de la planète. Écoutez tout de suite l'épisode (56 min) : Épisode #089 sur la transition de Nastasya vers le nomadisme Je connais Nastasya depuis plus de 2 ans et lorsque j'ai é quelques jours en sa compagnie à Sarajevo, je me suis dit qu'il fallait l'interviewer. Son parcours, son énergie et ses conseils valent de l'or si vous avez envie de quitter votre job pour devenir freelance et nomade digital. Nastasya est progressivement devenu freelance en rédaction web et a complètement changé sa vie. Elle est dorénavant libre de travailler et vivre où elle le souhaite. Dans cette interview, on discute : de sa transition d'une vie posée à une vie nomade comment ses premiers voyages ont changé sa vision de la vie des petits boulots qu'elle a effectués durant ses premières années à l'étranger comment elle a découvert le mode de vie "nomade digital" comment elle s'est lancée et a réussi à générer des revenus dans la rédaction web comment trouver des clients de ses conseils si vous souhaitez démarrer en tant que freelance comment gérer l'équilibre voyage /travail quand on est nomade des détails de son livre Les liens de l'épisode : Son blog : Valizstoriz.com Son livre : Comment devenir freelance Mon article : Devenir freelance et voyager autour du monde Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 56 minutes et vous pouvez l'écouter : Sur iTunes/Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android) ou Deezer. Cherchez "Traverser La Frontière" Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Devenir freelance nomade en rédaction web : Le résumé écrit de l'interview Nastasya a é l'été 2018 à Sarajevo en Bosnie. Elle est rédactrice freelance et comme elle voyage en même temps, elle est aussi nomade digital. Son activité est 100% en ligne et cela lui permet de vivre ou voyager à l'étranger. Elle est libre géographiquement. Au milieu de l'année 2016, elle réfléchissait à se lancer et mélanger le voyage et le professionnel. Elle a réellement commencé en janvier 2017 et a beaucoup démarché pour trouver ses premiers contrats. Cela fait donc 1 an et demi qu'elle fait ça et cette activité lui permet de vivre correctement, en faisant attention aux destinations choisies. Par exemple à Sarajevo, c'est 200€ de logement par mois et des restaurants à 5€. C'est 2 fois moins cher qu'en , en se faisant plaisir ! Sa vie avant le voyage Pour ses études, elle a fait une école de commerce, puis a travaillé en marketing. À 25 ans, elle suivait le schéma parfait, avec un CDI en poche, un appart à Strasbourg et un petit copain. Elle était assistante-chef de produit dans une entreprise de jouets lors de son dernier job. Dorénavant, elle voit ça comme une autre vie tellement son quotidien est différent. Malgré tous les compteurs au vert, elle sentait une pointe d'insatisfaction et une routine qui s'installait. Elle voyait presque sa vie tracée pour les 40 prochaines années et se demandait si c'était vraiment cela qu'elle voulait faire. Cette phase de réflexion et de frustration latente a duré 2 ans. Elle était en couple avec quelqu'un qui ne voulait pas voyager et malgré son amour pour lui, elle le voyait comme un obstacle potentiel à ses rêves. Elle a mis 1 an pour s'en séparer, a continué son travail et une fois toute seule, dans son appartement, elle s'est rendit compte que son mode de vie ne ...
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TLF 088 : Ma traversée de l’Europe à vélo en 3 mois
TLF 088 : Ma traversée de l’Europe à vélo en 3 mois
Envie de voyager à vélo ? De vivre une incroyable aventure en Europe ? Pour la rentrée de la saison 5 du podcast, je vous parle des trois premiers mois de mon périple « Paris/Téhéran à vélo » et cette grande traversée de l’Europe. Vous allez découvrir les raisons de ce voyage, l’itinéraire, mes coups de cœur sur les pays traversés, le bilan mental et physique après 3 mois, mon ressenti sur la sécurité à vélo ou les chiffres comme le budget ou les kilomètres parcourus. Écoutez tout de suite l’épisode (52 min) : Épisode #088 sur ma traversée de l’Europe à vélo Ce voyage à vélo de 3 mois en Europe s’intègre dans un grand projet : Paris/Téhéran à vélo. J’ai imaginé ce voyage en décembre 2017, puis la décision s’est prise en mars 2018 lorsque j’étais au Sénégal. J’ai décidé de rouler 5/6 mois jusqu’en Iran avec 7000/8000 KM prévu. Les raisons de ce voyage : je voulais vraiment aller en Iran et je faire un voyage en itinérance. Mes inspirations : Caroline et son tour du monde à pied de 10 ans et Gautier qui fait un tour du monde à vélo. Voyager à vélo est quelque chose de nouveau, que je n’avais jamais fait et qui me faisait peur. Mais comme je dis souvent, une peur = blocage = bonne chose = il faut tenter de la surmonter. Départ de Paris https://www.instagram.com/p/Bj7ctoQjnOG/ Je suis parti le 10 juin 2018 depuis Paris et j’ai acheté mon vélo 1 mois avant de partir, histoire de faire quelques entrainements. Il faut savoir que je ne suis pas un cycliste ou grand sportif. Au pied de la tour Eiffel, j’avais une grosse peur de partir. Je flippais. C’est un sentiment que j’avais oublié. Cela fait 10 ans que je voyage et vis à l’étranger, c’est devenu une habitude pour moi. Mais partir à vélo, vers cet inconnu, c’était très dur. Au KM 0, je me demandais comment j’arriverais à Téhéran ! À ce moment, j’ai rationalisé les choses : c’est un projet réfléchi, j’ai acheté l’équipement, le vélo, le trajet est défini… et ma première nuit était programmée à Fontainebleau en Couchsurfing. En 3 mois, j’ai pu traverser toute l’Europe et je suis arrivé le 10 septembre 2018 à Izmir en Turquie. Et tout s’est bien é ! Itinéraire du voyage à vélo en Europe 90 jours à vélo pour traverser l’Europe Pays traversés : : 34J / 1775KM Italie : 9J / 660KM Slovénie : 8J / 297KM Croatie : 2J / 173KM Bosnie : 12J / 588KM Serbie : 2J / 138KM Kosovo : 5J / 311KM Macédoine : 6J / 344KM Grèce : 12J / 579KM Coups de cœur en : Gorges du Verdon (un des plus bels endroits au monde), la Corse qui a tenu ses promesses et la région de Cluny. En termes de pays, gros coup de cœur pour la Slovénie, puis la région dans le sud-est de la Bosnie/Serbie/Kosovo, montagneuse, très belle et authentique. Lacs que j’ai adoré : Bohinj en Slovénie, Rama en Bosnie et Ohrid en Macédoine. En ce qui concerne les routes, j’ai choisi en priorité les départementales, routes secondaires et pistes cyclables. Dans l’ensemble, c’est très agréable de traverser l’Europe à vélo et toujours possible de trouver des routes sympas. À savoir qu’il existe le réseau Eurovélo pour voyager à vélo en Europe. Ce sont des pistes cyclables dans toute l’Europe, parfaites pour rouler. Pas de voitures, bon revêtement. Il y en a beaucoup en , au Benelux, dans les pays nordiques… Le réseau compte 42 pays, 15 routes, 70 000KM au total (prévu). Au final, faire du vélo en Europe est simple et facile d’accès. Traversée de l’Europe à vélo : les chiffres Chiffres globaux : 90 jours (avec 23 jours de repos, soir repos environ tous les 4 jours) 4865 KM parcourus Moyenne « voyage » : 54KM / jour Moyenne « jours de vélo » : 72KM / jour C’est un rythme plustôt intensif. Moyenne des cyclos-randonneurs : entre 50 et 100 KM par jour. La moyenne va dépendre des objectifs de voyage, du temps disponible, du relief et des chemins. Budget voyage à vélo en Europe Total : 1720 € Soit : 573 € / mois Soit : 19 € / jour Cout de la vie va jouer ainsi que le logement choisi. Logement voyage à vélo en Europe View this post on Instagram VALBRUNA – PARIS/TÉHÉRAN À VÉLO : J45 Bivouac au milieu des montagnes Pour ma dernière nuit en Italie, j'ai campé près du village de Valbruna, au cœur des Alpes juliennes. J'ai dormi comme une masse sous une nuit noire, accompagné par le bruit de la rivière s'écoulant tranquillement en contrebas. Au petit matin, lorsque le soleil se décide à me lancer quelques rayons de soleil, le paysage est encore plus majestueux que lorsque je me suis couché… . Juillet 2018 . Plus d'infos : http://traverserlafrontiere.com/paris-teheran/ (lien dans la bio) . Merci aux sponsors qui m’ont fait confiance pour cette aventure : ACS Assurances / @cyclable_com / @baroudeuraltitude / @veracycling . #italy #alpeadria #italianalps #bivouac #bikewander #bikeadventure #bikepacking #cyclingtheworld #bikeworld #pedaljourneys #voyagevelo #adventurecycling #cyclorando #tripbicycle #welivetotravel #biketravel #worldbybike #cyclingshot #cycletouring #biketouring #velo #cyclinglifestyle #cyclotourisme #travelbybike #bicycletouring #ilovemybike #ontheroad #igerscycling #slowtravel #blogueurvoyage A post shared by Michael Pinatton (@michaelpinatton) on Sep 18, 2018 at 8:01am PDT Pour ma part je fais un mélange dans mes choix de logement, en sachant que j’ai ma tente pour dormir n’importe où. Voici la répartition : Camping : 21 nuits (23%) Bivouac : 14 nuits (16%) Famille/Amis/Connaissances : 27 nuits (30%) CS/WS : 4 nuits (4%) Hôtel : 9 nuits (10%) Auberge jeunesse : 8 nuits (9%) Airbnb : 7 nuits (8%) J’aime bien alterner l’inconfort et le confort. Partie technique de mon voyage à vélo Mon vélo est un Tour de fer 10. Optimisé pour le voyage, c’est un vélo solide. Cout de 1300€ avec le porte-bagage. On peut partir avec tous types de vélo, même avec un Decathlon à 300€, mais pour de longs voyages, un vélo solide est préférable. J’ai un porte-bagage avant et arrière et 5 sacoches (2 derrières, 2 devants et une sur le guidon). En tout, j’ai 30KG d’équipement, ce qui est assez élevé selon les autres voyageurs. Je n’ai pas eu de crevaisons durant 3 mois, mais j’ai changé mes freins en Slovénie. Articles sur le choix d’un vélo de voyage : https://www.lebraquetdelaliberte.com/comment-choisir-son-velo-de-randonnee http://www.neve-trek.be/Blog/velo/1-choisir-son-velo-de-voyage/ https://un-monde-a-velo.com/velo-de-voyage/ Le côté physique de mon voyage à vélo View this post on Instagram VERDON – PARIS/TÉHÉRAN EN VÉLO : J23 Et BIM, arrivée en haut du col d'Ayen à 1031m d'altitude. C'est la première fois que je monte aussi haut pour ce voyage ! Avant de partir, on m'a souvent dit que "le Verdon en vélo, c'était trop dur". J'ai longtemps hésité à le contourner avant de prendre la décision d'aller au plus haut, de foncer, de tenter le coup, quitte à ne pas réussir. Parfois, les barrières ne sont que mentales. Depuis le début de ce voyage, je me rends compte que les limites sont faites pour être déées. Et ce n'est que le début . Juillet 2018 . Plus d'infos : http://traverserlafrontiere.com/paris-teheran/ (lien dans la bio) . Merci aux sponsors qui m’ont fait confiance pour cette aventure : ACS Assurances / @cyclable_com / @baroudeuraltitude / @veracycling . #verdon #gorgesduverdon #topmountain #bikewander #bikeadventure #bikepacking #cyclingtheworld #bikeworld #pedaljourneys #voyagevelo #adventurecycling #cyclorando #tripbicycle #welivetotravel #biketravel #worldbybike #cyclingshot #cycletouring #biketouring #velo #cyclinglifestyle #cyclotourisme #travelbybike #bicycletouring #ilovemybike #ontheroad #igerscycling #slowtravel #blogueurvoyage #instavoyage A post shared by Michael Pinatton (@michaelpinatton) on Jul 30, 2018 at 8:09am PDT Il s’agit d’une composante important, ce n’est pas comme  un voyage en avion, bus, train… Le corps te fait avancer et il est primordial de prendre en compte le physique. J’ai fait un mois de préparation, ce qui est raisonnable, mais plus de temps aurait été préférable. Il est toujours conseillé de s’entrainer un peu avant d’entamer un long voyage à vélo. Mais il faut savoir que de toute manière, l’entrainement se fait sur la route, durant les premières semaines. Le corps va s’habituer à rouler tous les jours. Les premières semaines, j’avais mal aux jambes, des crampes et un début de tendinite au genou. Le corps doit s’habituer. Il faut bien faire ses réglages de selle et pédales. Il faut aussi faire attention à l’alimentation et l’hydratation. Le mal aux fesses à cause de la selle est parti au bout d’un mois. Depuis le Verdon, je me sens bien physiquement, malgré les montagnes et des conditions difficiles, je me sens capable de monter des cols plus difficiles. Il faut compter un peu de temps pour s’habituer, mais on y arrive au cours des semaines. La sécurité d’une traversée de l’Europe à vélo Sur la route : tout s’est bien é. Les voitures, camions… étaient plutôt corrects. Des petites frayeurs dans des tunnels, lorsque de gros camions doublent… En ce qui concerne le risque de vol ou d’agressions, en 3 mois, presque aucune crainte à ce niveau. Je suis souvent dans les campagnes et c’est généralement tranquille. Je mets mon vélo en sécurité au maximum même si en voyageant seul c’est un plus compliqué, mais on s’arrange tout le temps. Astuce : avoir sacoche de guidon avec toutes les choses de valeurs (eport, argent, téléphone, appareil photo…) Surmonter ses limites avec le voyage à vélo View this post on Instagram CORSE – PARIS/TÉHÉRAN EN VÉLO : J28 Le problème de la Corse à vélo… tu t'arrêtes toutes les 5 minutes au bord de la route car le décor est de plus en plus somptueux. C'est ouf ce bleu !!! . Juillet 2018 . Plus d'infos : http://traverserlafrontiere.com/paris-teheran/ (lien dans la bio) . Merci aux sponsors qui m’ont fait confiance pour cette aventure : ACS Assurances / @cyclable_com / @baroudeuraltitude / @veracycling . #corse #corsica #instacorsica #visitcorsica #bikewander #bikeadventure #bikepacking #cyclingtheworld #bikeworld #pedaljourneys #voyagevelo #adventurecycling #cyclorando #tripbicycle #welivetotravel #biketravel #worldbybike #cyclingshot #cycletouring #biketouring #velo #cyclinglifestyle #cyclotourisme #travelbybike #bicycletouring #ilovemybike #ontheroad #igerscycling #slowtravel #blogueurvoyage A post shared by Michael Pinatton (@michaelpinatton) on Aug 21, 2018 at 8:00am PDT Je kiffe ce voyage à 200% Voyage à vélo, c’est tous les jours l’inconnu, tu décides où tu vas, tu découvres de nouvelles choses, tu écoutes ton corps, tes sensations. C’est la liberté presque absolue. Le vélo fait énormément de bien. On est à l’extérieur tous les jours, avec le soleil, les odeurs, les animaux, les décors qui défilent… L’activité physique tous les jours, le corps apprécie, on est fait pour bouger ! Voyager seul à vélo : solitude plus ou moins grande, cela dépend des personnalités. Durant les premières semaines, tu te sens revivre. Tu n’es plus en ville, plus sédentaire, plus enfermé et la nature te donne tout ce qu’elle a. En partant je me suis demandé : En serais-je capable ? Est-ce pour moi ? Au bout de quelques semaines, je me suis dit : « mais pourquoi je me prenais la tête ? ce n’est pas si compliqué. » On est capable de tout faire, le corps humain peut s’adapter à tout. À l’heure d’aborder la Turquie, je me sens en grande confiance. Ce voyage a débloqué des peurs, notamment l’itinérance, l’inconfort et la vulnérabilité. Je me sens aujourd’hui mieux armé pour déer mes limites. À savoir qu’il n’y a pas besoin d’aller au bout du monde pour ressentir cela, quelques semaines à vélo en Europe suffisent. Revers personnel : pas trop le temps d’écrire et de travailler. Mais ce n’est pas grave. Il faut prendre le temps. Il faut voyager. Il faut vivre ses rêves. On a qu’une seule vie et retarder sans cesse ses projets diminue la probabilité de les réaliser. Tant qu’on a la force, il faut foncer ! Si vous avez des projets, foncez ! Vous allez débloquer des barrières mentales. Comme une sorte de jeu vidéo où tu débloques des bonus à chaque niveau. Les liens de l’épisode : Voyage Paris/Téhéran à vélo Itinéraire Paris/Téhéran à vélo Matériel Paris/Téhéran à vélo Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 52 minutes et vous pouvez l’écouter : Sur iTunes/Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android) ou Deezer. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Merci d’avoir écouté l’épisode #088 du podcast ! Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode du podcast de Traverser La Frontière. Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael Cet article TLF 088 : Ma traversée de l’Europe à vélo en 3 mois est apparu en premier sur Traverser la frontière.
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TLF 088 : Ma traversée de l’Europe à vélo en 3 mois
TLF 088 : Ma traversée de l’Europe à vélo en 3 mois
Envie de voyager à vélo ? De vivre une incroyable aventure en Europe ? Pour la rentrée de la saison 5 du podcast, je vous parle des trois premiers mois de mon périple "Paris/Téhéran à vélo" et cette grande traversée de l'Europe. Vous allez découvrir les raisons de ce voyage, l'itinéraire, mes coups de cœur sur les pays traversés, le bilan mental et physique après 3 mois, mon ressenti sur la sécurité à vélo ou les chiffres comme le budget ou les kilomètres parcourus. Écoutez tout de suite l'épisode (52 min) : Épisode #088 sur ma traversée de l'Europe à vélo Ce voyage à vélo de 3 mois en Europe s'intègre dans un grand projet : Paris/Téhéran à vélo. J'ai imaginé ce voyage en décembre 2017, puis la décision s'est prise en mars 2018 lorsque j'étais au Sénégal. J'ai décidé de rouler 5/6 mois jusqu'en Iran avec 7000/8000 KM prévu. Les raisons de ce voyage : je voulais vraiment aller en Iran et je faire un voyage en itinérance. Mes inspirations : Caroline et son tour du monde à pied de 10 ans et Gautier qui fait un tour du monde à vélo. Voyager à vélo est quelque chose de nouveau, que je n’avais jamais fait et qui me faisait peur. Mais comme je dis souvent, une peur = blocage = bonne chose = il faut tenter de la surmonter. Départ de Paris https://www.instagram.com/p/Bj7ctoQjnOG/ Je suis parti le 10 juin 2018 depuis Paris et j'ai acheté mon vélo 1 mois avant de partir, histoire de faire quelques entrainements. Il faut savoir que je ne suis pas un cycliste ou grand sportif. Au pied de la tour Eiffel, j’avais une grosse peur de partir. Je flippais. C'est un sentiment que j’avais oublié. Cela fait 10 ans que je voyage et vis à l’étranger, c’est devenu une habitude pour moi. Mais partir à vélo, vers cet inconnu, c’était très dur. Au KM 0, je me demandais comment j'arriverais à Téhéran ! À ce moment, j’ai rationalisé les choses : c’est un projet réfléchi, j’ai acheté l’équipement, le vélo, le trajet est défini… et ma première nuit était programmée à Fontainebleau en Couchsurfing. En 3 mois, j’ai pu traverser toute l’Europe et je suis arrivé le 10 septembre 2018 à Izmir en Turquie. Et tout s’est bien é ! Itinéraire du voyage à vélo en Europe 90 jours à vélo pour traverser l'Europe Pays traversés : : 34J / 1775KM Italie : 9J / 660KM Slovénie : 8J / 297KM Croatie : 2J / 173KM Bosnie : 12J / 588KM Serbie : 2J / 138KM Kosovo : 5J / 311KM Macédoine : 6J / 344KM Grèce : 12J / 579KM Coups de cœur en : Gorges du Verdon (un des plus bels endroits au monde), la Corse qui a tenu ses promesses et la région de Cluny. En termes de pays, gros coup de cœur pour la Slovénie, puis la région dans le sud-est de la Bosnie/Serbie/Kosovo, montagneuse, très belle et authentique. Lacs que j'ai adoré : Bohinj en Slovénie, Rama en Bosnie et Ohrid en Macédoine. En ce qui concerne les routes, j'ai choisi en priorité les départementales, routes secondaires et pistes cyclables. Dans l’ensemble, c'est très agréable de traverser l’Europe à vélo et toujours possible de trouver des routes sympas. À savoir qu'il existe le réseau Eurovélo pour voyager à vélo en Europe. Ce sont des pistes cyclables dans toute l’Europe, parfaites pour rouler. Pas de voitures, bon revêtement. Il y en a beaucoup en , au Benelux, dans les pays nordiques… Le réseau compte 42 pays, 15 routes, 70 000KM au total (prévu). Au final, faire du vélo en Europe est simple et facile d’accès. Traversée de l'Europe à vélo : les chiffres Chiffres globaux : 90 jours (avec 23 jours de repos, soir repos environ tous les 4 jours) 4865 KM parcourus Moyenne "voyage" : 54KM / jour Moyenne "jours de vélo" : 72KM / jour C'est un rythme plustôt intensif. Moyenne des cyclos-randonneurs : entre 50 et 100 KM par jour. La moyenne va dépendre des objectifs de voyage, du temps disponible, du relief et des chemins. Budget voyage à vélo en Europe Total : 1720 €
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TLF 087 : Voyager et travailler sur un voilier
TLF 087 : Voyager et travailler sur un voilier
Envie de voyager en bateau ? De travailler un peu partout dans le monde ? Dans cette interview, retrouvez Sonia qui voyage depuis 2 ans sur un voilier avec son copain, tout en travaillant. Vous allez découvrir à quoi ressemblait sa vie avant de partir, comment s’est déroulé l’achat du bateau, les détails du voyage et comment elle gagne de l’argent Écoutez tout de suite l’épisode (58 min) : Épisode #087 sur la vie de nomade digital sur un bateau Le nomadisme numérique est un excellent moyen de voyager sur le long terme, tout en travaillant. Nous en parlons souvent sur Traverser La Frontière et c’est sur ce thème que nous clôturons la saison 4 du podcast. Cette fois, nous parlons d’un thème atypique : celui de travailler sur un bateau depuis le monde entier. Sonia a quitté Bordeaux avec copain il y a 2 ans à bord d’un voilier. Depuis, ils ont développé ensemble leur activité sur Internet à travers l’Europe, les Canaries, le Cap-Vert et maintenant les Antilles. Dans cette interview, on discute de sa vie avant de voyager, la décision d’acheter un bateau avec son copain, les réactions de son entourage, les premiers mois de vie sur le voilier, sa nouvelle carrière, le déroulement de la transatlantique, à quoi ressemble une journée type ou le budget mensuel pour une telle vie nomade. Les liens de l’épisode : No-mad-life.com Bourse-aux-equipiers.com Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 58 minutes et vous pouvez l’écouter : Sur iTunes/Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android) ou Deezer. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Voyager et travailler sur un voilier : Le résumé écrit de l’interview Sonia est actuellement en Martinique, sur le mouillage du marin. C’est au sud de l’ile, il y a beaucoup d’activité et il est très abrité. Il y a une belle communauté de marins qui vivent ici. Elle est là-bas depuis quelques mois, avec son copain. Ils sont en Martinique depuis février 2018 (4mois) après avoir traversé l’Atlantique depuis les Canaries, en ant par le Cap-Vert. Ce voyage a commencé en décembre 2017. Il y a eu 16 jours de voyage entre Cap-Vert et Martinique pour la transatlantique. Ils travaillent ensemble. Ils sont freelances et travaillent dans la communication digitale. Ils font des sites internet, du marketing en ligne, du graphisme. Sonia s’occupe de la relation client, de la partie design, marketing et communication. Lucas est en charge de la grosse partie technique, référencement, etc. Avant le voyage Lorsqu’elle vivait en métropole, Lucas était ingénieur en informatique et Sonia faisait des études pour devenir professeure de français en lycée. Mais l’idée d’acheter le bateau est venue lors de cette dernière année d’étude. L’idée du voyage était présente depuis longtemps, mais entre la décision et l’achat du bateau, il y a eu quelques mois. Il restait à Sonia quelques mois de cours avant de valider son master et elle a décidé de ne pas er son concours. Elle a renoncé à sa carrière de professeur pour partir en voyage. Ils vivaient dans la région bordelaise et avaient une vie plutôt classique, vivaient dans une petite maison. Ils avaient pris l’autoroute. Ils ont depuis dévié et prennent les petits sentiers. C’est plus long, parfois plus compliqué. L’envie de voyage est présente depuis toujours. Ils se sont rencontrés jeunes, étudiants. Dès qu’ils se sont rencontrés, ils parlaient de voyager, mais ils n’ont jamais pu vraiment partir. Lorsqu’il travaillait, Lucas a eu un grave accident de moto qui l’a cloué sur le canapé pendant 1 an et demi… et cela a été le déclic. Dès qu’il a commencé à aller mieux, ils se sont dit qu’ils devaient partir. S’ils ne le faisaient pas maintenant, ils ne le feraient jamais. Ils approchaient de la trentaine. Car plus ils avancent dans la vie, plus il y a des choses qui les retiennent. Le travail, les enfants, la maison, le prêt… « Il fallait partir maintenant avant d’être bloqué ». Acheter un bateau pour voyager Lorsqu’ils ont acheté le bateau, Sonia avait 24 ans et Lucas 28. L’idée du bateau vient de Lucas, car c’est un marin depuis toujours. Sa famille a vécu sur un bateau, ils ont toujours navigué. C’était comme un rêve pour lui. Lorsqu’ils ont avancé sur le projet de voyage en bateau, ils sont allés faire un stage de voile ensemble afin de voir si cela plaisait à Sonia. Ils sont partis à l’école de voile des Glénans. Elle s’est éclatée et quelques mois après, ils ont acheté le bateau. Ils ont acheté un bateau en acier, une sorte de « tank des mers », très costaud. Ils l’ont payé 50 000 euros. Durant toutes ces années, ils avaient mis de l’argent de côté pour un voyage, ils ont mis toutes leurs économies dedans pour l’achat et la rénovation. Ils ont amélioré le bateau au fur et à mesure. Ils ont acheté le bateau en janvier 2013 et ils sont partis en avril 2016. Il y a eu 3 ans entre les deux. Ils ont conservé leurs emplois durant 2 ans afin de gagner de l’argent et améliorer le bateau. La dernière année, ils ont tout quitté pour travailler et vivre sur le bateau pour pouvoir partir. C’était parfois compliqué, car le bateau était « à sec » alors ils vivaient dans les travaux et il y avait quelques contraintes comme celle de ne pas pouvoir utiliser les toilettes. Devenir nomade Au niveau des réactions de leur entourage, ils ont eu un peu de tout. Ils ont eu des réactions super enthousiastes. D’autres « Mon Dieu ! Mais que faites-vous ? » D’autres réactions qui l’ont marquée, du genre « je ne comprends pas, tu as tout Sonia, un copain en CDI, tu vas devenir professeur, tu avais une maison… » Ils remplissaient pas mal de cases de la situation parfaite et ils quittent tout. Mais bon au final, ils s’ennuyaient un peu dans cette vie-là… Eux n’avaient pas de doutes liés au départ, devenir « nomade ». Ils voulaient vivre longtemps en mode voyage. Par contre, les doutes concernaient le mode de déplacement, car le bateau c’est beaucoup de contraintes et cela nécessite de l’argent sur le long terme pour l’entretenir. Il y a eu des remises en question au fur et à mesure du voyage. En avril 2016, ils sont partis en bateau. Ils ont traversé le golfe de Gascogne de Bordeaux jusqu’à La Corogne. Ils avaient repoussé plusieurs fois le départ pour cause de météo, mais un jour le temps était parfait et ils sont partis ! Une fois arrivés à La Corogne, ils ont longé le Portugal, é Gibraltar et sont restés quelques mois en méditenarrée jusqu’aux Baléares. La nagivation dans cette mer n’est jamais facile. Les abris et les ports en méditerranée coutent très cher. Entre 80€ et 200€ la nuit. Les mouillages sont plus ou moins confortables. Travailler tout en voyageant sur le voilier Dès le début, ils ont commencé à travailler sur Internet. L’idée était de trouver un moyen de financer leur budget de voyage. Lucas a ouvert son auto-entreprise et Sonia a commencé à l’aider. Très vite, cela a plu à Sonia et elle a commencé à se former et à travailler avec lui en freelance. En tout premier, Sonia a travaillé sur la réalisation de petits sites web, elle s’occupait de réaliser le design. Elle prenait des cours sur Internet. Elle apportait son aide, elle essayait de tout comprendre techniquement et commençait à communiquer avec les clients. Quand ils ont commencé, il généraient des revenus, mais pas assez peu au début. Faire décoller une activité de freelance prend du temps. Les premiers mois, ils bougeaient beaucoup et ce n’était pas évidemment de travailler constamment. Au mois d’octobre, ils sont allés dans le sud de l’Espagne où ils sont restés 8 mois, à Carthagène, près de Murcia. Là-bas, ils ont mis en place l’activité de façon sérieuse. Voyager en travaillant c’est top, mais il faut prévoir de faire des escales longues. Direction les Antilles   Ils sont restés à Carthagène jusqu’au mois de juillet 2017. À partir de là, ils ont préparé le bateau et ont pris des équipiers avec eux. Ils sont descendus jusqu’à Madère, il y avait 5 jours de traversée. Puis ont continué jusqu’aux Canaries où ils sont arrivés au mois d’aout. Là-bas, ils sont restés jusqu’au mois de décembre. D’abord à La Palma pendant 1 mois, puis 4 mois à Tenerife. En décembre, ils sont partis avec 2 autres équipiers au Cap-Vert en arrivant à Mindelo 2 jours avant le Nouvel An. La traversée fut agitée et ils se sont fait « lessivés ». Même si les doutes de la transatlantique ne se sont pas dissipés, ils n’avaient plus le choix. Une fois au Cap-Vert, il fallait traverser. Ils ont mis 19 jours pour faire Cap-Vert/Martinique et traverser l’Atlantique. Ils ‘n’ont pas eu beaucoup de vent et ont été un peu plus lents que les autres, mais globalement tout s’est bien é. Ils ont eu tout de même quelques petits soucis techniques, notamment l’électronique de bord qui s’est arrêté de fonctionner. Ils n’ont pas eu de pilote automatique pendant 8 jours et ont du barrer nonstop. Depuis leur arrivée en Martinique, ils ont un peu voyagé puis se sont mis en mode boulot rapidement, à travailler pour les clients. La vie nomade sur l’eau, le paradis ?   En ce qui concerne leur journée, ils se lèvent tôt, avec le soleil. Ils se lèvent vers 6H, commencent à travailler vers 8H, prennent une pause vers 12H et travaillent jusqu’à 17H. Ensuite, ils partent à terre, prennent une douche, rejoignent des copains. C’est un rythme assez tranquille, malgré de bonnes heures de travail. Dépenses fixes : assurance du bateau et santé, forfait téléphonique. Environ 300/400€ par mois + nourriture, au moins 400€/mois à deux. En Martinique, la nourriture coute assez cher. Port à Carthagène : 250€/mois En Martinique : 400€/mois En ce moment, ils vivent au mouillage et n’ont pas de loyer. Contreparties : il faut produire l’eau et l’électricité. S’ils devaient revenir en arrière, ils feraient le même choix. Ils ont appris énormément de choses techniquement et beaucoup de choses sur eux-mêmes. Être en mer, on a le temps de réfléchir. Aucun regret pour ce choix. Pour le moment, ils ont l’intention de vivre de cette manière pendant un moment, de profiter des Antilles, même s’ils ont parfois des envies terriennes. Ils n’excluent pas d’autres modes de voyages. Elle ne sait pas encore si elle va er toute sa vie sur le bateau. Apports de ce voyage : Elle a pris énormément confiance en soi. Capable de faire des choses, de gérer. Permis de savoir un peu mieux où elle va dans sa vie. Elle a découvert un mode de vie, le « nomadisme » qui lui convient parfaitement. Elle a aussi découvert un boulot et s’est reconvertie professionnellement. Être prof n’était pas forcément sa vocation. Mot de la fin : Pour ceux qui envie de la mer : ne pas hésitez à se lancer, même si vous n’avez jamais mis les pieds sur un bateau : aller sur des groupes Facebook, devenir équipier et se lancer… l’univers de la mer est génial ! Cela reste accessible, il n’y a pas besoin d’être un marin averti. Merci d’avoir écouté l’épisode #087 du podcast ! Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode du podcast de Traverser La Frontière. Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael Cet article TLF 087 : Voyager et travailler sur un voilier est apparu en premier sur Traverser la frontière.
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TLF 087 : Voyager et travailler sur un voilier
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Envie de voyager en bateau ? De travailler un peu partout dans le monde ? Dans cette interview, retrouvez Sonia qui voyage depuis 2 ans sur un voilier avec son copain, tout en travaillant. Vous allez découvrir à quoi ressemblait sa vie avant de partir, comment s'est déroulé l'achat du bateau, les détails du voyage et comment elle gagne de l'argent Écoutez tout de suite l'épisode (58 min) : Épisode #087 sur la vie de nomade digital sur un bateau Le nomadisme numérique est un excellent moyen de voyager sur le long terme, tout en travaillant. Nous en parlons souvent sur Traverser La Frontière et c'est sur ce thème que nous clôturons la saison 4 du podcast. Cette fois, nous parlons d'un thème atypique : celui de travailler sur un bateau depuis le monde entier. Sonia a quitté Bordeaux avec copain il y a 2 ans à bord d'un voilier. Depuis, ils ont développé ensemble leur activité sur Internet à travers l'Europe, les Canaries, le Cap-Vert et maintenant les Antilles. Dans cette interview, on discute de sa vie avant de voyager, la décision d'acheter un bateau avec son copain, les réactions de son entourage, les premiers mois de vie sur le voilier, sa nouvelle carrière, le déroulement de la transatlantique, à quoi ressemble une journée type ou le budget mensuel pour une telle vie nomade. Les liens de l'épisode : No-mad-life.com Bourse-aux-equipiers.com Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 58 minutes et vous pouvez l'écouter : Sur iTunes/Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android) ou Deezer. Cherchez "Traverser La Frontière" Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Voyager et travailler sur un voilier : Le résumé écrit de l'interview Sonia est actuellement en Martinique, sur le mouillage du marin. C'est au sud de l'ile, il y a beaucoup d'activité et il est très abrité. Il y a une belle communauté de marins qui vivent ici. Elle est là-bas depuis quelques mois, avec son copain. Ils sont en Martinique depuis février 2018 (4mois) après avoir traversé l'Atlantique depuis les Canaries, en ant par le Cap-Vert. Ce voyage a commencé en décembre 2017. Il y a eu 16 jours de voyage entre Cap-Vert et Martinique pour la transatlantique. Ils travaillent ensemble. Ils sont freelances et travaillent dans la communication digitale. Ils font des sites internet, du marketing en ligne, du graphisme. Sonia s'occupe de la relation client, de la partie design, marketing et communication. Lucas est en charge de la grosse partie technique, référencement, etc. Avant le voyage Lorsqu'elle vivait en métropole, Lucas était ingénieur en informatique et Sonia faisait des études pour devenir professeure de français en lycée. Mais l'idée d'acheter le bateau est venue lors de cette dernière année d'étude. L'idée du voyage était présente depuis longtemps, mais entre la décision et l'achat du bateau, il y a eu quelques mois. Il restait à Sonia quelques mois de cours avant de valider son master et elle a décidé de ne pas er son concours. Elle a renoncé à sa carrière de professeur pour partir en voyage. Ils vivaient dans la région bordelaise et avaient une vie plutôt classique, vivaient dans une petite maison. Ils avaient pris l'autoroute. Ils ont depuis dévié et prennent les petits sentiers. C'est plus long, parfois plus compliqué. L'envie de voyage est présente depuis toujours. Ils se sont rencontrés jeunes, étudiants. Dès qu'ils se sont rencontrés, ils parlaient de voyager, mais ils n'ont jamais pu vraiment partir. Lorsqu'il travaillait, Lucas a eu un grave accident de moto qui l'a cloué sur le canapé pendant 1 an et demi... et cela a été le déclic. Dès qu'il a commencé à aller mieux, ils se sont dit qu'ils devaient partir. S'ils ne le faisaient pas maintenant, ils ne le feraient jamais. Ils approchaient de la trentaine.
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