Trending Misterio
iVoox
Descargar app Subir
iVoox Podcast & radio
Descargar app gratis
Podcast Traverser La Frontière
Podcast Traverser La Frontière
Podcast

Podcast Traverser La Frontière a2e2e

126
41

Interview de français qui ont décidés de vivre à l’étranger, par Michael Pinatton 6q213m

Interview de français qui ont décidés de vivre à l’étranger, par Michael Pinatton

126
41
TLF 106 : Une famille explore l’Afrique de l’Ouest en camion (14 mois de road-trip)
TLF 106 : Une famille explore l’Afrique de l’Ouest en camion (14 mois de road-trip)
Envie de découvrir l’Afrique de l’Ouest ? En camion ? En famille ? Tout est possible ! Dans cette interview, retrouvez Gaëtan qui nous raconte son périple en famille qui l’a mené depuis sa Belgique natale jusqu’au fin fond de l’Afrique de l’Ouest. 14 mois en camion pour un voyage inoubliable. Écoutez tout de suite l’épisode (1H07) : Épisode #106 sur le road-trip en famille à la découverte de l’Afrique de l’Ouest : Voyager en famille, ce n’est pas si simple. Alors, partir en camion et qui plus est en Afrique de l’Ouest, je tire mon chapeau ! Car il s’agit d’une région oubliée du tourisme et pas facile d’accès à priori. Épisode complémentaire : Vivre dans un van en famille Gaëtan, sa femme Marianne et ses 3 enfants (Diego, Noam et Ben) ont donc voyagé durant 14 mois à bord de leur camion pour une sacrée aventure. Voici la carte de leur parcours : Dans cette interview, on discute : Des raisons de ce voyage Le choix du camion et combien il a coûté Les changements lors de l’arrivée en Afrique noire Le quotidien des enfants À quoi ressemblait l’accueil des gens Le rôle de la religion dans le voyage Un gros point sur la sécurité de la région et pays traversés Les apprentissages après ce voyage grand voyage Les liens de l’épisode : Site Internet Nodimages Facebook de Nodimages Instagram de Nodimages Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 1H07 et vous pouvez l’écouter : Sur Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android), Deezer ou Spotify. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Voyager en Afrique de l’Ouest et en famille : Le résumé écrit de l’interview À venir… Merci d’avoir écouté l’épisode #106 du podcast ! Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode du podcast de Traverser La Frontière. Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael
Viajes y lugares 5 años
0
0
32
01:07:27
TLF 106 : Une famille explore l’Afrique de l’Ouest en camion (14 mois de road-trip)
TLF 106 : Une famille explore l’Afrique de l’Ouest en camion (14 mois de road-trip)
Envie de découvrir l’Afrique de l’Ouest ? En camion ? En famille ? Tout est possible ! Dans cette interview, retrouvez Gaëtan qui nous raconte son périple en famille qui l’a mené depuis sa Belgique natale jusqu’au fin fond de l’Afrique de l’Ouest. 14 mois en camion pour un voyage inoubliable. Écoutez tout de suite l’épisode (1H07) : Épisode #106 sur le road-trip en famille à la découverte de l’Afrique de l’Ouest : Voyager en famille, ce n’est pas si simple. Alors, partir en camion et qui plus est en Afrique de l’Ouest, je tire mon chapeau ! Car il s’agit d’une région oubliée du tourisme et pas facile d’accès à priori. Épisode complémentaire : Vivre dans un van en famille Gaëtan, sa femme Marianne et ses 3 enfants (Diego, Noam et Ben) ont donc voyagé durant 14 mois à bord de leur camion pour une sacrée aventure. Voici la carte de leur parcours : Dans cette interview, on discute : Des raisons de ce voyage Le choix du camion et combien il a coûté Les changements lors de l’arrivée en Afrique noire Le quotidien des enfants À quoi ressemblait l’accueil des gens Le rôle de la religion dans le voyage Un gros point sur la sécurité de la région et pays traversés Les apprentissages après ce voyage grand voyage Les liens de l’épisode : Site Internet Nodimages Facebook de Nodimages Instagram de Nodimages Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 1H07 et vous pouvez l’écouter : Sur Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android), Deezer ou Spotify. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Voyager en Afrique de l’Ouest et en famille : Le résumé écrit de l’interview Gaëtan est belge et vit à Liège depuis toujours. Il a 37 ans et son travail est de répondre aux appels d’urgence. Marianne est institutrice et a 37 ans. Ils sont ensemble depuis 20 ans. Ils ont 3 enfants : Diego (12 ans), Noan (9 ans) et Ben (4 ans). La ion du voyage Ils ont déjà fait un voyage en couple en Amérique du Sud en sac à dos en 2006. Puis en 2013, ils ont rallié Buenos Aires à New York en pickup en famille. Et là, ils sont partis pendant 14 mois en Afrique de l’ouest, dans un camion et la famille au complet. 3 beaux voyages en 10 ans ! Lorsqu’ils sont revenus de leur premier voyage, Gaetan et Marianne ont décidé de fonder une famille et prévoyaient déjà de voyager avec leurs enfants dans le futur. Leur expérience en Amérique du Sud fut réussie, puis ils sont revenus pour mettre de l’argent de côté. Ils ont choisi d’aller dans un autre continent. Pourquoi l’Afrique de l’Ouest ? Pour ne pas faire de shipping (envoyer le véhicule par mer) et partir de la maison. Partie du monde intéressante pour comprendre le monde et la réalité. Langue française pour faciliter les échanges. Accès à la mer une grande partie du voyage. Peu de familles qui y vont, destination rare, envie d’être original. Ils avaient prévu 14 mois de voyage en tout. Mise en disponibilité, pause carrière, congés parentaux : melting pot des possibilités de carrière pour avoir le temps de partir. Itinéraire Parti de Belgique, ils ont traversé la et l’Espagne. Beaucoup de temps au Maroc, traversée de la Mauritanie. Puis en Afrique de l’Ouest : Sénégal, Gambie, Guinée-Conakry, Cote d’Ivoire, Ghana, Togo, Bénin, Burkina Faso, Mali. Puis remonter vers le nord par le Maroc et le Portugal. Le camion Choix du camion : avoir de l’espace pour y vivre dedans avoir un 4×4 pour aller où ils le souhaitent niveau budget, sans trop d’électronique facilité de réparation en Afrique Ils ont choisi un camion de pompier Renault de 1983. La cabine était déjà aménagée, mais pas pour les enfants. Gaëtan a fait la menuiserie : 3 lits superposés, espaces de rangement…, house, tenture, moustiquaire, électricité. Prix du camion à l’achat : 30 000€ + Aménagement et les 4 pneus : 5 000€ Une fois revenus en Belgique, ils veulent revendre leur camion. Il aimerait que ce camion parte vers une famille qui veut voyager pour de nouveaux projets. Découverte de L’Afrique de l’Ouest Ils ne connaissaient pas du tout l’Afrique avant d’y aller. Premières impressions en arrivant au Sénégal : Chaleur et humidité. Au niveau de la langue, ça reparle français au Sénégal et il a aussi appris quelques mots de wolof, l’une des langues locales. Par contre pour le restant du voyage, ils se sont aperçus que même si le français était la langue officielle, beaucoup de gens ne la parlaient pas. Il y a des choses qu’ils ne connaissaient pas comme la diaspora libanaise en Afrique de l’Ouest ou l’importance de la religion musulmane. Gaëtan souhaitait partir avec ses enfants pour leur ouvrir l’esprit et la présence de l’islam a permis de comprendre des choses. D’ailleurs, il trouve que le meilleur âge des enfants pour voyager est de 3/4 ans : il ne s’ennuie jamais et se fait des copains immédiatement. Son grand avait 11 ans et il avait tendance à plus s’ennuyer lors de ce voyage. Même s’il a pu faire beaucoup d’activités ! Par exemple lorsqu’il sortait un ballon de foot, il y avait 25 enfants qui venaient jouer dans la minute. En ce qui concerne l’école, ils ont suivi l’équivalent du CNED en . Jusqu’au Sénégal, ils ont croisé pas mal de gens qui voyageaient en véhicule, mais après… ils ont été « seuls » pendant 6 mois (au niveau tourisme). Par contre, ils n’ont jamais été seuls vis-à-vis des locaux. « Nous avions beau être au milieu de rien, il était certain que quelqu’un allait sortir de derrière un buisson ! » Il y a des gens partout. Ils veulent en savoir plus sur eux. Et parfois même la nuit ils voulaient rester avec eux. D’ailleurs, une fois qu’ils sont arrivés en Europe et en Espagne, ils se sont rendu compte que plus personne ne leur disait bonjour. Alors qu’en Afrique de l’Ouest les « salutations » prenaient beaucoup de temps, c’est presque une coutume. La Guinée Conakry est un pays qui a marqué Gaëtan. Tout d’abord par l’état des routes, qui était catastrophique par rapport aux pays voisins. Il n’ont pas le franc CFA, alors il se retrouvait avec des énormes liasses de billets. Pays très beau, avec un peu de montagnes. Pays avec plein de ressources, mais très mal exploité. C’est un pays avec énormément de potentiel, mais qui est dans un état compliqué. Tous les jours il y avait des coupures d’électricité. La sécurité en Afrique de l’Ouest Le Burkina Faso connait aussi une situation intéressante, car il est généralement traversé par les voyageurs. Mais au fil du voyage, la situation s’est dégradée avec les « points rouges » qui se sont multipliés, au niveau sécuritaire. Cela supprime le tourisme et cela peut être dommageable… Dans certains endroits, les locaux n’avaient plus vu de « blancs » depuis plus de 6 mois. Au niveau sécuritaire, ils n’ont eu aucun problème dans tous les pays. Ils n’ont même pas payé un policier pour corruption, outre une amende de 8€. Par contre, ils sont és proche de zones à problèmes. Au Burkina Faso, il a eu des attaques envers des policiers. Au nord du Bénin (parc de la Pendjari), il y a eu un enlèvement de 2 Français. Gaëtan s’est toujours demandé s’il y avait un risque avant d’aller quelque part… « On n’est pas des têtes brulées, on a des enfants, etc » Bien souvent, tout s’est très bien é, même dans les endroits potentiellement risqués. Les gens étaient contents de voir la famille venir. Après, il y a des régions qu’ils ont traversées plus rapidement que d’autres, comme au sud du Mali. Concernant la Mauritanie, c’est le seul pays où la situation s’est améliorée au niveau officiel durant le voyage. Ils ont traversé le pays sans aucun problèmes. Le voyage et l’apprentissage Il y a eu énormément de rencontres durant ce voyage. Beaucoup de personnes voulaient embarquer avec eux dans le voyage. Mais surtout, ils ont remarqué l’envie de cette population d’Afrique de l’Ouest de venir en Europe, en pensant y trouver l’eldorado. Gaëtan a remarqué le parallèle lors de leur voyage en Amérique, car en Amérique latine beaucoup de personnes voulaient se rendre aux États-Unis. Mais une fois là-bas, ils ont vu beaucoup de travailleurs latinos qui voulaient eux, rentrer au pays. Même si cela était compliqué à expliquer, il tentait de dire à ces personnes que tout n’était pas rose en Europe non plus lorsqu’on arrive en tant qu’immigrant. Eh oui… on a une chance terrible de pouvoir voyager comme on le souhaite en Europe. C’est une discussion qu’il a eue à multiple reprise avec les populations africaines. Apprentissages : choses pratiques, culinaires saisir des choses du monde dans lequel on vit l’histoire des pays on se débrouille avec rien où se trouvent les ressources La seule chose qu’on comprend : le constat est compliqué, la terre ne tourne pas tout à faire ronde. Concernant les enfants, ils sont extrêmement ouverts et ont un respect pour les gens qui sont différents. Par contre, ses enfants réagissent différemment selon l’âge et le plus grand prend un peu le contrepied de ce voyage en étant attiré par des choses plus matérielles. Ou qui a besoin de plus d’indépendance. Pour l’instant, ils sont surtout dans une phase de digestion. Le plus important au final, c’est de er du temps en famille. « J’ai vu grandir mes enfants, vraiment. Au jour le jour pendant 14 mois. » Il a eu des moments de joies, mais aussi difficiles, de doutes, parfois d’ennui, mais ils étaient ensemble. Mot de la fin C’est une région du monde qui fait peur. Mais moi je ne l’oublierai jamais cette région. On a rencontré plein de gens intéressants et bienveillants. C’est une partie du monde qui n’est pas toujours drôle à vivre pour les populations. J’ai envie que ce soit une région qui continue d’être visitée, car elle en vaut la peine. Il y a de plus en plus de famille, sur la route, attirées par ce genre d’aventure. Je ne peux que les encourager parce que ça fait du bien, ça ouvre les yeux. C’est un investissement pour l’avenir, pour l’éducation des enfants. Foncez pour ceux qui hésitent. Et profitez pour ceux qui sont sur la route, car la vie normale, elle revient vite. Sauter le pas, vous ne risquez rien. Merci d’avoir écouté l’épisode #106 du podcast ! Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode du podcast de Traverser La Frontière. Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael
Viajes y lugares 5 años
0
0
12
01:07:27
TLF 105 : Reprendre une activité de chiens de traineaux en Laponie suédoise
TLF 105 : Reprendre une activité de chiens de traineaux en Laponie suédoise
Envie de vous installer en Laponie ? Ou même d’avoir votre entreprise de chiens de traineaux ? Alexandra et Cédric l’ont fait ! Dans cette interview, retrouvez Alexandra qui nous raconte son aventure qui m’a menée des Alpes françaises jusqu’au fin fond de la Suède. Écoutez tout de suite l’épisode (1H) : Épisode #105 sur l’expatriation en Laponie suédoise : Qui n’a jamais rêvé de la Laponie, ses forêts, ses aurores boréales et ses territoires vierges à perte de vue ? Moi si ! Alors en attendant d’y mettre les pieds, j’ai interviewé Alexandra qui est partie vivre au nord de la Suède avec son compagnon Cédric. En 2017, ils ont repris une entreprise qui propose des activités de chiens de traineaux et vivent heureux avec leur meute dans un environnement où la nature règne en maitre. Dans cette interview, on discute : Des raisons de l’expatriation des Alpes à la Suède Du déménagement avec leurs 16 chiens De l’adaptation la vie en Laponie De la vie quotidienne, surtout en hiver Comment est composée leur meute de chiens Le cout de la vie sur place Des conseils si vous voulez vous lancer Les liens de l’épisode : Site Laponie Mush Facebook de Laponie Mush Instagram de Laponie Mush Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 1H et vous pouvez l’écouter : Sur Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android), Deezer ou Spotify. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Installation en Laponie : Le résumé écrit de l’interview L’hiver a déjà commencé en Laponie ! Il neige alors qu’il est tout juste début novembre. Alexandra se trouve dans le nord de la Suède, à 130KM de Luleå et 100KM en dessous du cercle polaire arctique. Elle vit à 25K du premier village, qui possède 500 habitants. Alexandre se trouve donc avec son compagnon et sa meute de 26 chiens au milieu de la forêt. Par le miracle de la technologie, ils ont Internet par satellite ! Présentation Cédric était déjà musher en et avait 16 chiens. Alexandra travaillait dans l’hôtellerie. Cela faisait 7 ans qu’ils vivaient en Haute-Savoie. Ils avaient comme projet commun d’ouvrir une maison d’hôtes avec des activités de chiens de traineaux. Le projet n’a pas pu se réaliser en et ils ont commencé à regarder à l’étranger. Ils se sont vite tournés vers la Suède. Ils ne se sont pas établis en Haute-Savoie, car il n’y a pas tout le temps de la neige et les prix de l’immobilier sont très élevés. Ils ont repris une entreprise existante, créée par un couple de Français. Après 6 ans d’activités, ils cherchaient quelqu’un pour reprendre le flambeau. Ils sont tombés par hasard sur l’annonce pour Laponie Mush et tout correspondait : isolement, chenil pour les chiens, activités pour recevoir les hôtes. Ils ont vu l’annonce en juin et après un gros déménagement de leur matériel et de leurs chiens, ils se sont installés le 1er aout. Leur entourage était enthousiaste sur leur décision : « vous êtes jeunes, il faut vous lancer ! » Et certains de leurs amis ont pu venir les voir en Suède depuis. L’aventure Laponiemush a commencé l’été 2017. L’installation en Suède Il y a tout d’abord eu un gros chantier de réorganisation pour l’espace de vie des chiens et de leur chenil. La maison quant à elle était habitable de suite. Il y avait ensuite un important travail de repérages des environs et des pistes : connaitre les itinéraires pour l’activité touristique et aménager les sentiers pour qu’ils soient praticables. Ils se rendent rapidement compte de l’importance de la nature et sa connaissance, car ils sont très isolés. Et sont obligés de s’adapter aux conditions climatiques. En Haute-Savoie, il y avait toujours du monde autour de soi. En Laponie, leur premier voisin habite à 5KM ! Malgré leur isolement, l’activité touristique génère du mouvement et il y a toujours du monde chez eux pendant les 6 mois d’hiver. La saison d’hiver commence en octobre pour se terminer en avril. Ils reçoivent 4/6 personnes par semaine et sont toujours en activité. Ils ont aussi développé des séjours d’été pour avoir des gens plus souvent. Finalement, ils n’ont que quelques mois dans l’année où ils sont vraiment seuls. Les journées en Laponie suédoise C’est vrai qu’on voit parfois l’aventure toute belle, toute rose, mais parfois les choses sont compliquées. L’isolation, la langue suédoise, etc. Voici la journée type en hiver : Lever 6H30 Réallumer la chaudière et remettre du bois Préparation du petit-déjeuner Vers 8H Nettoyage du chenil et donner la soupe aux chiens Ensuite accueil et petit déjeuner consistant. Préparation des équipements. 10H : départ pour les activités Chiens de traineaux, randonnées raquette Il y a une forte proximité avec les guides, car les groupes sont très petits. 13H : retour et déjeuner Puis la luminosité baisse, car il n’y a que 3/4H de lumière par jour. Après-midi : temps libre pour les clients et continuer le boulot pour Alexandra (préparer autres activités, déneigement…) Puis préparation du diner. Temps libre vers 17H puis nourrir les chiens. Ensuite, diner à 19H. Et enfin préparation de la journée suivante, le suivi des emails, la communication, etc. C’est intense et s’ajoute à cela, les conditions climatiques où les températures peuvent descendre à -30°. Mais vu qu’ils ont tout le temps des clients et des choses à faire, cela se fait sans trop de soucis. Mais c’est vrai que si tu n’as pas d’activités ou d’intérêts à allers dehors, l’hiver doit être extrêmement long… Une vie de ion avec les chiens Après l’hiver, ils apprécient les mois d’avril et de mai où ils peuvent se reposer. À savoir que durant l’hiver, ils ne sont pas tous seuls. Certaines personnes les aident à faire tourner l’activité touristique : un handler (aide au musher) présent toute la saison et des volontaires (atteler les chiens, travail à la maison, préparer les repas, les activités…) qui restent des durées plus courtes. Meute : 26 chiens, alaskan huskies. Croisement entre le siberian husky, indian dog, pointer ou d’autres races. C’est une race créée pour le traineau à chiens, car ils sont endurants, performants et assez rapides. Ils sont aussi utilisés pour les courses. Ils peuvent parcourir jusqu’à 70KM. Le budget pour entretenir et nourrir ces chiens est énorme et la livraison de croquettes se fait en palettes ! 700kilos de croquettes permet de nourrir la meute pour seulement 1 mois ! Monter une structure en Suède est assez simple istrativement. À savoir que l’imposition est élevée, de 35/40%. Pour le moment, Alexandra et Cédric sont vraiment dans l’optique de vivre de leur ion et ça fonctionne bien. C’est un grand plus, qu’ils peuvent ensuite partager ! Leurs vies personnelles et professionnelles sont imbriquées l’une dans l’autre. D’ailleurs les clients veulent aussi découvrir la vie de musher, leur quotidien, leur style de vie en Laponie. Conseils À prendre en compte : aimer les chiens, car c’est le quotidien. Structure touristique = avoir des notions dans le tourisme et un gout prononcé pour l’accueil des personnes. Le côté relationnel est très important. L’Avenir Rythme très intense. Dur de se voir plus de 10 ans à faire cela. Au moins 5/7 ans de prévu, à voir ensuite, notamment selon la santé. Retrouvez plus d’infos sur leur site Internet : https://www.laponiemush.com/ Merci d’avoir écouté l’épisode #105 du podcast ! Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode du podcast de Traverser La Frontière. Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael
Viajes y lugares 5 años
0
0
18
01:00:56
TLF 105 : Reprendre une activité de chiens de traineaux en Laponie suédoise
TLF 105 : Reprendre une activité de chiens de traineaux en Laponie suédoise
Envie de vous installer en Laponie ? Ou même d’avoir votre entreprise de chiens de traineaux ? Alexandra et Cédric l’ont fait ! Dans cette interview, retrouvez Alexandra qui nous raconte son aventure qui l’a menée des Alpes françaises jusqu’au fin fond de la Suède. Écoutez tout de suite l’épisode (1H) : Épisode #105 sur l’expatriation en Laponie suédoise : Qui n’a jamais rêvé de la Laponie, ses forêts, ses aurores boréales et ses territoires vierges à perte de vue ? Moi si ! Alors en attendant d’y mettre les pieds, j’ai interviewé Alexandra qui est partie vivre au nord de la Suède avec son compagnon Cédric. En 2017, ils ont repris une entreprise qui propose des activités de chiens de traineaux et vivent heureux avec leur meute dans un environnement où la nature règne en maitre. Dans cette interview, on discute : Des raisons de l’expatriation des Alpes à la Suède Du déménagement avec leurs 16 chiens De l’adaptation la vie en Laponie De la vie quotidienne, surtout en hiver Comment est composée leur meute de chiens Le cout de la vie sur place Des conseils si vous voulez vous lancer Les liens de l’épisode : Site Laponie Mush Facebook de Laponie Mush Instagram de Laponie Mush Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 1H et vous pouvez l’écouter : Sur Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android), Deezer ou Spotify. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Installation en Laponie : Le résumé écrit de l’interview L’hiver a déjà commencé en Laponie ! Il neige alors qu’il est tout juste début novembre. Alexandra se trouve dans le nord de la Suède, à 130KM de Luleå et 100KM en dessous du cercle polaire arctique. Elle vit à 25K du premier village, qui possède 500 habitants. Alexandre se trouve donc avec son compagnon et sa meute de 26 chiens au milieu de la forêt. Par le miracle de la technologie, ils ont Internet par satellite ! Présentation Cédric était déjà musher en et avait 16 chiens. Alexandra travaillait dans l’hôtellerie. Cela faisait 7 ans qu’ils vivaient en Haute-Savoie. Ils avaient comme projet commun d’ouvrir une maison d’hôtes avec des activités de chiens de traineaux. Le projet n’a pas pu se réaliser en et ils ont commencé à regarder à l’étranger. Ils se sont vite tournés vers la Suède. Ils ne se sont pas établis en Haute-Savoie, car il n’y a pas tout le temps de la neige et les prix de l’immobilier sont très élevés. Ils ont repris une entreprise existante, créée par un couple de Français. Après 6 ans d’activités, ils cherchaient quelqu’un pour reprendre le flambeau. Ils sont tombés par hasard sur l’annonce pour Laponie Mush et tout correspondait : isolement, chenil pour les chiens, activités pour recevoir les hôtes. Ils ont vu l’annonce en juin et après un gros déménagement de leur matériel et de leurs chiens, ils se sont installés le 1er aout. Leur entourage était enthousiaste sur leur décision : « vous êtes jeunes, il faut vous lancer ! » Et certains de leurs amis ont pu venir les voir en Suède depuis. L’aventure Laponiemush a commencé l’été 2017. L’installation en Suède Il y a tout d’abord eu un gros chantier de réorganisation pour l’espace de vie des chiens et de leur chenil. La maison quant à elle était habitable de suite. Il y avait ensuite un important travail de repérages des environs et des pistes : connaitre les itinéraires pour l’activité touristique et aménager les sentiers pour qu’ils soient praticables. Ils se rendent rapidement compte de l’importance de la nature et sa connaissance, car ils sont très isolés. Et sont obligés de s’adapter aux conditions climatiques. En Haute-Savoie, il y avait toujours du monde autour de soi. En Laponie, leur premier voisin habite à 5KM ! Malgré leur isolement, l’activité touristique génère du mouvement et il y a toujours du monde chez eux pendant les 6 mois d’hiver. La saison d’hiver commence en octobre pour se terminer en avril. Ils reçoivent 4/6 personnes par semaine et sont toujours en activité. Ils ont aussi développé des séjours d’été pour avoir des gens plus souvent. Finalement, ils n’ont que quelques mois dans l’année où ils sont vraiment seuls. Les journées en Laponie suédoise C’est vrai qu’on voit parfois l’aventure toute belle, toute rose, mais parfois les choses sont compliquées. L’isolation, la langue suédoise, etc. Voici la journée type en hiver : Lever 6H30 Réallumer la chaudière et remettre du bois Préparation du petit-déjeuner Vers 8H Nettoyage du chenil et donner la soupe aux chiens Ensuite accueil et petit déjeuner consistant. Préparation des équipements. 10H : départ pour les activités Chiens de traineaux, randonnées raquette Il y a une forte proximité avec les guides, car les groupes sont très petits. 13H : retour et déjeuner Puis la luminosité baisse, car il n’y a que 3/4H de lumière par jour. Après-midi : temps libre pour les clients et continuer le boulot pour Alexandra (préparer autres activités, déneigement…) Puis préparation du diner. Temps libre vers 17H puis nourrir les chiens. Ensuite, diner à 19H. Et enfin préparation de la journée suivante, le suivi des emails, la communication, etc. C’est intense et s’ajoute à cela, les conditions climatiques où les températures peuvent descendre à -30°. Mais vu qu’ils ont tout le temps des clients et des choses à faire, cela se fait sans trop de soucis. Mais c’est vrai que si tu n’as pas d’activités ou d’intérêts à allers dehors, l’hiver doit être extrêmement long… Une vie de ion avec les chiens Après l’hiver, ils apprécient les mois d’avril et de mai où ils peuvent se reposer. À savoir que durant l’hiver, ils ne sont pas tous seuls. Certaines personnes les aident à faire tourner l’activité touristique : un handler (aide au musher) présent toute la saison et des volontaires (atteler les chiens, travail à la maison, préparer les repas, les activités…) qui restent des durées plus courtes. Meute : 26 chiens, alaskan huskies. Croisement entre le siberian husky, indian dog, pointer ou d’autres races. C’est une race créée pour le traineau à chiens, car ils sont endurants, performants et assez rapides. Ils sont aussi utilisés pour les courses. Ils peuvent parcourir jusqu’à 70KM. Le budget pour entretenir et nourrir ces chiens est énorme et la livraison de croquettes se fait en palettes ! 700kilos de croquettes permet de nourrir la meute pour seulement 1 mois ! Monter une structure en Suède est assez simple istrativement. À savoir que l’imposition est élevée, de 35/40%. Pour le moment, Alexandra et Cédric sont vraiment dans l’optique de vivre de leur ion et ça fonctionne bien. C’est un grand plus, qu’ils peuvent ensuite partager ! Leurs vies personnelles et professionnelles sont imbriquées l’une dans l’autre. D’ailleurs les clients veulent aussi découvrir la vie de musher, leur quotidien, leur style de vie en Laponie. Conseils À prendre en compte : aimer les chiens, car c’est le quotidien. Structure touristique = avoir des notions dans le tourisme et un gout prononcé pour l’accueil des personnes. Le côté relationnel est très important. L’Avenir Rythme très intense. Dur de se voir plus de 10 ans à faire cela. Au moins 5/7 ans de prévu, à voir ensuite, notamment selon la santé. Retrouvez plus d’infos sur leur site Internet : https://www.laponiemush.com/ Merci d’avoir écouté l’épisode #105 du podcast ! Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode du podcast de Traverser La Frontière. Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael
Viajes y lugares 5 años
0
0
8
01:00:56
TLF 104 : De l’Alaska à Ushuaïa à vélo, la folle aventure en amoureux
TLF 104 : De l’Alaska à Ushuaïa à vélo, la folle aventure en amoureux
Un voyage à vélo à travers toute l’Amérique, ça vous parle ? Ça peut paraitre un peu fou… mais ils l’ont fait ! Dans cette interview, retrouvez Sophie et Jérémy qui reviennent tout juste d’une aventure incroyable : 28 000 KM à vélo entre l’Alaska et la Patagonie. Écoutez tout de suite l’épisode (1H02) : Épisode #104 sur l’incroyable voyage : Alaska/Patagonie à vélo Depuis mon aventure Paris/Téhéran à vélo, je suis encore plus iratif des personnes qui s’embarquent dans de longues aventures… Et là 2 ans et 3 mois à traverser l’Amérique du nord au sud : chapeau ! « On ne voulait pas faire de bébé tout de suite, alors on s’est dit qu’il fallait qu’on se lance une autre aventure » Voilà une bonne raison de partir ! Alors Sophie et Jérémy ont parcouru 28 000 kilomètres depuis le nord de l’Alaska jusqu’au sud de la Patagonie. Il y a eu des hauts, des bas, mais surtout des souvenirs inoubliables. Dans cette interview, on discute : De la genèse de cette aventure La préparation Leur budget total et le financement Leurs péripéties sur la route Les efforts dantesques dans la cordillère des Andes L’effet d’un tel voyage sur un couple De rouler durant un hiver enneigé Les leçons tirées de cette aventure Leurs conseils si vous envisagez un voyage à vélo Les liens de l’épisode : Le blog de l’aventure Chaine YouTube de l’aventure Facebook de l’aventure Instagram de l’aventure Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 1H02 et vous pouvez l’écouter : Sur Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android), Deezer ou Spotify. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Alaska/Patagonie à vélo : Le résumé écrit de l’interview Sophie et Jérémy sont revenus de leur voyage le 8 septembre 2019. Après l’hiver en Patagonie, ils arrivent dans l’hiver européen et en sont plutôt contents. Ils comptent même s’installer en Savoie, au cœur des Alpes ! Sophie a 30 ans. Elle est journaliste et ionnée de voyage et du déement de soi. Elle a beaucoup voyagé seule et aime parcourir des zones géographiques à la force de son corps. Jérémy a 31 ans et n’a pas vraiment de profession en particulier. Il a fait beaucoup de choses ! Il a travaillé dans le commerce, en activités saisonnières, muscher au Canada… Il a commencé la randonnée à 14 ans, a beaucoup voyagé, notamment une traversée de l’Europe à pied. Alaska/Patagonie à vélo : 2 ans et 3 mois pour 28 000 km Sophie et Jérémy avaient l’envie de créer un projet ensemble, notamment vers le voyage. « On ne voulait pas faire de bébé tout de suite, alors on s’est dit qu’il fallait qu’on se lance une autre aventure » En regardant un planisphère, ils ont remarqué qu’ils n’étaient jamais allés en Amérique du Sud. Puis l’idée s’est étendue au continent américain dans son ensemble. D’Alaska au sud de l’Argentine, l’idée semblait logique. Ne voulant pas le faire à pied, en raison du temps qu’il aurait fallu pour tout parcourir, ils ont opté pour le vélo. Un peu plus rapide et respectueux de la nature. Jérémy avait fait quelques voyages à vélo auparavant, organisé à l’arrache et avec des vélos pas vraiment adaptés ! Pour Sophie, c’était son tout premier voyage à vélo. Même si elle partait confiance, Sophie s’est vite rendu compte qu’elle « ne savait pas faire de vélo ! » Il y a eu 1 an et demi entre la décision de partir et l’actuel départ du voyage. Avec pas mal de préparation logistique, de recherche de partenaires et d’économies d’argent. Budget du voyage : 30 000€ à 2 pour 2 ans. 1/3 : économies 1/3 : partenariat et dons matériels 1/3 : dons à leur association À savoir que c’est un budget personnalisé, selon leurs besoins. Cela peut être beaucoup plus ou beaucoup moins selon les envies de chacun. Le départ d’Alaska Ils sont partis de Prudhoe Bay (Deadhorse) sur les rives de l’océan arctique. Au mois de juin à -10 degrés. Au bout d’une semaine, Sophie a eu un accident. Après une mauvaise rencontre avec un camion, elle se casse la figure et se casse l’humérus droit (épaule) et subit un traumatisme crânien. Ils ont dû s’arrêter 1 mois et demi dans leur voyage, à Fairbanks. Une fois reparti du lieu de l’accident, c’était le renouveau. Ils sont sortis grandis de cette expérience difficile. « On a eu une force incroyable qui est entrée en nous et qui ne nous a jamais quittés du voyage » Ils descendent jusqu’aux Rocheuses sans trop de soucis, puis ils arrivent à Columbia Icefield où l’hiver était déjà arrivé à 2200 mètres d’altitude. Avec des températures négatives et de la neige. Aux USA, ils ont descendu toute la côte et sont arrivés à Tijuana 9 mois après leur départ d’Alaska. Lorsqu’ils ent le mur entre les États-Unis et le Mexique, tout change. Déjà au niveau culinaire avec une explosion de saveur. Niveau culturel, il y a beaucoup plus d’histoire en Amérique latine. Au niveau de l’architecture, c’est plus joli, coloré, traditionnel. Pour Sophie, son taco préféré est celui au chorizo. Pour Jérémy, il garde des souvenirs contrastés, car il est tombé malade. Mais il a bien aimé les ceviches. Ensuite, la traversée de l’Amérique centrale fut assez difficile. Au Guatemala, ils ont eu l’éruption du volcan El Fuego. Plus de 300 morts. Dur émotionnellement, car ils sont és juste à côté. Au Salvador et Honduras, il n’y a pas eu de soucis, car ils ont longé la côte Pacifique. Par contre, c’est devenu chaud au Nicaragua et ils ont dû traverser le pays en pleine insurrection. Pas de nourriture dans les supermarchés, pas d’essence… le pays était paralysé. Morts tous les jours, car les paramilitaires avaient le droit de tirer à balles réelles sur les manifestants. Ils ont tout de même continué, se sont renseignés et ont beaucoup parlé avec les locaux pour connaitre l’itinéraire à suivre. Ils ont été bien accueillis par les gens. De toute manière, ils avaient vraiment envie de le faire à vélo, sans prendre les transports. Au final, ils ont traversé le pays en seulement 5 jours avant d’arriver au Costa Rica. Arrivée en Amérique du Sud Du Panama, ils ont pris un voilier jusqu’en Colombie. 500$ pour 5 jours de traversée via les iles San Blas. C’est deux fois plus cher que l’avion, mais il faut savoir qu’il est possible d’avoir une bonne réduction avec quelques compagnies de bateaux. En arrivant en Colombie, ils ont eu 800km de plaine puis un beau jour a débarqué la montagne avec un premier col à 3500 mètres. L’entrée dans les Andes. À partir de là, ils se sont engagés dans la cordillère des Andes pour une année. Ils ont choisi l’option compliquée. Mais peu à peu, le corps s’habitue à l’altitude. Ils ont quand même décidé de se délester de 10kg chacun à cette période. Heureusement, les montées étaient progressives. Les paysages eux aussi changent radicalement. Au Pérou et en Bolivie, ils ont fait 2 cols à près de 5000m d’altitude. « Plus on avançait dans notre voyage, plus on aimait la montée » Le plus dur était surement l’Équateur où il y avait de gros pourcentages, notamment à 19%. Ce pays était le plus corsé niveau montagnes, car ils ne savent pas faire de routes. Sans lacets et tout droit. Les souvenirs les plus difficiles en vélo viennent de là-bas. En descendant de l’Altiplano bolivien, ils ont fait une halte à San Pedro d’Atacama, avant d’arriver en Argentine. En roulant dans la plaine, ils ont senti se rapprocher Ushuaïa. Notamment sur la carte. Malgré tout, les distances restent énormes ! Ils ont reé les Andes pour longer la carretera australe au Chili. Puis l’hiver est arrivé progressivement, avant d’être entouré de neige ! La Patagonie en hiver Ils n’ont jamais eu la sensation de vouloir abandonner durant ce voyage, même lorsque c’était difficile. Ils étaient dans l’acceptation de tout et de la difficulté. « Quoi qu’il arrive, on va y arriver » En voyant tout le chemin parcouru, ils ne se voyaient pas lâcher alors qu’ils étaient bientôt au bout, même s’il restait des milliers de kilomètres. D’ailleurs, ils recommandent la Patagonie en hiver à n’importe qui. Il faut juste avoir le bon équipement. La Patagonie enneigée, c’est d’abord beaucoup de plénitude. La neige a la capacité d’insonoriser tout ce qu’il y a autour de toi. Il y a un calme et un silence, mélange avec le bruit de la nature. L’hiver, c’est aussi un défi : « est-ce qu’on mérite vraiment notre arrivée à Ushuaïa ? » Excitant de devoir traverser ces montagnes enneigées, de faire nos propres traces. Ils étaient de plus en plus calmes, contemplatifs proches de l’arrivée. La Patagonie, c’était aussi de la pluie et du vent. Avant d’arriver à Ushuaïa, ils commençaient à se remémorer nos deux ans de voyage. Et devenaient hyperactif mentalement. Au niveau du couple, ce fut une expérience très enrichissante à tous points de vue. Tu redécouvres l’autre personne durant un tel voyage. Cela permet aussi de construire une équipe : se er, faire les bons choix ensemble, des compromis. « Ce qui nous a sauvés, c’est la communication » Savoir se parler, se dire les choses, ne pas avoir de tabous. On vit ensemble 24/24. On dépend l’un de l’autre pour notre survie. On apprend à connaitre la personne qu’on aime, mais dans un contexte hors de sa zone de confort. Comme un autre voyage dans le voyage. Les apprentissages Il faudrait une vie pour prendre du recul et c’est toujours compliqué de tirer leçons, surtout après seulement 1 mois de retour. Le premier enseignement, c’est que l’humain est profondément bon. Peu importe où tu vas, si tu fais l’effort d’aller vers l’autre, il ira vers toi. C’est en fait plein de petites leçons apprises sur le chemin. Et à la fin, on se sent évoluer. Sophie a appris à être minimaliste. Quand elle est rentrée en , elle s’est rendu compte qu’elle avait beaucoup trop de vêtements. Elle en a donné la moitié à des associations. Le message qui reste important pour Sophie et Jérémy, c’est : « croyez en vos rêves ». Tous les rêves sont réalisables dans l’absolu, dans le respect de l’autre et de la nature. Les conseils Vérifier des centaines de fois ses sacoches et supprimer les choses qui ne sont pas utiles de manière mensuelle. On se surprend dans la difficulté. Il ne faut pas avoir peur de tenter quelque chose qui parait difficile. Le mental est au-dessus du physique. Sophie s’est surprise à faire des choses qu’elle pensait irréalisables. Niveau matériel, on apprend en faisant. Et on peut partir avec n’importe quel vélo. Il faut aussi faire des erreurs, c’est comme ça qu’on apprend ! Sinon, emmener un tapis pour le cul ! Prends un petit tapis thermarest, mais juste pour les fesses. Exemple ici. De retour en , ils vont faire un tour à vélo de toutes les écoles qui les ont suivies durant le voyage. Puis, ils vont surement se poser pour réaliser un documentaire, voire un livre. Mot de la fin Amour. Vivez à fond, vivez vos rêves. Partagez l’amour, c’est ça qu’il nous faut. Merci d’avoir écouté l’épisode #104 du podcast ! Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode du podcast de Traverser La Frontière. Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael
Viajes y lugares 5 años
0
0
25
01:02:23
TLF 104 : De l’Alaska à Ushuaïa à vélo, la folle aventure en amoureux
TLF 104 : De l’Alaska à Ushuaïa à vélo, la folle aventure en amoureux
Un voyage à vélo à travers toute l’Amérique, ça vous parle ? Ça peut paraitre un peu fou… mais ils l’ont fait ! Dans cette interview, retrouvez Sophie et Jérémy qui reviennent tout juste d’une aventure incroyable : 28 000 KM à vélo entre l’Alaska et la Patagonie. Écoutez tout de suite l’épisode (1H02) : Épisode #104 sur l’incroyable voyage : Alaska/Patagonie à vélo Depuis mon aventure Paris/Téhéran à vélo, je suis encore plus iratif des personnes qui s’embarquent dans de longues aventures… Et là 2 ans et 3 mois à traverser l’Amérique du nord au sud : chapeau ! « On ne voulait pas faire de bébé tout de suite, alors on s’est dit qu’il fallait qu’on se lance une autre aventure » Voilà une bonne raison de partir ! Alors Sophie et Jérémy ont parcouru 28 000 kilomètres depuis le nord de l’Alaska jusqu’au sud de la Patagonie. Il y a eu des hauts, des bas, mais surtout des souvenirs inoubliables. Dans cette interview, on discute : De la genèse de cette aventure La préparation Leur budget total et le financement Leurs péripéties sur la route Les efforts dantesques dans la cordillère des Andes L’effet d’un tel voyage sur un couple De rouler durant un hiver enneigé Les leçons tirées de cette aventure Leurs conseils si vous envisagez un voyage à vélo Les liens de l’épisode : Le blog de l’aventure Chaine YouTube de l’aventure Facebook de l’aventure Instagram de l’aventure À savoir que Sophie et Jérémy organisent une chouette campagne de crowdfunding pour leur documentaire, toutes les infos ici. Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 1H02 et vous pouvez l’écouter : Sur Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android), Deezer ou Spotify. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Alaska/Patagonie à vélo : Le résumé écrit de l’interview Sophie et Jérémy sont revenus de leur voyage le 8 septembre 2019. Après l’hiver en Patagonie, ils arrivent dans l’hiver européen et en sont plutôt contents. Ils comptent même s’installer en Savoie, au cœur des Alpes ! Sophie a 30 ans. Elle est journaliste et ionnée de voyage et du déement de soi. Elle a beaucoup voyagé seule et aime parcourir des zones géographiques à la force de son corps. Jérémy a 31 ans et n’a pas vraiment de profession en particulier. Il a fait beaucoup de choses ! Il a travaillé dans le commerce, en activités saisonnières, muscher au Canada… Il a commencé la randonnée à 14 ans, a beaucoup voyagé, notamment une traversée de l’Europe à pied. Alaska/Patagonie à vélo : 2 ans et 3 mois pour 28 000 km Sophie et Jérémy avaient l’envie de créer un projet ensemble, notamment vers le voyage. « On ne voulait pas faire de bébé tout de suite, alors on s’est dit qu’il fallait qu’on se lance une autre aventure » En regardant un planisphère, ils ont remarqué qu’ils n’étaient jamais allés en Amérique du Sud. Puis l’idée s’est étendue au continent américain dans son ensemble. D’Alaska au sud de l’Argentine, l’idée semblait logique. Ne voulant pas le faire à pied, en raison du temps qu’il aurait fallu pour tout parcourir, ils ont opté pour le vélo. Un peu plus rapide et respectueux de la nature. Jérémy avait fait quelques voyages à vélo auparavant, organisé à l’arrache et avec des vélos pas vraiment adaptés ! Pour Sophie, c’était son tout premier voyage à vélo. Même si elle partait confiante, Sophie s’est vite rendu compte qu’elle « ne savait pas faire de vélo ! » Il y a eu 1 an et demi entre la décision de partir et l’actuel départ du voyage. Avec pas mal de préparation logistique, de recherche de partenaires et d’économies d’argent. Budget du voyage : 30 000€ à 2 pour 2 ans. 1/3 : économies 1/3 : partenariat et dons matériels 1/3 : dons à leur association À savoir que c’est un budget personnalisé, selon leurs besoins. Cela peut être beaucoup plus ou beaucoup moins selon les envies de chacun. Le départ d’Alaska Ils sont partis de Prudhoe Bay (Deadhorse) sur les rives de l’océan arctique. Au mois de juin à -10 degrés. Au bout d’une semaine, Sophie a eu un accident. Après une mauvaise rencontre avec un camion, elle se casse la figure et se casse l’humérus droit (épaule) et subit un traumatisme crânien. Ils ont dû s’arrêter 1 mois et demi dans leur voyage, à Fairbanks. Une fois reparti du lieu de l’accident, c’était le renouveau. Ils sont sortis grandis de cette expérience difficile. « On a eu une force incroyable qui est entrée en nous et qui ne nous a jamais quittés du voyage » Ils descendent jusqu’aux Rocheuses sans trop de soucis, puis ils arrivent à Columbia Icefield où l’hiver était déjà arrivé à 2200 mètres d’altitude. Avec des températures négatives et de la neige. Aux USA, ils ont descendu toute la côte et sont arrivés à Tijuana 9 mois après leur départ d’Alaska. Lorsqu’ils ent le mur entre les États-Unis et le Mexique, tout change. Déjà au niveau culinaire avec une explosion de saveur. Niveau culturel, il y a beaucoup plus d’histoire en Amérique latine. Au niveau de l’architecture, c’est plus joli, coloré, traditionnel. Pour Sophie, son taco préféré est celui au chorizo. Pour Jérémy, il garde des souvenirs contrastés, car il est tombé malade. Mais il a bien aimé les ceviches. Ensuite, la traversée de l’Amérique centrale fut assez difficile. Au Guatemala, ils ont eu l’éruption du volcan El Fuego. Plus de 300 morts. Dur émotionnellement, car ils sont és juste à côté. Au Salvador et Honduras, il n’y a pas eu de soucis, car ils ont longé la côte Pacifique. Par contre, c’est devenu chaud au Nicaragua et ils ont dû traverser le pays en pleine insurrection. Pas de nourriture dans les supermarchés, pas d’essence… le pays était paralysé. Morts tous les jours, car les paramilitaires avaient le droit de tirer à balles réelles sur les manifestants. Ils ont tout de même continué, se sont renseignés et ont beaucoup parlé avec les locaux pour connaitre l’itinéraire à suivre. Ils ont été bien accueillis par les gens. De toute manière, ils avaient vraiment envie de le faire à vélo, sans prendre les transports. Au final, ils ont traversé le pays en seulement 5 jours avant d’arriver au Costa Rica. Arrivée en Amérique du Sud Du Panama, ils ont pris un voilier jusqu’en Colombie. 500$ pour 5 jours de traversée via les iles San Blas. C’est deux fois plus cher que l’avion, mais il faut savoir qu’il est possible d’avoir une bonne réduction avec quelques compagnies de bateaux. En arrivant en Colombie, ils ont eu 800km de plaine puis un beau jour a débarqué la montagne avec un premier col à 3500 mètres. L’entrée dans les Andes. À partir de là, ils se sont engagés dans la cordillère des Andes pour une année. Ils ont choisi l’option compliquée. Mais peu à peu, le corps s’habitue à l’altitude. Ils ont quand même décidé de se délester de 10kg chacun à cette période. Heureusement, les montées étaient progressives. Les paysages eux aussi changent radicalement. Au Pérou et en Bolivie, ils ont fait 2 cols à près de 5000m d’altitude. « Plus on avançait dans notre voyage, plus on aimait la montée » Le plus dur était surement l’Équateur où il y avait de gros pourcentages, notamment à 19%. Ce pays était le plus corsé niveau montagnes, car ils ne savent pas faire de routes. Sans lacets et tout droit. Les souvenirs les plus difficiles en vélo viennent de là-bas. En descendant de l’Altiplano bolivien, ils ont fait une halte à San Pedro d’Atacama, avant d’arriver en Argentine. En roulant dans la plaine, ils ont senti se rapprocher Ushuaïa. Notamment sur la carte. Malgré tout, les distances restent énormes ! Ils ont reé les Andes pour longer la carretera australe au Chili. Puis l’hiver est arrivé progressivement, avant d’être entouré de neige ! La Patagonie en hiver Ils n’ont jamais eu la sensation de vouloir abandonner durant ce voyage, même lorsque c’était difficile. Ils étaient dans l’acceptation de tout et de la difficulté. « Quoi qu’il arrive, on va y arriver » En voyant tout le chemin parcouru, ils ne se voyaient pas lâcher alors qu’ils étaient bientôt au bout, même s’il restait des milliers de kilomètres. D’ailleurs, ils recommandent la Patagonie en hiver à n’importe qui. Il faut juste avoir le bon équipement. La Patagonie enneigée, c’est d’abord beaucoup de plénitude. La neige a la capacité d’insonoriser tout ce qu’il y a autour de toi. Il y a un calme et un silence, mélange avec le bruit de la nature. L’hiver, c’est aussi un défi : « est-ce qu’on mérite vraiment notre arrivée à Ushuaïa ? » Ils sentaient l’excitation de devoir traverser ces montagnes enneigées, de faire leurs propres traces. Ils étaient de plus en plus calmes, contemplatifs proches de l’arrivée. La Patagonie, c’était aussi de la pluie et du vent. Avant d’arriver à Ushuaïa, ils commençaient à se remémorer les deux aannées de voyage. Et devenaient hyperactif mentalement. Au niveau du couple, ce fut une expérience très enrichissante à tous points de vue. Tu redécouvres l’autre personne durant un tel voyage. Cela permet aussi de construire une équipe : se er, faire les bons choix ensemble, des compromis. « Ce qui nous a sauvés, c’est la communication » Savoir se parler, se dire les choses, ne pas avoir de tabous. On vit ensemble 24/24. On dépend l’un de l’autre pour notre survie. On apprend à connaitre la personne qu’on aime, mais dans un contexte hors de sa zone de confort. Comme un autre voyage dans le voyage. Les apprentissages Il faudrait une vie pour prendre du recul et c’est toujours compliqué de tirer leçons, surtout après seulement 1 mois de retour. Le premier enseignement, c’est que l’humain est profondément bon. Peu importe où tu vas, si tu fais l’effort d’aller vers l’autre, il ira vers toi. C’est en fait plein de petites leçons apprises sur le chemin. Et à la fin, on se sent évoluer. Sophie a appris à être minimaliste. Quand elle est rentrée en , elle s’est rendu compte qu’elle avait beaucoup trop de vêtements. Elle en a donné la moitié à des associations. Le message qui reste important pour Sophie et Jérémy, c’est : « croyez en vos rêves ». Tous les rêves sont réalisables dans l’absolu, dans le respect de l’autre et de la nature. Les conseils Vérifier des centaines de fois ses sacoches et supprimer les choses qui ne sont pas utiles de manière mensuelle. On se surprend dans la difficulté. Il ne faut pas avoir peur de tenter quelque chose qui parait difficile. Le mental est au-dessus du physique. Sophie s’est surprise à faire des choses qu’elle pensait irréalisables. Niveau matériel, on apprend en faisant. Et on peut partir avec n’importe quel vélo. Il faut aussi faire des erreurs, c’est comme ça qu’on apprend ! Sinon, emmener un tapis pour le cul ! Prends un petit tapis thermarest, mais juste pour les fesses. Exemple ici. De retour en , ils vont faire un tour à vélo de toutes les écoles qui les ont suivies durant le voyage. Puis, ils vont surement se poser pour réaliser un documentaire, voire un livre. Mot de la fin Amour. Vivez à fond, vivez vos rêves. Partagez l’amour, c’est ça qu’il nous faut. Merci d’avoir écouté l’épisode #104 du podcast ! Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode du podcast de Traverser La Frontière. Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael
Viajes y lugares 5 años
0
0
7
01:02:23
TLF 103 : 5 Belles expériences comme Fille au pair en Europe
TLF 103 : 5 Belles expériences comme Fille au pair en Europe
Tenté(e) par une expérience de fille/garçon au pair ? C’est un excellent choix pour vivre à l’étranger, mais il faut quand même savoir 2,3 trucs… Dans cette interview, retrouvez Maëlys qui a vécu 5 expériences comme fille au pair en Allemagne, Grèce, Italie et Autriche. Écoutez tout de suite l’épisode (56 min) : Épisode #103 sur les expériences de fille au pair de Maëlys Gagner de l’argent à l’étranger, ne pas avoir de frais, apprendre une langue, découvrir une nouvelle culture : voici quelques avantages à devenir fille/garçon au pair. Pour la première fois dans le podcast, on aborde le sujet en profondeur ! Maëlys a commencé sa « carrière » d’au pair avec une année à Berlin en Allemagne. Puis elle a alterné entre ses études et d’autres expériences à l’étranger. Dans cette interview, on discute : Des raisons de sa première expérience au pair Comment elle a trouvé les familles Ça veut dire quoi exactement être fille au pair Comment s’est déroulée l’alternance entre études et fille au pair Son ressenti sur ses 5 expériences en Europe Les avantages et inconvénients d’être au pair Les conseils si vous souhaitez devenir au pair Les liens de l’épisode : Blog de Maëlys Aupairworld.com Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 56 minutes et vous pouvez l’écouter : Sur Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android), Deezer ou Spotify. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Fille au pair en Europe : Le résumé écrit de l’interview Maëlys a fait des études de droit et c’est durant toutes ces années qu’elle a fait de multiples expériences au pair. Actuellement, elle fait un stage avec le festival du film francophone à Tübingen et donne des cours de français. Elle a commencé ses études de droit en 2010 à Nantes. Sa première année ne lui a pas trop plus. Et elle a trouvé une annonce d’une famille franco-allemande qui cherchait une au pair pendant 1 an. Après quelques échanges, elle a décidé de partir à Berlin redre cette famille. Il n’y a pas eu de soucis avec sa famille ou ses amis. Elle a trouvé l’annonce de la famille sur le site OFAJ et elle a pu rencontrer la famille un weekend avant son départ. Au pair, c’est quoi ? On ne peut pas le faire dans son pays d’origine. Tu travailles au sein de la famille : s’occuper des enfants principalement quand les parents ne sont pas là. En ajoutant le côté culturel, de parler sa langue ou de découvrir le pays. Il n’y a pas de salaire, mais de l’argent de poche. Et il y a d’autres avantages : paiement du transport, assurance maladie, cours de langues, etc. Elle a é 11 mois à Berlin avec sa famille. Elle connaissait déjà un peu la ville et possédait un bon niveau d’allemand. Elle a emménagé pratiquement en même temps que la famille et s’est rapidement mise au travail, car l’école reprenait en aout. L’été suivant, elle voulait aller en Grèce et s’est dit qu’elle pourrait peut-être trouver une famille là-bas. En une soirée, elle a trouvé une famille sur Internet. Par contre, c’est un peu différent d’être « au pair estival » et être « au pair à l’année ». Durant les vacances, tu t’occupes des enfants toute la journée. Maëlys ait beaucoup de temps à enseigner le français aux 3 enfants. Ensuite, elle est retournée à l’université de Nantes pour poursuivre sa licence. L’été suivant, elle a trouvé une famille en Italie, car elle souhaitait apprendre l’italien. Là-bas elle parlait un mélange d’anglais, d’italien et de français. Elle est restée 1 mois et demi. Elle a fait sa troisième année à l’université, puis est repartie l’été suivant dans la même famille en Grèce. Ses expériences au pair ne l’ont pas empêché de suivre ses études, car elle vivait chez ses parents et avait une bourse. Après son Master 1, une famille autrichienne l’a é et elle est partie 1 an en Autriche pour une nouvelle expérience de fille au pair. Elle a pu en profiter pour voyager en Europe. Maëlys s’est toujours senti à l’aise à jongler entre les études et les expériences d’au pair. Mais en Autriche, elle s’est quand même décidée à terminer ses études en faisant un Master 2. Elle a opté pour un Master de droit comparé à Strasbourg. Même si elle a mis plus de temps, elle a fini ses études et ses expériences à l’étranger l’ont beaucoup aidé, notamment au niveau des langues et de sa « débrouillardise ». Trouver une famille au pair Il existe des agences de placement au pair. Souvent payant. Souvent la famille qui paye, parfois premier mois de salaire retiré. Elle a utilisé le site Aupairworld pour presque toutes ses expériences. Seules les familles payent. Il faut répondre à un questionnaire, qui te permet ensuite d’avoir des relations avec des familles, qui aboutit par un entretien par Skype. Pas de souci de visa, car elle est restée en Europe. Sinon, la famille aide pour les formalités. Il y a un contrat avec la famille, avec le nombre d’heures à effectuer, les tâches, avantages en nature, règles de préavis, etc. Contrat pas obligatoire, mais c’est préférable. En terme d’heures de travail, cela va de 20H à 30H, selon les situations. Même si c’est plutôt 20H. Pour la rémunération, cela varie entre 200€ et 600€ par mois. En Allemagne, elle gagnait 300€, en Grèce 600€, en Italie 200€, en Autriche 450€. Avantages : Découvrir le pays et apprendre la langue. Se découvrir avec de nouvelles situations, gagner en confiance. Rencontrer des personnes d’autres pays. Inconvénients : Il faut être hyper flexible, notamment en terme d’éducation des enfants. Elle n’a pas eu le mal du pays, mais certains l’ont. Il faut être assez débrouillard. Conseils : Sympa de choisir entre les pays, mais le plus important : feeling avec la famille. La famille, c’est le quotidien, si tu ne t’entends pas avec eux, l’année va mal se er. Si ça se e mal, il ne faut pas rester. Il est prévu dans les contrats que l’on peut s’arrêter. Après la fin de ses études, Maëlys a réalisé un SVE d’un an (écouter une interview sur le SVE) en Slovaquie. Elle a suivi une formation pour être animatrice franco-allemande, mais elle s’est aperçue que les « colonies de vacances » ce n’était pas pour elle. Là, elle fait un stage comme traductrice. Et elle va donner des cours de français. Objectif : partir en Nouvelle-Zélande en 2020. Mot de la fin : Allez y tentez ! Mieux vaut tenter que de regretter. Merci d’avoir écouté l’épisode #103 du podcast ! Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode du podcast de Traverser La Frontière. Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael
Viajes y lugares 5 años
0
0
19
56:19
TLF 103 : 5 Belles expériences comme Fille au pair en Europe
TLF 103 : 5 Belles expériences comme Fille au pair en Europe
Tenté(e) par une expérience de fille/garçon au pair ? C’est un excellent choix pour vivre à l’étranger, mais il faut quand même savoir 2,3 trucs… Dans cette interview, retrouvez Maëlys qui a vécu 5 expériences comme fille au pair en Allemagne, Grèce, Italie et Autriche. Écoutez tout de suite l’épisode (56 min) : Épisode #103 sur les expériences de fille au pair de Maëlys Gagner de l’argent à l’étranger, ne pas avoir de frais, apprendre une langue, découvrir une nouvelle culture : voici quelques avantages à devenir fille/garçon au pair. Pour la première fois dans le podcast, on aborde le sujet en profondeur ! Maëlys a commencé sa « carrière » d’au pair avec une année à Berlin en Allemagne. Puis elle a alterné entre ses études et d’autres expériences à l’étranger. Dans cette interview, on discute : Des raisons de sa première expérience au pair Comment elle a trouvé les familles Ça veut dire quoi exactement être fille au pair Comment s’est déroulée l’alternance entre études et fille au pair Son ressenti sur ses 5 expériences en Europe Les avantages et inconvénients d’être au pair Les conseils si vous souhaitez devenir au pair Les liens de l’épisode : Blog de Maëlys Aupairworld.com Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 56 minutes et vous pouvez l’écouter : Sur Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android), Deezer ou Spotify. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Fille au pair en Europe : Le résumé écrit de l’interview Maëlys a fait des études de droit et c’est durant toutes ces années qu’elle a fait de multiples expériences au pair. Actuellement, elle fait un stage avec le festival du film francophone à Tübingen et donne des cours de français. Elle a commencé ses études de droit en 2010 à Nantes. Sa première année ne lui a pas trop plus. Et elle a trouvé une annonce d’une famille franco-allemande qui cherchait une au pair pendant 1 an. Après quelques échanges, elle a décidé de partir à Berlin redre cette famille. Il n’y a pas eu de soucis avec sa famille ou ses amis. Elle a trouvé l’annonce de la famille sur le site OFAJ et elle a pu rencontrer la famille un weekend avant son départ. Au pair, c’est quoi ? On ne peut pas le faire dans son pays d’origine. Tu travailles au sein de la famille : s’occuper des enfants principalement quand les parents ne sont pas là. En ajoutant le côté culturel, de parler sa langue ou de découvrir le pays. Il n’y a pas de salaire, mais de l’argent de poche. Et il y a d’autres avantages : paiement du transport, assurance maladie, cours de langues, etc. Elle a é 11 mois à Berlin avec sa famille. Elle connaissait déjà un peu la ville et possédait un bon niveau d’allemand. Elle a emménagé pratiquement en même temps que la famille et s’est rapidement mise au travail, car l’école reprenait en aout. L’été suivant, elle voulait aller en Grèce et s’est dit qu’elle pourrait peut-être trouver une famille là-bas. En une soirée, elle a trouvé une famille sur Internet. Par contre, c’est un peu différent d’être « au pair estival » et être « au pair à l’année ». Durant les vacances, tu t’occupes des enfants toute la journée. Maëlys ait beaucoup de temps à enseigner le français aux 3 enfants. Ensuite, elle est retournée à l’université de Nantes pour poursuivre sa licence. L’été suivant, elle a trouvé une famille en Italie, car elle souhaitait apprendre l’italien. Là-bas elle parlait un mélange d’anglais, d’italien et de français. Elle est restée 1 mois et demi. Elle a fait sa troisième année à l’université, puis est repartie l’été suivant dans la même famille en Grèce. Ses expériences au pair ne l’ont pas empêché de suivre ses études, car elle vivait chez ses parents et avait une bourse. Après son Master 1, une famille autrichienne l’a é et elle est partie 1 an en Autriche pour une nouvelle expérience de fille au pair. Elle a pu en profiter pour voyager en Europe. Maëlys s’est toujours senti à l’aise à jongler entre les études et les expériences d’au pair. Mais en Autriche, elle s’est quand même décidée à terminer ses études en faisant un Master 2. Elle a opté pour un Master de droit comparé à Strasbourg. Même si elle a mis plus de temps, elle a fini ses études et ses expériences à l’étranger l’ont beaucoup aidé, notamment au niveau des langues et de sa « débrouillardise ». Trouver une famille au pair Il existe des agences de placement au pair. Souvent payant. Souvent la famille qui paye, parfois premier mois de salaire retiré. Elle a utilisé le site Aupairworld pour presque toutes ses expériences. Seules les familles payent. Il faut répondre à un questionnaire, qui te permet ensuite d’avoir des relations avec des familles, qui aboutit par un entretien par Skype. Pas de souci de visa, car elle est restée en Europe. Sinon, la famille aide pour les formalités. Il y a un contrat avec la famille, avec le nombre d’heures à effectuer, les tâches, avantages en nature, règles de préavis, etc. Contrat pas obligatoire, mais c’est préférable. En terme d’heures de travail, cela va de 20H à 30H, selon les situations. Même si c’est plutôt 20H. Pour la rémunération, cela varie entre 200€ et 600€ par mois. En Allemagne, elle gagnait 300€, en Grèce 600€, en Italie 200€, en Autriche 450€. Avantages : Découvrir le pays et apprendre la langue. Se découvrir avec de nouvelles situations, gagner en confiance. Rencontrer des personnes d’autres pays. Inconvénients : Il faut être hyper flexible, notamment en terme d’éducation des enfants. Elle n’a pas eu le mal du pays, mais certains l’ont. Il faut être assez débrouillard. Conseils : Sympa de choisir entre les pays, mais le plus important : feeling avec la famille. La famille, c’est le quotidien, si tu ne t’entends pas avec eux, l’année va mal se er. Si ça se e mal, il ne faut pas rester. Il est prévu dans les contrats que l’on peut s’arrêter. Après la fin de ses études, Maëlys a réalisé un SVE d’un an (écouter une interview sur le SVE) en Slovaquie. Elle a suivi une formation pour être animatrice franco-allemande, mais elle s’est aperçue que les « colonies de vacances » ce n’était pas pour elle. Là, elle fait un stage comme traductrice. Et elle va donner des cours de français. Objectif : partir en Nouvelle-Zélande en 2020. Mot de la fin : Allez y tentez ! Mieux vaut tenter que de regretter. Merci d’avoir écouté l’épisode #103 du podcast ! Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode du podcast de Traverser La Frontière. Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael
Viajes y lugares 5 años
0
0
6
56:19
TLF 102 : L’histoire d’une expatriation ratée au Portugal
TLF 102 : L’histoire d’une expatriation ratée au Portugal
Envie de vous installer au Portugal ? Réfléchissez-y à deux fois avant de prendre la décision ! Dans cette interview, retrouvez Violaine qui après quelques années en Irlande du Nord a décidé de s’installer au Portugal pendant 1 an. Vous allez découvrir les raisons de cette nouvelle expatriation, les difficultés qu’elle a rencontrées, la réalité sur place et son bilan globalement négatif. Écoutez tout de suite l’épisode (48 min) : Épisode #102 sur l’expatriation au Portugal de Violaine On s’imagine parfois l’expatriation comme un petit paradis, loin de chez soi. Et le Portugal fait partie de ces pays qui font rêver plus d’un Français : un doux climat, la plage, coût de la vie plus bas, la chaleur de ses habitants, etc. Mais voyager au Portugal ou vivre au Portugal… ce n’est pas la même histoire. Violaine s’est installée dans le nord du Portugal avec son cont et son enfant avec pour objectif d’y rester durablement. Un an après, elle a décidé de quitter le pays après une expérience décevante. Dans cette interview, on discute : Des raisons de son installation au Portugal À quoi ressemble la vie sur place Des difficultés pour se loger correctement à bon prix Des différences entre l’Irlande et le Portugal Tous les petits trucs qui l’ont déçu au quotidien Les complications pour travailler comme freelance Des choses à réfléchir avant de s’expatrier Sa prochaine destination d’expatriation Les liens de l’épisode : Blog de Violaine Son article bilan sur le Portugal Son livre sur l’Irlande du Nord 10 conseils indispensables si vous voulez vivre à l’étranger Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 48 minutes et vous pouvez l’écouter : Sur Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android), Deezer ou Spotify. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : S’expatrier 1 an au Portugal : Le résumé écrit de l’interview Au moment de l’interview, Violaine se trouvait encore au Portugal. Il y a 10 ans, elle commençait ses études à l’université (La Rochelle). Elle a pu travailler à l’étranger : ile de la Réunion, Chine, Canada, Islande. Elle a vécu 2 ans en Estonie. Puis elle a opté pour l’Irlande à la fin. Actuellement, cela fait 1 an qu’elle vit au Portugal et elle travaille à son compte dans le marketing digital (rédaction ou traduction). Avant le Portugal, elle a vécu avec son cont pendant 5 ans à Belfast, avec une situation confortable. Quitter l’Irlande pour le Portugal Vilaine a quitté l’Irlande pour des raisons personnelles et professionnelles, sans compter le Brexit qui aurait pu affecter leurs activités. Il y avait aussi le contexte du conflit en Irlande du Nord avec les mentalités de séparation qui sont restées, notamment au niveau des écoles catholiques/protestantes. Son cont étant Portugais, ils sont partis au Portugal avec l’idée en tête d’un pays où il fait bon vivre. Ils se sont d’abord installés dans la région de Porto à Vila Verde, près de Braga. Puis à Guimarães. Avant de partir, Violaine ne parlait pas un mot de portugais, mais elle était hyper motivée. Elle a pris des cours et s’est améliorée, même si elle ne maitrise pas vraiment la langue. Au début, elle s’est retrouvée face à un choc culturel et des choses auxquelles elle ne s’attendait pas. Elle est arrivée en août et il faisait très chaud, près de 40°. Elle a été confrontée à pas mal de soucis en arrivant. Elle n’a pas trouvé la population locale hyper charmante et accueillante comme on a pu lui vendre. Les gens n’avaient pas de respect pour elle ou sa famille. Elle a eu beaucoup de problèmes de logement : arnaque de l’agence, problèmes d’humidité, vieux appartements. Et sans un logement stable, c’était compliqué de construire et d’avancer. Il faut compter au moins 600€ pour un appartement décent de 3 pièces à Guimarães. Ce qui est plus cher qu’un salaire minimum. À Porto ou Lisbonne, ça sera beaucoup plus cher. Violaine comme son cont travaille en freelance depuis leurs maisons, c’était l’une des raisons pour aller au Portugal. Par contre, le marché des freelances n’est pas très évolué là-bas. En ce qui concerne leurs clients internationaux, le fait de vivre au Portugal n’a pas eu une bonne influence. Elle a eu beaucoup moins de travail, comme si le Portugal avait une mauvaise image. En partant de l’Irlande du Nord, Violaine a fermé ses statuts istratifs et les a rouverts au Portugal. Cela s’est fait assez rapidement. En termes d’istration, c’est d’un niveau similaire à la , pas forcément plus simple. Au final, elle n’a pas réussi à travailler avec des clients portugais qui ne comprenaient pas vraiment le concept de freelance et travail à la maison. Un gros problème d’adaptation Violaine ne s’est pas trop plus au Portugal et n’a pas réussi à s’adapter. « On ne peut pas se plaire partout, ce sont les aléas de l’expatriation. » Elle n’a pas trouvé les gens très accueillants ou respectueux. Elle a enchainé les problèmes de travail, de logement, de papiers. En tant que jeune famille qui tentait de s’insérer au Portugal, cela n’a pas marché. Son cont qui avait quitté le Portugal il y a 7 ans s’est rendu compte que pas grand-chose n’avait changé. La vie locale portugaise n’est pas si simple. Beaucoup de Français s’y installent, mais avec un salaire élevé ou une bonne retraite, ce qui rend la vie plus agréable. Mais vivre comme un local, la vie est difficile. « On a l’impression que tout est difficile au Portugal, qu’il faut se battre un peu pour tout, c’était un sentiment que l’on n’avait pas en Irlande. » Différences entre Irlande et Portugal Facilité de logement Mentalité en Irlande, les gens t’aident plus facilement (Portugais jugent énormément sans te connaitre) Déplacement plus compliqué au Portugal Après, c’est vrai que la population irlandaise est très gentille et accueillante. Elle n’a pas vraiment réussi à se faire des amis sur place, car son expérience ne s’est pas bien déroulée dès le début et elle a vite perdu la motivation d’apprendre le portugais. Violainea plus d’amis expatriés. Le Portugal reste un pays magnifique et c’est idéal pour le tourisme. Il y a beaucoup d’activités et de choses à faire. On y mange très bien. « er ses vacances au Portugal et vivre au Portugal, ce sont deux choses bien différentes. » Avant de s’expatrier, il est important de faire une liste de ce qui est important pour soi, car on a tous une idée de la qualité de vie différente, des centres d’intérêt différents. Pour Violaine, ce qui est important : le logement situation financière météo gastronomie marché du travail, salaire culture, sorties loisirs Il faut se renseigner sur tout ça en amont. Violaine voit le Portugal comme un pays où il fait bon y vivre si on est retraité, jeunes à Lisbonne. Le pays peut plaire à certaines personnes. Toute expatriation est bonne à prendre et même si l’expérience était mauvaise, Violaine a pu apprendre et n’a pas de regrets. Elle a permis de se rendre de ce qu’elle voulait vraiment. Un retour en Irlande Violaine a donc décidé de repartir en Irlande et de s’installer à Sligo, dans le nord-ouest du pays. Là-bas, elle trouve les gens beaucoup plus ouverts, même dans les coins un peu reculés. Les Irlandais sont ouverts d’esprit. Violaine se voit vivre en Irlande pour un bon moment. Par contre, elle ne se voit pas revenir en , outre pour les vacances. Expatriation apporte beaucoup de choses : apprendre à s’adapter rapidement à différentes situations, Ouverture d’esprit différente. C’est toujours une super expérience de s’expatrier, même pour un an. Ne serait-ce que pour apprendre une nouvelle langue, de voir comment cela marche ailleurs. Violaine a écrit un livre l’année dernière : Irlande du Nord: Incontournables & Itinéraires À cheval entre un guide et un carnet de voyage. Livre tout public : pratique pour organiser un voyage, ou pour en savoir plus sur l’Irlande du Nord. 80 incontournables, les lieux à voir absolument. Plein de photos, adresses, expériences à vivre. Merci d’avoir écouté l’épisode #102 du podcast ! Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode du podcast de Traverser La Frontière. Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael
Viajes y lugares 5 años
0
0
14
48:57
TLF 102 : L’histoire d’une expatriation ratée au Portugal
TLF 102 : L’histoire d’une expatriation ratée au Portugal
Envie de vous installer au Portugal ? Réfléchissez-y à deux fois avant de prendre la décision ! Dans cette interview, retrouvez Violaine qui après quelques années en Irlande du Nord a décidé de s’installer au Portugal pendant 1 an. Vous allez découvrir les raisons de cette nouvelle expatriation, les difficultés qu’elle a rencontrées, la réalité sur place et son bilan globalement négatif. Écoutez tout de suite l’épisode (48 min) : Épisode #102 sur l’expatriation au Portugal de Violaine On s’imagine parfois l’expatriation comme un petit paradis, loin de chez soi. Et le Portugal fait partie de ces pays qui font rêver plus d’un Français : un doux climat, la plage, coût de la vie plus bas, la chaleur de ses habitants, etc. Mais voyager au Portugal ou vivre au Portugal… ce n’est pas la même histoire. Violaine s’est installée dans le nord du Portugal avec son cont et son enfant avec pour objectif d’y rester durablement. Un an après, elle a décidé de quitter le pays après une expérience décevante. Dans cette interview, on discute : Des raisons de son installation au Portugal À quoi ressemble la vie sur place Des difficultés pour se loger correctement à bon prix Des différences entre l’Irlande et le Portugal Tous les petits trucs qui l’ont déçu au quotidien Les complications pour travailler comme freelance Des choses à réfléchir avant de s’expatrier Sa prochaine destination d’expatriation Les liens de l’épisode : Blog de Violaine Son article bilan sur le Portugal Son livre sur l’Irlande du Nord 10 conseils indispensables si vous voulez vivre à l’étranger Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 48 minutes et vous pouvez l’écouter : Sur Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android), Deezer ou Spotify. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : S’expatrier 1 an au Portugal : Le résumé écrit de l’interview Au moment de l’interview, Violaine se trouvait encore au Portugal. Il y a 10 ans, elle commençait ses études à l’université (La Rochelle). Elle a pu travailler à l’étranger : ile de la Réunion, Chine, Canada, Islande. Elle a vécu 2 ans en Estonie. Puis elle a opté pour l’Irlande à la fin. Actuellement, cela fait 1 an qu’elle vit au Portugal et elle travaille à son compte dans le marketing digital (rédaction ou traduction). Avant le Portugal, elle a vécu avec son cont pendant 5 ans à Belfast, avec une situation confortable. Quitter l’Irlande pour le Portugal Violaine a quitté l’Irlande pour des raisons personnelles et professionnelles, sans compter le Brexit qui aurait pu affecter leurs activités. Il y avait aussi le contexte du conflit en Irlande du Nord avec les mentalités de séparation qui sont restées, notamment au niveau des écoles catholiques/protestantes. Son cont étant Portugais, ils sont partis au Portugal avec l’idée en tête d’un pays où il fait bon vivre. Ils se sont d’abord installés dans la région de Porto à Vila Verde, près de Braga. Puis à Guimarães. Avant de partir, Violaine ne parlait pas un mot de portugais, mais elle était hyper motivée. Elle a pris des cours et s’est améliorée, même si elle ne maitrise pas vraiment la langue. Au début, elle s’est retrouvée face à un choc culturel et des choses auxquelles elle ne s’attendait pas. Elle est arrivée en août et il faisait très chaud, près de 40°. Elle a été confrontée à pas mal de soucis en arrivant. Elle n’a pas trouvé la population locale hyper charmante et accueillante comme on a pu lui vendre. Les gens n’avaient pas de respect pour elle ou sa famille. Elle a eu beaucoup de problèmes de logement : arnaque de l’agence, problèmes d’humidité, vieux appartements. Et sans un logement stable, c’était compliqué de construire et d’avancer. Il faut compter au moins 600€ pour un appartement décent de 3 pièces à Guimarães. Ce qui est plus cher qu’un salaire minimum. À Porto ou Lisbonne, ça sera beaucoup plus cher. Violaine comme son cont travaille en freelance depuis leurs maisons, c’était l’une des raisons pour aller au Portugal. Par contre, le marché des freelances n’est pas très évolué là-bas. En ce qui concerne leurs clients internationaux, le fait de vivre au Portugal n’a pas eu une bonne influence. Elle a eu beaucoup moins de travail, comme si le Portugal avait une mauvaise image. En partant de l’Irlande du Nord, Violaine a fermé ses statuts istratifs et les a rouverts au Portugal. Cela s’est fait assez rapidement. En termes d’istration, c’est d’un niveau similaire à la , pas forcément plus simple. Au final, elle n’a pas réussi à travailler avec des clients portugais qui ne comprenaient pas vraiment le concept de freelance et travail à la maison. Un gros problème d’adaptation Violaine ne s’est pas trop plus au Portugal et n’a pas réussi à s’adapter. « On ne peut pas se plaire partout, ce sont les aléas de l’expatriation. » Elle n’a pas trouvé les gens très accueillants ou respectueux. Elle a enchainé les problèmes de travail, de logement, de papiers. En tant que jeune famille qui tentait de s’insérer au Portugal, cela n’a pas marché. Son cont qui avait quitté le Portugal il y a 7 ans s’est rendu compte que pas grand-chose n’avait changé. La vie locale portugaise n’est pas si simple. Beaucoup de Français s’y installent, mais avec un salaire élevé ou une bonne retraite, ce qui rend la vie plus agréable. Mais vivre comme un local, la vie est difficile. « On a l’impression que tout est difficile au Portugal, qu’il faut se battre un peu pour tout, c’était un sentiment que l’on n’avait pas en Irlande. » Différences entre Irlande et Portugal Facilité de logement Mentalité en Irlande, les gens t’aident plus facilement (Portugais jugent énormément sans te connaitre) Déplacement plus compliqué au Portugal Après, c’est vrai que la population irlandaise est très gentille et accueillante. Elle n’a pas vraiment réussi à se faire des amis sur place, car son expérience ne s’est pas bien déroulée dès le début et elle a vite perdu la motivation d’apprendre le portugais. Violainea plus d’amis expatriés. Le Portugal reste un pays magnifique et c’est idéal pour le tourisme. Il y a beaucoup d’activités et de choses à faire. On y mange très bien. « er ses vacances au Portugal et vivre au Portugal, ce sont deux choses bien différentes. » Avant de s’expatrier, il est important de faire une liste de ce qui est important pour soi, car on a tous une idée de la qualité de vie différente, des centres d’intérêt différents. Pour Violaine, ce qui est important : le logement situation financière météo gastronomie marché du travail, salaire culture, sorties loisirs Il faut se renseigner sur tout ça en amont. Violaine voit le Portugal comme un pays où il fait bon y vivre si on est retraité, jeunes à Lisbonne. Le pays peut plaire à certaines personnes. Toute expatriation est bonne à prendre et même si l’expérience était mauvaise, Violaine a pu apprendre et n’a pas de regrets. Elle a permis de se rendre de ce qu’elle voulait vraiment. Un retour en Irlande Violaine a donc décidé de repartir en Irlande et de s’installer à Sligo, dans le nord-ouest du pays. Là-bas, elle trouve les gens beaucoup plus ouverts, même dans les coins un peu reculés. Les Irlandais sont ouverts d’esprit. Violaine se voit vivre en Irlande pour un bon moment. Par contre, elle ne se voit pas revenir en , outre pour les vacances. Expatriation apporte beaucoup de choses : apprendre à s’adapter rapidement à différentes situations, Ouverture d’esprit différente. C’est toujours une super expérience de s’expatrier, même pour un an. Ne serait-ce que pour apprendre une nouvelle langue, de voir comment cela marche ailleurs. Violaine a écrit un livre l’année dernière : Irlande du Nord: Incontournables & Itinéraires À cheval entre un guide et un carnet de voyage. Livre tout public : pratique pour organiser un voyage, ou pour en savoir plus sur l’Irlande du Nord. 80 incontournables, les lieux à voir absolument. Plein de photos, adresses, expériences à vivre. Merci d’avoir écouté l’épisode #102 du podcast ! Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode du podcast de Traverser La Frontière. Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael
Viajes y lugares 5 años
0
0
7
48:57
TLF 101 : De Bangkok à Paris en 4×4, un road-trip incroyable de 8 mois
TLF 101 : De Bangkok à Paris en 4×4, un road-trip incroyable de 8 mois
Envie d’un road-trip ? De voyager à travers le monde au volant d’un 4×4 ? Dans cette interview, retrouvez Justin qui a réalisé un voyage en 4×4 avec sa copine depuis Bangkok (Thaïlande) jusqu’à Paris. Ce road-trip a duré 8 mois avec plus de 40 000 kilomètres au compteur ! Vous allez découvrir les raisons d’un tel voyage, l’itinéraire emprunté, les joies et galères en chemin, à quoi ressemblait leur quotidien et le budget total de cet incroyable voyage. Écoutez tout de suite l’épisode (59 min) : Épisode #101 sur le voyage en 4×4 de Bangkok à Paris Voyager en van est la grosse tendance depuis quelques années. Nous en avons parlé dans le podcast récemment avec Dana & Stéphane qui ont parcouru l’Amérique du Nord et centrale en van. Mais le voyage en 4×4 tient aussi ses aficionados. Plus petit, plus maniable et surtout tout terrain, il permet d’aller dans les coins les plus reculés de notre planète. Justin et sa copine Bee ont é 8 mois entre la Thaïlande et la à bord de leur 4×4. Avec 11 pays traversés (dont l’Inde, le Pakistan, l’Iran…) et 40 000 kilomètres parcourus, ils ont vécu des aventures complètement folles. Justin nous raconte tout. Dans cette interview, on discute de : La genèse du voyage Pourquoi Justin vivait en Thaïlande Comment il a convaincu sa copine de partir avec lui Son itinéraire et les pays traversés Sa traversée fantôme de la Birmanie L’histoire dramatique qui a failli mettre fin au voyage en Inde Son engouement pour le Pakistan Comment les routiers qui ont sauvé Bee à la frontière Pakistan/Iran Ses conseils pour effectuer un road-trip en 4×4 Son budget total pour ce voyage (dont le prix de la voiture) Les liens de l’épisode : Chaine YouTube de Justin Page Facebook de Justin Instagram de Justin Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 59 minutes et vous pouvez l’écouter : Sur Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android), Deezer ou Spotify. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Road-trip en couple de Paris à Bangkok : Le résumé écrit de l’interview Justin a 24 ans. Il est depuis quelques années YouTube dans la thématique voyage/aventure. Il est développeur web à l’origine, mais a décidé de vivre de sa ion et réaliser des séries voyage. Il revient tout juste d’un voyage dingue : il est parti de Bangkok jusqu’en Normandie. Auparavant, il était expatrié à Bangkok durant 8 mois. Il avait une entreprise de créations d’applications mobiles. Le voyage : Bangkok/Paris en 4×4 But du voyage : rentrer en Normandie avec sa copine thaïlandaise (Bee). Ils ont décidé de er par la route, et non prendre le bateau ou l’avion. Itinéraire : Birmanie, Inde, Népal, Pakistan, Iran, Turquie, Europe. Tout ça en 8 mois. Plus de 40 000 kilomètres parcourus, alors que la distance directe est de 13 000 kilomètres. « En prenant l’avion, on loupe plein de choses » En Thaïlande il avait déjà son 4×4 pour faire des reportages dans les campagnes. Il ne voulait pas abandonner son véhicule. Il a donc choisi de rentrer avec en ! Justin a rencontré Bee (sa copine) pour des raisons professionnelles. Il avait besoin d’une traductrice pour ses reportages. De fil en aiguille, ils se sont mis en couple et lorsqu’il lui a proposé d’aller en en voiture, elle a dit oui sans hésiter. C’est dur de er 8 mois, dans une voiture avec la même personne. Mais au final, ça s’est bien é et ils sont toujours en couple ! Il a aménagé son 4×4 en fonction de ses besoins : ajout d’un matelas, de l’électricité, des tiroirs, etc. Justin possède un permis thaïlandais, ce qui lui permet de conduire dans les pays de l’AESAN. C’est un avantage, car il a pu aller en Birmanie. Il pourrait aussi aller en Chine. Sur les routes d’Asie Dès le début du voyage, il a eu un souci au poste-frontière de la Birmanie, car il y avait des stickers YouTube sur la voiture. Et sur sa chaine, il y a des vidéos qui peuvent être polémiques comme « comment entrer au Cambodge illégalement ». Ils ont réussi à négocier une entrée dans le pays, mais il fallait être escorté. Ils n’avaient pas la liberté de visiter ce qu’ils voulaient, ont dû dormir dans des hôtels non imposés et n’ont fait que rouler. « Entrer en Birmanie avec son propre véhicule est très strict, je n’ai pas l’impression d’avoir visité le pays » Ensuite il est allé en Inde. C’est un pays tellement grand, que d’une province à l’autre, ce n’est plus les mêmes gens, plus la même culture. Il a beaucoup aimé le nord avec les montagnes, mais a trouvé le Rajasthan très agressif. Pour les gens qui voyagent en véhicules, c’est fatigant de camper en Inde, car il y a beaucoup de gens partout, même en plein milieu d’une forêt. Il est impossible de camper tout seul au milieu de la nature. Face à cette « oppression », il est allé au Népal, où il a eu un coup de foudre rapidement. Ils ont retrouvé une nature avec moins d’habitations, mais plus de pollution. Il a été marqué par les déchets laissés par les touristes en altitude. Il a d’ailleurs pris le temps de réaliser un reportage sur le sujet. Le choc positif du Pakistan Il a vu la différence lorsqu’il était dans les montagnes au Pakistan, où il y a beaucoup moins de tourisme. Tout est propre, il y a des poubelles partout. D’ailleurs le Pakistan fut une très bonne surprise. « Le Pakistan est le pays préféré de Bee » Après avoir vécu 2 expériences traumatisantes en Inde, Justin était sceptique quant au Pakistan, avec des préjugés en tête. Il pensait qu’il y aurait des gens de partout, ne pas se sentir accueilli, risque d’attentats ou de vols. Dès qu’ils sont rentrés à Lahore, c’était un choc. Puis ils se sont avancés dans le pays, plus ils ont rencontré des gens accueillants. De l’Inde au Pakistan, la différence était énorme. Ils se sont alors dit qu’ils devaient rester plus longtemps au Pakistan et étendre leurs visas. Ils sont allés à la frontière chinoise dans les montagnes, entourée de sommets à 6000 mètres d’altitude. Ils ont en profité pour se reposer. Le pays était sécurisé. Les gens ont envie d’offrir. C’était un voyage spécial, car il y a tout de même des zones dangereuses et ils avaient parfois des hommes armés avec eux dans la voiture. Ils n’ont eu aucun souci durant le voyage au Pakistan, sauf vers la fin, dans la région du Baloutchistan, près de la frontière afghane et iranienne. Le pays offre une escorte de l’armée aux voyageurs pour atteindre la frontière iranienne. Il y a des checkpoint tous les 20 kilomètres et change de convoi. Vers l’Iran et l’Europe À ce moment, Bee est tombé malade et la problématique était de quitter le Pakistan rapidement pour aller en Iran. Plus les jours aient, plus la situation de Bee empirait, elle avait énormément de fièvre et devenait blanche. Justin a décidé rouler non-stop pour traverser la frontière. Mais il y a eu des soucis avec l’ambassade, il ne s’arrêtait plus aux checkpoints… Il a conduit durant 4 jours dans le désert sans s’arrêter. Il a même dû utiliser des piqures d’adrénaline pour maintenir Bee éveillée. Au final, elle a été soignée en Iran. Elle avait une infection au niveau des reins. Il faut faire attention à la santé et partir avec une assurance voyage, c’est important. Justin a trouvé le pays divisé en deux. Au niveau géographique, il a beaucoup aimé le sud, moins le nord. Puis au niveau de la population, entre les jeunes et les anciennes générations/conservateurs qui veulent maintenir un pays. Iran interdit des choses, les gens veulent le faire ! Justin a rencontré beaucoup de gens qui n’avaient qu’une envie : quitter le pays. La monnaie était très faible en Iran. Durant son mois, il a dépensé seulement 285€. Un plein d’essence lui revenait à 6€, en c’est 125€. « Les jeunes en Iran m’ont beaucoup attristé » Justin a réalisé qu’il avait une vie extraordinaire et la chance d’être français, d’être libre et d’avoir un eport qui permet d’aller partout dans le monde. La Turquie était vraiment, mais une fois en Europe, Justin avait envie de revenir en Normandie. Car il puisait dans des réserves d’argent, puis il était fatigué du voyage et des publications de vidéos hebdomadaires. Le 4×4 était lui aussi dans état lamentable. Il avait hâte de revoir ses proches. Budget du voyage Achat du 4×4 : 5000€ en Thaïlande Nissan Terrano 2 de 1997. Il avait estimé le cout du voyage à 15 000€ pour 2 personnes et 8 mois, tout compris. Avec tous les soucis, ils ont épuisé les 15 000€ à Istanbul. Finalement, ils ont dépensé 17000€. De Bangkok à Paris. Tout compris : visa, douanes, imprévus… En sachant qu’ils auraient pu le faire pour moins cher et se sont fait plaisir, avec notamment un trek de 15 jours au Népal ! Des amis ont réalisé un voyage similaire pour 8000€. Le traumatisme indien… En plus de la galère au Pakistan, un autre évènement a marqué le voyage de Justin et Bee, c’était en Inde… Ils sont allés dans le désert du Thar, dans le Rajashtan. Mais il faisait très chaud, avec 55 degrés. Ils ont cassé leur moteur dans le milieu du désert. Ils ont trouvé refuge dans un village, mais la situation s’est transformée en enfer. De ville en ville, ils ont fait du voiture-stop et se sont retrouvé dans une insécurité totale, c’était comme si était écrit sur leur front : « attaquez-nous, nous sommes très faibles ». Chaque jour, ils se faisaient menacer, piller, attaquer, crever les pneus, couper les freins, vandaliser, etc. Car c’était une « opportunité » pour des villageois de profiter de la situation de faiblesse de Justin et Bee. Ils voulaient clairement récupérer le véhicule. Par contre, Justin ne voulait absolument pas abandonner le 4×4, car il a déposé une caution en entrant dans le pays, avec un carnet de age en douane. Cette caution, sur la valeur du véhicule. En Inde, c’est 150 fois la valeur de la cote argus, au Pakistan, c’est 200 fois. Justin ne voulait pas perdre la caution de 10 000€ du 4×4. Ils se faisaient constamment harceler et voler, et ont décidé de prévenir l’ambassade de . L’ambassade a répondu qu’ils ne pouvaient rien faire, que c’étaient de leur faute, qu’il ne fallait pas aller dans cette zone (listée rouge). Ils ont été sauvés par Instagram, car un youtubeur local a demandé à ses abonnés de les aider. Un homme vivant à Jaipour, à 6H de là, a roulé toute la nuit pour les aider et a trouvé un camion dans lequel ils ont mis la voiture. Ils ont voyagé pendant 144H jusqu’à New Delhi. Ce routier indien n’a même pas demandé de faire payer Justin. À savoir que les 3 pays où Justin s’est senti le moins en sécurité sont : l’Inde avec cette malheureuse expérience, l’Italie où ils se font braquer au couteau et la (tentative de casser le pare-brise, un homme se faire tirer dans la rue, crachat à Marseille). Des routiers extraordinaires Encore avec les routiers… Il y avait énormément de camions à la frontière entre le Pakistan et l’Iran, avec au moins une file de 3km qui n’avançait pas. Et Bee était très malade. Justin a parlé à un routier, qui a appelé tous les autres en leur demandant de laisser é le 4×4. Tous les camions, chargés à bloc se sont mis sur le côté. À la frontière iranienne, il y avait déjà une ambulance, car un routier iranien l’avait appelé. Lorsqu’il a voulu payer, le chauffeur lui dit « les routiers ont déjà payé ». Cette générosité l’a marqué Justin à vie. D’ailleurs, Justin est en train de devenir routier et il e son permis poids lourds ! Le jour de l’interview, Justin a acheté un camion… un camion de pompier. Il n’est pas équipé pour leur prochaine aventure (traversée de l’Afrique en camion). Renault, 11 tonnes, 170 chevaux. Justin a une ion: aller à la rencontre des gens par voie terrestre. Conseils pour faire voyage véhiculé Il faut avoir une bonne base de réserve d’argent Se dire que le voyage est magnifique, mais que cela va être dur. C’est quelque chose de fatigant. Pourquoi faire un tel voyage alors ? « On perd de l’argent, certes, mais cela nous rend plus riches avec les expériences, avec l’aventure. Il ne faut pas voir le voyage comme une dépense de base. Mais un moyen de nous rendre plus riches en émotions. » Le voyage a beaucoup formé Justin et conseille de se lancer. Pour finir, voici une vidéo de Justin sur la vie en 4×4 : Merci d’avoir écouté l’épisode #101 du podcast ! Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode du podcast de Traverser La Frontière. Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael
Viajes y lugares 6 años
0
0
19
59:50
TLF 101 : De Bangkok à Paris en 4×4, un road-trip incroyable de 8 mois
TLF 101 : De Bangkok à Paris en 4×4, un road-trip incroyable de 8 mois
Envie d’un road-trip ? De voyager à travers le monde au volant d’un 4×4 ? Dans cette interview, retrouvez Justin qui a réalisé un voyage en 4×4 avec sa copine depuis Bangkok (Thaïlande) jusqu’à Paris. Ce road-trip a duré 8 mois avec plus de 40 000 kilomètres au compteur ! Vous allez découvrir les raisons d’un tel voyage, l’itinéraire emprunté, les joies et galères en chemin, à quoi ressemblait leur quotidien et le budget total de cet incroyable voyage. Écoutez tout de suite l’épisode (59 min) : Épisode #101 sur le voyage en 4×4 de Bangkok à Paris Voyager en van est la grosse tendance depuis quelques années. Nous en avons parlé dans le podcast récemment avec Dana & Stéphane qui ont parcouru l’Amérique du Nord et centrale en van. Mais le voyage en 4×4 tient aussi ses aficionados. Plus petit, plus maniable et surtout tout terrain, il permet d’aller dans les coins les plus reculés de notre planète. Justin et sa copine Bee ont é 8 mois entre la Thaïlande et la à bord de leur 4×4. Avec 11 pays traversés (dont l’Inde, le Pakistan, l’Iran…) et 40 000 kilomètres parcourus, ils ont vécu des aventures complètement folles. Justin nous raconte tout. Dans cette interview, on discute de : La genèse du voyage Pourquoi Justin vivait en Thaïlande Comment il a convaincu sa copine de partir avec lui Son itinéraire et les pays traversés Sa traversée fantôme de la Birmanie L’histoire dramatique qui a failli mettre fin au voyage en Inde Son engouement pour le Pakistan Comment les routiers qui ont sauvé Bee à la frontière Pakistan/Iran Ses conseils pour effectuer un road-trip en 4×4 Son budget total pour ce voyage (dont le prix de la voiture) Les liens de l’épisode : Chaine YouTube de Justin Page Facebook de Justin Instagram de Justin Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 59 minutes et vous pouvez l’écouter : Sur Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android), Deezer ou Spotify. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Road-trip en couple de Paris à Bangkok : Le résumé écrit de l’interview Justin a 24 ans. Il est depuis quelques années YouTube dans la thématique voyage/aventure. Il est développeur web à l’origine, mais a décidé de vivre de sa ion et réaliser des séries voyage. Il revient tout juste d’un voyage dingue : il est parti de Bangkok jusqu’en Normandie. Auparavant, il était expatrié à Bangkok durant 8 mois. Il avait une entreprise de créations d’applications mobiles. Le voyage : Bangkok/Paris en 4×4 But du voyage : rentrer en Normandie avec sa copine thaïlandaise (Bee). Ils ont décidé de er par la route, et non prendre le bateau ou l’avion. Itinéraire : Birmanie, Inde, Népal, Pakistan, Iran, Turquie, Europe. Tout ça en 8 mois. Plus de 40 000 kilomètres parcourus, alors que la distance directe est de 13 000 kilomètres. « En prenant l’avion, on loupe plein de choses » En Thaïlande il avait déjà son 4×4 pour faire des reportages dans les campagnes. Il ne voulait pas abandonner son véhicule. Il a donc choisi de rentrer avec en ! Justin a rencontré Bee (sa copine) pour des raisons professionnelles. Il avait besoin d’une traductrice pour ses reportages. De fil en aiguille, ils se sont mis en couple et lorsqu’il lui a proposé d’aller en en voiture, elle a dit oui sans hésiter. C’est dur de er 8 mois, dans une voiture avec la même personne. Mais au final, ça s’est bien é et ils sont toujours en couple ! Il a aménagé son 4×4 en fonction de ses besoins : ajout d’un matelas, de l’électricité, des tiroirs, etc. Justin possède un permis thaïlandais, ce qui lui permet de conduire dans les pays de l’AESAN. C’est un avantage, car il a pu aller en Birmanie. Il pourrait aussi aller en Chine. Sur les routes d’Asie Dès le début du voyage, il a eu un souci au poste-frontière de la Birmanie, car il y avait des stickers YouTube sur la voiture. Et sur sa chaine, il y a des vidéos qui peuvent être polémiques comme « comment entrer au Cambodge illégalement ». Ils ont réussi à négocier une entrée dans le pays, mais il fallait être escorté. Ils n’avaient pas la liberté de visiter ce qu’ils voulaient, ont dû dormir dans des hôtels non imposés et n’ont fait que rouler. « Entrer en Birmanie avec son propre véhicule est très strict, je n’ai pas l’impression d’avoir visité le pays » Ensuite il est allé en Inde. C’est un pays tellement grand, que d’une province à l’autre, ce n’est plus les mêmes gens, plus la même culture. Il a beaucoup aimé le nord avec les montagnes, mais a trouvé le Rajasthan très agressif. Pour les gens qui voyagent en véhicules, c’est fatigant de camper en Inde, car il y a beaucoup de gens partout, même en plein milieu d’une forêt. Il est impossible de camper tout seul au milieu de la nature. Face à cette « oppression », il est allé au Népal, où il a eu un coup de foudre rapidement. Ils ont retrouvé une nature avec moins d’habitations, mais plus de pollution. Il a été marqué par les déchets laissés par les touristes en altitude. Il a d’ailleurs pris le temps de réaliser un reportage sur le sujet. Le choc positif du Pakistan Il a vu la différence lorsqu’il était dans les montagnes au Pakistan, où il y a beaucoup moins de tourisme. Tout est propre, il y a des poubelles partout. D’ailleurs le Pakistan fut une très bonne surprise. « Le Pakistan est le pays préféré de Bee » Après avoir vécu 2 expériences traumatisantes en Inde, Justin était sceptique quant au Pakistan, avec des préjugés en tête. Il pensait qu’il y aurait des gens de partout, ne pas se sentir accueilli, risque d’attentats ou de vols. Dès qu’ils sont rentrés à Lahore, c’était un choc. Puis ils se sont avancés dans le pays, plus ils ont rencontré des gens accueillants. De l’Inde au Pakistan, la différence était énorme. Ils se sont alors dit qu’ils devaient rester plus longtemps au Pakistan et étendre leurs visas. Ils sont allés à la frontière chinoise dans les montagnes, entourée de sommets à 6000 mètres d’altitude. Ils ont en profité pour se reposer. Le pays était sécurisé. Les gens ont envie d’offrir. C’était un voyage spécial, car il y a tout de même des zones dangereuses et ils avaient parfois des hommes armés avec eux dans la voiture. Ils n’ont eu aucun souci durant le voyage au Pakistan, sauf vers la fin, dans la région du Baloutchistan, près de la frontière afghane et iranienne. Le pays offre une escorte de l’armée aux voyageurs pour atteindre la frontière iranienne. Il y a des checkpoint tous les 20 kilomètres et change de convoi. Vers l’Iran et l’Europe À ce moment, Bee est tombé malade et la problématique était de quitter le Pakistan rapidement pour aller en Iran. Plus les jours aient, plus la situation de Bee empirait, elle avait énormément de fièvre et devenait blanche. Justin a décidé rouler non-stop pour traverser la frontière. Mais il y a eu des soucis avec l’ambassade, il ne s’arrêtait plus aux checkpoints… Il a conduit durant 4 jours dans le désert sans s’arrêter. Il a même dû utiliser des piqures d’adrénaline pour maintenir Bee éveillée. Au final, elle a été soignée en Iran. Elle avait une infection au niveau des reins. Il faut faire attention à la santé et partir avec une assurance voyage, c’est important. Justin a trouvé le pays divisé en deux. Au niveau géographique, il a beaucoup aimé le sud, moins le nord. Puis au niveau de la population, entre les jeunes et les anciennes générations/conservateurs qui veulent maintenir un pays. Iran interdit des choses, les gens veulent le faire ! Justin a rencontré beaucoup de gens qui n’avaient qu’une envie : quitter le pays. La monnaie était très faible en Iran. Durant son mois, il a dépensé seulement 285€. Un plein d’essence lui revenait à 6€, en c’est 125€. « Les jeunes en Iran m’ont beaucoup attristé » Justin a réalisé qu’il avait une vie extraordinaire et la chance d’être français, d’être libre et d’avoir un eport qui permet d’aller partout dans le monde. La Turquie était vraiment, mais une fois en Europe, Justin avait envie de revenir en Normandie. Car il puisait dans des réserves d’argent, puis il était fatigué du voyage et des publications de vidéos hebdomadaires. Le 4×4 était lui aussi dans état lamentable. Il avait hâte de revoir ses proches. Budget du voyage Achat du 4×4 : 5000€ en Thaïlande Nissan Terrano 2 de 1997. Il avait estimé le cout du voyage à 15 000€ pour 2 personnes et 8 mois, tout compris. Avec tous les soucis, ils ont épuisé les 15 000€ à Istanbul. Finalement, ils ont dépensé 17000€. De Bangkok à Paris. Tout compris : visa, douanes, imprévus… En sachant qu’ils auraient pu le faire pour moins cher et se sont fait plaisir, avec notamment un trek de 15 jours au Népal ! Des amis ont réalisé un voyage similaire pour 8000€. Le traumatisme indien… En plus de la galère au Pakistan, un autre évènement a marqué le voyage de Justin et Bee, c’était en Inde… Ils sont allés dans le désert du Thar, dans le Rajashtan. Mais il faisait très chaud, avec 55 degrés. Ils ont cassé leur moteur dans le milieu du désert. Ils ont trouvé refuge dans un village, mais la situation s’est transformée en enfer. De ville en ville, ils ont fait du voiture-stop et se sont retrouvé dans une insécurité totale, c’était comme si était écrit sur leur front : « attaquez-nous, nous sommes très faibles ». Chaque jour, ils se faisaient menacer, piller, attaquer, crever les pneus, couper les freins, vandaliser, etc. Car c’était une « opportunité » pour des villageois de profiter de la situation de faiblesse de Justin et Bee. Ils voulaient clairement récupérer le véhicule. Par contre, Justin ne voulait absolument pas abandonner le 4×4, car il a déposé une caution en entrant dans le pays, avec un carnet de age en douane. Cette caution, sur la valeur du véhicule. En Inde, c’est 150 fois la valeur de la cote argus, au Pakistan, c’est 200 fois. Justin ne voulait pas perdre la caution de 10 000€ du 4×4. Ils se faisaient constamment harceler et voler, et ont décidé de prévenir l’ambassade de . L’ambassade a répondu qu’ils ne pouvaient rien faire, que c’étaient de leur faute, qu’il ne fallait pas aller dans cette zone (listée rouge). Ils ont été sauvés par Instagram, car un youtubeur local a demandé à ses abonnés de les aider. Un homme vivant à Jaipour, à 6H de là, a roulé toute la nuit pour les aider et a trouvé un camion dans lequel ils ont mis la voiture. Ils ont voyagé pendant 144H jusqu’à New Delhi. Ce routier indien n’a même pas demandé de faire payer Justin. À savoir que les 3 pays où Justin s’est senti le moins en sécurité sont : l’Inde avec cette malheureuse expérience, l’Italie où ils se font braquer au couteau et la (tentative de casser le pare-brise, un homme se faire tirer dans la rue, crachat à Marseille). Des routiers extraordinaires Encore avec les routiers… Il y avait énormément de camions à la frontière entre le Pakistan et l’Iran, avec au moins une file de 3km qui n’avançait pas. Et Bee était très malade. Justin a parlé à un routier, qui a appelé tous les autres en leur demandant de laisser é le 4×4. Tous les camions, chargés à bloc se sont mis sur le côté. À la frontière iranienne, il y avait déjà une ambulance, car un routier iranien l’avait appelé. Lorsqu’il a voulu payer, le chauffeur lui dit « les routiers ont déjà payé ». Cette générosité l’a marqué Justin à vie. D’ailleurs, Justin est en train de devenir routier et il e son permis poids lourds ! Le jour de l’interview, Justin a acheté un camion… un camion de pompier. Il n’est pas équipé pour leur prochaine aventure (traversée de l’Afrique en camion). Renault, 11 tonnes, 170 chevaux. Justin a une ion: aller à la rencontre des gens par voie terrestre. Conseils pour faire voyage véhiculé Il faut avoir une bonne base de réserve d’argent Se dire que le voyage est magnifique, mais que cela va être dur. C’est quelque chose de fatigant. Pourquoi faire un tel voyage alors ? « On perd de l’argent, certes, mais cela nous rend plus riches avec les expériences, avec l’aventure. Il ne faut pas voir le voyage comme une dépense de base. Mais un moyen de nous rendre plus riches en émotions. » Le voyage a beaucoup formé Justin et conseille de se lancer. Pour finir, voici une vidéo de Justin sur la vie en 4×4 : Merci d’avoir écouté l’épisode #101 du podcast ! Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode du podcast de Traverser La Frontière. Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael
Viajes y lugares 6 años
0
0
6
59:50
TLF 100 : Exceptionnel – Je réponds à vos questions (épisode FAQ)
TLF 100 : Exceptionnel – Je réponds à vos questions (épisode FAQ)
Ce n’est pas un épisode comme les autres que je publie aujourd’hui… il s’agit du numéro 100 ! Cela fait 4 ans et demi que je fais ce podcast et nous atteignons un cap symbolique. Si vous m’aviez dit que j’atteindrais 100 épisodes lorsque j’ai commencé à enregistrer des interviews, je ne vous aurais pas cru. L’aventure a commencé à Bali en 2014 et elle continue au Mexique en 2019 ! Un grand MERCI à toutes les personnes ayant écouté le podcast, celles qui m’ont laissé des avis et évidemment tous les invités. Sans vous, rien n’existerait. Dans cet épisode exceptionnel, il n’y aura pas d’invités. J’ai décidé de répondre en détail aux questions des auditeurs. Nous allons parler des Balkans, de voyage à vélo, de visas lors d’un tour du monde, de reconversion professionnelle, d’études à l’étranger ou encore de mon budget voyage. Écoutez tout de suite l’épisode (54 min) : Les questions de l’épisode #100 du podcast Retrouvez les questions et mes réponses rapides ci-dessous. Je vous conseille d’écouter le podcast pour avoir les réponses développées, mes impressions et conseils. 1) Caroline – Les Balkans Question : Je prévois un road-trip en solo dans les Balkans cet été. J’aurais ma petite voiture, avec un coffre aménagé pour me dépanner. J’aurais aimé savoir si c’était safe, autorisé et s’il n’y avait pas de problème pour camper en Bosnie, Kosovo, Albanie, Macédoine. Et avoir des conseils sur les endroits à visiter dans la région. Réponse : Selon la loi, le camping sauve est autorisé en Albanie, Bosnie et Kosovo. Il est interdit en Croatie, Monténégro, Macédoine. Il n’y a pas de loi pour la Serbie. De mon côté, j’ai campé en Bosnie et en Macédoine sans soucis. J’ai beaucoup aimé le lac de Rama et Sarajevo en Bosnie, le lac de Mavrovo et le lac d’Ohrid en Macédoine, et la ville de Prizren au Kosovo. Globalement, la région est tranquille et il n’y a pas de soucis de sécurité. 2) Lucie – Voyager après le lycée Question : Je suis jeune, j’ai 18 ans et j’aimerais beaucoup voyager. À ton avis, c’est préférable de voyager ou de continuer ses études. Le dilemme se pose pour l’année prochaine. Entre choisir d’aller à l’école normalement et d’être frustré de ne pas voyager. Ou de voyager, mais de ne plus aller à l’école. Réponse : Prendre une année pour voyager après le lycée ne signifie pas de perdre une année dans tes études. Il y a plein de gens qui se réorientent, abandonnent leurs études, étudient sur le tard, etc. Il existe des solutions pour financer ton voyage, même si tu es jeune : travailler en et partir avec tes économies, faire des petits boulots, partir en PVT, faire du volontariat, etc. À première vue, tu devrais te lancer. Tu ne risques pas grande chose, outre de vivre une expérience dont tu sortiras grandit. Il faudra juste convaincre tes parents ! Mais comme ils veulent ton bonheur, tu arriveras certainement à trouver les arguments pour les convaincre. 3) Cosette – Mon budget et mon temps de travail Question : Quel est ton budget moyen pour vivre ? Quel est ton temps de travail par rapport à ton temps libre ? Suis-tu une activité de freelance ? Réponse : Mon budget moyen depuis des années est d’environ 1000€ / mois. Je voyage généralement dans des pays où le cout de la vie est faible et je ne suis pas du genre dépensier. J’ai assez peu de possessions et vis avec un sac à dos. Par exemple, j’habite en ce moment au Mexique et mon budget est de 800€ et je vis très bien. Je travaille entre 20H et 60H par semaine. Je suis libre d’organiser mon emploi du temps. Je fais très peu de freelance pour le moment. Lire l’article : « Comment je finance mes voyages depuis 8 ans » 4) Yohann – Les visas Question : Quand tu voyages et que tu veux partir dans un pays voisin, comment tu fais pour les visas ? Est-ce que tu essayes de gérer sur internet avant ? Ou tu te présentes à la frontière et tu vois comment cela se e ? Je me lance dans un Tour du Monde de 2/3 ans. C’est le genre de détails qui me font peur. Réponse : Il faut toujours te renseigner sur la situation des visas avant d’aller dans un autre pays. Lire l’article : Préparer son premier voyage (section visas) 5) Chloé – Études à l’étranger Question : Je m’apprête à partir étudier en Espagne en septembre prochain, dans un campus avec 100 nationalités différentes. Comment je peux faire pour m’adapter ou me faire des amis ? Réponse : Quelques conseils : Apprendre les langues étrangères (espagnol, anglais)à Ne pas venir avec des idées préconçues, éviter de tout juger ou critiquer Loger en colocation ou en résidence étudiante Participer aux évènements et aux soirées Lire l’article : Mon Erasmus à Bratislava, 10 leçons qui ont changé ma vie 6) Anne – Reconversion professionnelle Question : Après 3 années à l’étranger, j’ai décidé de changer de métier. J’étais dans le marketing/évènementiel et après avoir essayé d’autres expériences diverses, j’ai l’ultime conviction que je ne suis pas fait pour ce métier. Est-ce que cela se fait ? Est-ce que les gens ont des déclics au niveau pro ? Est-ce que les gens ont besoin de changer de métier ? Si oui, est-ce que tu aurais des exemples ? Réponse : La reconversion professionnelle est totalement normale. Nous ne sommes plus obligés d’exercer le même métier pendant 40 ans. Il est important de faire quelque chose qui nous anime, qui nous donne envie de nous lever le matin. Quelques exemples de reconversion dans le podcast : De vendeur en immobilier à professeur de surf D’avocat à photographe/rédacteur web De jongleur en cirque à contrôleur de gestion dans les ONG Du marketing à prof de yoga 7) Lucia – Financement de voyage Question : As-tu été financé pour ton voyage à vélo ? Et si oui, par qui ? Réponse : J’ai eu quelques sponsors pour mon voyage Paris/Téhéran. Ils m’ont offert des produits ou bien des réductions. Voir la page du voyage. 8) Pauline – Voyage à vélo Question : J’ai bientôt 18 ans, une de mes ions, c’est le vélo. Cet été, j’ai envie de partir quelques jours à vélo avec ma meilleure amie. Notre seul frein : nos parents qui trouvent que l’on est un peu trop jeunes. Ils s’inquiètent. Selon toi, il y a un âge pour partir à vélo ? Deux filles de 18 qui partent toutes seules ? À vélo, à pied… ça pose des problèmes ? Réponse : Ça va le faire ! Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 54 minutes et vous pouvez l’écouter : Sur Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android), Deezer ou Spotify. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Merci d’avoir écouté l’épisode #100 du podcast ! Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael
Viajes y lugares 6 años
0
0
10
54:59
TLF 100 : Exceptionnel – Je réponds à vos questions (épisode FAQ)
TLF 100 : Exceptionnel – Je réponds à vos questions (épisode FAQ)
Ce n’est pas un épisode comme les autres que je publie aujourd’hui… il s’agit du numéro 100 ! Cela fait 4 ans et demi que je fais ce podcast et nous atteignons un cap symbolique. Si vous m’aviez dit que j’atteindrais 100 épisodes lorsque j’ai commencé à enregistrer des interviews, je ne vous aurais pas cru. L’aventure a commencé à Bali en 2014 et elle continue au Mexique en 2019 ! Un grand MERCI à toutes les personnes ayant écouté le podcast, celles qui m’ont laissé des avis et évidemment tous les invités. Sans vous, rien n’existerait. Dans cet épisode exceptionnel, il n’y a pas d’invités. J’ai décidé de répondre en détail aux questions des auditeurs. Nous allons parler des Balkans, de voyage à vélo, de visas lors d’un tour du monde, de reconversion professionnelle, d’études à l’étranger ou encore de mon budget voyage. Écoutez tout de suite l’épisode (54 min) : Les questions de l’épisode #100 du podcast Retrouvez les questions et mes réponses rapides ci-dessous. Je vous conseille d’écouter le podcast pour avoir les réponses développées, mes impressions et conseils. 1) Caroline – Les Balkans Question : Je prévois un road-trip en solo dans les Balkans cet été. J’aurais ma petite voiture, avec un coffre aménagé pour me dépanner. J’aurais aimé savoir si c’était safe, autorisé et s’il n’y avait pas de problème pour camper en Bosnie, Kosovo, Albanie, Macédoine. Et avoir des conseils sur les endroits à visiter dans la région. Réponse : Selon la loi, le camping sauve est autorisé en Albanie, Bosnie et Kosovo. Il est interdit en Croatie, Monténégro, Macédoine. Il n’y a pas de loi pour la Serbie. De mon côté, j’ai campé en Bosnie et en Macédoine sans soucis. J’ai beaucoup aimé le lac de Rama et Sarajevo en Bosnie, le lac de Mavrovo et le lac d’Ohrid en Macédoine, et la ville de Prizren au Kosovo. Globalement, la région est tranquille et il n’y a pas de soucis de sécurité. Bivouac au lac Mavrovo (Macédoine) 2) Lucie – Voyager après le lycée Question : Je suis jeune, j’ai 18 ans et j’aimerais beaucoup voyager. À ton avis, c’est préférable de voyager ou de continuer ses études. Le dilemme se pose pour l’année prochaine. Entre choisir d’aller à l’école normalement et d’être frustré de ne pas voyager. Ou de voyager, mais de ne plus aller à l’école. Réponse : Prendre une année pour voyager après le lycée ne signifie pas de perdre une année dans tes études. Il y a plein de gens qui se réorientent, abandonnent leurs études, étudient sur le tard, etc. Il existe des solutions pour financer ton voyage, même si tu es jeune : travailler en et partir avec tes économies, faire des petits boulots, partir en PVT, faire du volontariat, etc. À première vue, tu devrais te lancer. Tu ne risques pas grande chose, outre de vivre une expérience dont tu sortiras grandit. Il faudra juste convaincre tes parents ! Mais comme ils veulent ton bonheur, tu arriveras certainement à trouver les arguments pour les convaincre. 3) Cosette – Mon budget et mon temps de travail Question : Quel est ton budget moyen pour vivre ? Quel est ton temps de travail par rapport à ton temps libre ? Suis-tu une activité de freelance ? Réponse : Mon budget moyen depuis des années est d’environ 1000€ / mois. Je voyage généralement dans des pays où le cout de la vie est faible et je ne suis pas du genre dépensier. J’ai assez peu de possessions et vis avec un sac à dos. Par exemple, j’habite en ce moment au Mexique et mon budget est de 800€ et je vis très bien. Je travaille entre 20H et 60H par semaine. Je suis libre d’organiser mon emploi du temps. Je fais très peu de freelance pour le moment. Lire l’article : « Comment je finance mes voyages depuis 8 ans » 4) Yohann – Les visas Question : Quand tu voyages et que tu veux partir dans un pays voisin, comment tu fais pour les visas ? Est-ce que tu essayes de gérer sur internet avant ? Ou tu te présentes à la frontière et tu vois comment cela se e ? Je me lance dans un Tour du Monde de 2/3 ans. C’est le genre de détails qui me font peur. Réponse : Il faut toujours te renseigner sur la situation des visas avant d’aller dans un autre pays. Lire l’article : Préparer son premier voyage (section visas) 5) Chloé – Études à l’étranger Question : Je m’apprête à partir étudier en Espagne en septembre prochain, dans un campus avec 100 nationalités différentes. Comment je peux faire pour m’adapter ou me faire des amis ? Réponse : Quelques conseils : Apprendre les langues étrangères (espagnol, anglais)à Ne pas venir avec des idées préconçues, éviter de tout juger ou critiquer Loger en colocation ou en résidence étudiante Participer aux évènements et aux soirées Lire l’article : Mon Erasmus à Bratislava, 10 leçons qui ont changé ma vie 6) Anne – Reconversion professionnelle Question : Après 3 années à l’étranger, j’ai décidé de changer de métier. J’étais dans le marketing/évènementiel et après avoir essayé d’autres expériences diverses, j’ai l’ultime conviction que je ne suis pas fait pour ce métier. Est-ce que cela se fait ? Est-ce que les gens ont des déclics au niveau pro ? Est-ce que les gens ont besoin de changer de métier ? Si oui, est-ce que tu aurais des exemples ? Réponse : La reconversion professionnelle est totalement normale. Nous ne sommes plus obligés d’exercer le même métier pendant 40 ans. Il est important de faire quelque chose qui nous anime, qui nous donne envie de nous lever le matin. Quelques exemples de reconversion dans le podcast : De vendeur en immobilier à professeur de surf D’avocat à photographe/rédacteur web De jongleur en cirque à contrôleur de gestion dans les ONG Du marketing à prof de yoga 7) Lucia – Financement de voyage Question : As-tu été financé pour ton voyage à vélo ? Et si oui, par qui ? Réponse : J’ai eu quelques sponsors pour mon voyage Paris/Téhéran. Ils m’ont offert des produits ou bien des réductions. Voir la page du voyage. 8) Pauline – Voyage à vélo Question : J’ai bientôt 18 ans, une de mes ions, c’est le vélo. Cet été, j’ai envie de partir quelques jours à vélo avec ma meilleure amie. Notre seul frein : nos parents qui trouvent que l’on est un peu trop jeunes. Ils s’inquiètent. Selon toi, il y a un âge pour partir à vélo ? Deux filles de 18 qui partent toutes seules ? À vélo, à pied… ça pose des problèmes ? Réponse : Je ne pense pas qu’il y ait vraiment un âge. À partir de 18 ans, ça ne pose pas de problème. En voyageant à vélo, tu vas er 95% dans les campagnes et tu évites donc les problèmes éventuels des villes (vols, agressions). Pour tes parents, je te conseille de leur présenter un plan bien préparé afin de les rassurer. Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 54 minutes et vous pouvez l’écouter : Sur Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android), Deezer ou Spotify. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Merci d’avoir écouté l’épisode #100 du podcast ! Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael
Viajes y lugares 6 años
0
0
6
54:59
TLF 099 : Voyager à vélo quand on est une femme en solo
TLF 099 : Voyager à vélo quand on est une femme en solo
Le voyage en vélo vous tente ? Même en solo ? Même si vous êtes une femme ? Dans cette interview, retrouvez Coline qui revient tout juste d’un tour du monde à vélo de plus de 2 ans. Il s’agit de la deuxième partie d’une longue interview. Vous allez découvrir les différences du voyage à vélo à deux, puis en solo, les conseils pour rester en sécurité en solo ou les leçons que Coline a tirées de cette grande aventure. L’épisode 100 arrive à grands pas ! Tu peux participer au 100e épisode du podcast en me posant n’importe quelle question ici : http://traverserlafrontiere.com/podcast100/ Écoutez tout de suite l’épisode (49 min) : Épisode #099 sur le voyage à vélo au féminin Le voyage à vélo connait une popularité grandissante. Beaucoup tentent l’aventure, des hommes en solitaire, des couples, des groupes d’amis, mais une catégorie hésite encore à franchir le pas : les femmes seules. Une grosse interrogation plane au-dessus de la tête des femmes : est-il dangereux de voyager à vélo en solo quand on est une femme ? Après une première partie de l’interview consacrée au tour du monde réalisée par Coline, nous abordons en profondeur cette question pour informer et inspirer les aspirantes voyageuses. Coline a parcouru plus de 23 000 kilomètres à vélo, à travers 3 continents. Durant son voyage, elle a décidé de s’approcher au maximum des populations locales et de cuisiner des crêpes tout au long de son voyage. D’où le nom de son blog : Cook & Cycle. Dans cette interview, on discute : Des différences entre le voyage à vélo deux, puis en solo Le comportement à adopter quand on est une femme seule Les pays que Coline a évités durant son voyage et pourquoi Tous ses conseils pour rester en sécurité Toutes les leçons apprises durant ces 2 années de voyage à vélo Les liens de l’épisode : Cookandcycle.com Page Facebook Cookandcycle Guide du voyage à vélo Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 49 minutes et vous pouvez l’écouter : Sur Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android), Deezer ou Spotify. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Voyager à vélo au féminin et en solo : Le résumé écrit de l’interview Durant les 7 premiers mois, Coline était accompagné d’un ami dans son voyage à vélo, puis elle s’est retrouvée seule pendant 1 an et demi. Femme seule qui voyage à vélo : la sécurité Elle a senti une très grosse différence lorsque son ami est parti, même si c’est un peu dur de comparer. Les continents sont différents Lorsqu’ils étaient à deux, ils avaient tendance à être plus renfermés sur eux-mêmes. Lorsque Coline s’est retrouvée seule, elle était tout le temps avec les gens, elle s’arrêtait partout, elle discutait avec tout le monde. Être à deux, ajoute une barrière. Être seul : femme ou homme permet plus d’accessibilité vers les gens, et eux osent plus venir te voir. À deux, ils pensent qu’on peut se suffire à soi même. Le fait d’être une fille implique que les gens ont plus envie de prendre soin de toi. Certains sont iratifs, d’autres pensent que tu es complètement folle. En voyageant seule, il y a des moments où tu es seul évidemment, mais plein d’autres où tu es avec des gens. Coline a été physiquement seul très rarement, à part sur son vélo. Elle a d’ailleurs roulé quelquefois avec d’autres cyclistes pendant quelques semaines. Être seul a l’avantage de pouvoir jongler entre les deux. Lorsqu’on est une fille seule, on ne peut pas aller dans n’importe quel pays. Il faut beaucoup réfléchir à l’itinéraire. Règle de Coline : quand je demande à camper quelque part, je vérifie qu’il y a une femme et/ou un enfant. C’était un gage de sécurité. Après dans certains pays, elle a changé ses règles. Par exemple en Azerbaïdjan, elle a du croisé une seule femme en 2 semaines. En toutes circonstances, Coline mise d’abord sur son instinct. Cela lui ait déjà arrivé de quitter un bivouac, car elle ne se sentait pas à l’aise. « Si je ne le sens pas, je n’y vais pas » Elle a déjà é des soirées avec un ou deux hommes, sans aucun problème. Elle se souvient par exemple, d’une soirée géniale avec deux Arméniens, Georges et Serge avec qui elle a fait la fête. « Il ne faut pas jouer avec le feu, mais le monde est généralement safe. Je me suis senti plus en sécurité sur mon vélo à travers le monde qu’à paris » Il ne faut pas être naïve. En tant que femme, on est plus une cible que les hommes. Dans certains pays avec des tabous ou des frustrations, les femmes européennes sont vues comme des femmes faciles. Coline a fait le choix d’éviter l’Iran, malgré les bons retours d’autres voyageurs en terme d’accueil de la population, de paysage et d’expérience. En tant que fille seule, elle a eu quelques retours négatifs, qu’il fallait faire attention avec les hommes. Puis d’autres retours de filles qui lui disaient de ne pas y aller, car elles avaient é un séjour horrible là-bas. Coline ne voulait pas avoir d’image négative de l’Iran, à cause de ce rapport à la femme. Elle a décidé de ne pas y aller tout de suite, mais d’y retourner une autre fois, avec un homme. Elle n’avait pas envie de faire l’Iran en bus. Elle a aussi évité l’Inde, notamment l’Inde du Nord, qui n’est vraiment pas recommandé à faire toute seule, surtout à vélo. Elle ne voulait pas avoir une image négative du pays à cause de quelques hommes. « Le vélo, c’est un plaisir, l’idée d’être dans l’insécurité, ça gâcherais mon plaisir » Quand on est une femme, on est d’un côté accepté dans la société des hommes, et de l’autre à la vision du côté féminin. Elle a pu intégrer le monde des femmes et discuter avec elles de leurs conditions, qui sont beaucoup plus dures et restrictives qu’en dans beaucoup de pays. Conseils en terme de sécurité : Essayer de prioriser les endroits où il y a une femme Mettre une distance avec les hommes. Soit de façon assez froide, soit par l’humour. Coline préfère la 2e solution, elle discute, mais sans laisser d’ouverture. Cela dépend de la personnalité de chacun. Être sur de soi. Dégage quelque chose qui montre que tu n’es pas une victime. En 2 ans, elle ne s’est jamais sentie réellement en insécurité. Les changements grâce au voyage à vélo Coline est plus sereine et stresse beaucoup moins. Elle a moins besoin de tout contrôler pour se sentir en sécurité. Cela lui a redonné foi en l’humain. Avant de partir, elle avait l’impression d’être dans un monde individualiste, où l’on attend toujours quelque chose en retour. Elle s’est rendu compte qu’il y avait beaucoup plus d’aspects positifs. Le rapport à l’argent a aussi changé. En , on a cette image que tout se monétarise. Au début, elle était mal à l’aise quand elle se faisait inviter, pensant qu’elle devait donner quelque chose en échange. Elle a vite compris que les gens ne font pas ça pour l’argent et s’en fiche. Elle partageait un moment avec ses hôtes, sans échange d’argent, nourriture ou biens. Avant, Coline avait toujours plein de choses prévues, elle courait dans tous les sens. Elle ne veut plus faire ça. En , quelque chose de dernière minute ou quelqu’un qui débarque sans prévenir, c’est dérangeant. Alors qu’en fait, c’est juste un partage de moment et elle ne voit plus ça comme une intrusion. « Quelque chose qui va changer à mon retour, c’est de ne plus être toujours dans des choses cadrées et laisser place à l’inconnu. » Enfin, le besoin de plus de simplicité. Elle était heureuse de très peu durant le voyage et elle a envie de rester heureuse avec très peu. Le futur après ce tour du monde à vélo Durant son voyage, elle avait un fil rouge : cuisiner des crêpes pour les gens. En cours de route, elle a collecté plein de recettes de crêpes, avec des saveurs des endroits qu’elle a parcourus. Elle veut en faire un livre, qui ne sera pas un livre de voyage ni de recettes. Elle veut y lier des anecdotes, des rencontres et des recettes. Une fois arrivée à Paris, elle va travailler sur l’élaboration du livre et profiter un peu des vacances avec des amis cet été. Pour la suite, elle ‘n’est pas sure de ce qu’elle veut faire. Coline veut éviter de faire des plans à trop long terme. Peut-être travailler, revoyager, elle ne sait pas. « L’avenir est incertain, donc je le laisse arriver » Mot de la fin : J’ai mis 15 ans à me lancer. L’idée d’être seule était une barrière qui n’avait finalement pas lieu d’être. Certaines personnes ont peur de quitter leur boulot pour voyager, mais il ne faut pas le voir comme un trou dans son CV. C’est juste une expérience géniale qui ouvre beaucoup de portes, qui apporte un savoir-être que l’on ne peut pas acquérir autrement. C’est une expérience que je recommande vraiment. Si vous n’avez plus foi en l’humain, prenez votre sac à dos et votre vélo, et partez. Vous verrez que le monde est magnifique. Merci d’avoir écouté l’épisode #099 du podcast ! Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode du podcast de Traverser La Frontière. Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael
Viajes y lugares 6 años
0
0
20
49:54
TLF 099 : Voyager à vélo quand on est une femme en solo
TLF 099 : Voyager à vélo quand on est une femme en solo
Le voyage en vélo vous tente ? Même en solo ? Même si vous êtes une femme ? Dans cette interview, retrouvez Coline qui revient tout juste d’un tour du monde à vélo de plus de 2 ans. Il s’agit de la deuxième partie d’une longue interview. Vous allez découvrir les différences du voyage à vélo à deux, puis en solo, les conseils pour rester en sécurité en solo ou les leçons que Coline a tirées de cette grande aventure. Écoutez tout de suite l’épisode (49 min) : Épisode #099 sur le voyage à vélo au féminin Le voyage à vélo connait une popularité grandissante. Beaucoup tentent l’aventure, des hommes en solitaire, des couples, des groupes d’amis, mais une catégorie hésite encore à franchir le pas : les femmes seules. Une grosse interrogation plane au-dessus de la tête des femmes : est-il dangereux de voyager à vélo en solo quand on est une femme ? Après une première partie de l’interview consacrée au tour du monde réalisée par Coline, nous abordons en profondeur cette question pour informer et inspirer les aspirantes voyageuses. Coline a parcouru plus de 23 000 kilomètres à vélo, à travers 3 continents. Durant son voyage, elle a décidé de s’approcher au maximum des populations locales et de cuisiner des crêpes tout au long de son voyage. D’où le nom de son blog : Cook & Cycle. Dans cette interview, on discute : Des différences entre le voyage à vélo deux, puis en solo Le comportement à adopter quand on est une femme seule Les pays que Coline a évités durant son voyage et pourquoi Tous ses conseils pour rester en sécurité Toutes les leçons apprises durant ces 2 années de voyage à vélo Les liens de l’épisode : Cookandcycle.com Page Facebook Cookandcycle Guide du voyage à vélo Conseils voyager seul Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 49 minutes et vous pouvez l’écouter : Sur Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android), Deezer ou Spotify. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Voyager à vélo au féminin et en solo : Le résumé écrit de l’interview Durant les 7 premiers mois, Coline était accompagné d’un ami dans son voyage à vélo, puis elle s’est retrouvée seule pendant 1 an et demi. Femme seule qui voyage à vélo : la sécurité Elle a senti une très grosse différence lorsque son ami est parti, même si c’est un peu dur de comparer. Les continents sont différents Lorsqu’ils étaient à deux, ils avaient tendance à être plus renfermés sur eux-mêmes. Lorsque Coline s’est retrouvée seule, elle était tout le temps avec les gens, elle s’arrêtait partout, elle discutait avec tout le monde. Être à deux, ajoute une barrière. Être seul : femme ou homme permet plus d’accessibilité vers les gens, et eux osent plus venir te voir. À deux, ils pensent qu’on peut se suffire à soi même. Le fait d’être une fille implique que les gens ont plus envie de prendre soin de toi. Certains sont iratifs, d’autres pensent que tu es complètement folle. En voyageant seule, il y a des moments où tu es seul évidemment, mais plein d’autres où tu es avec des gens. Coline a été physiquement seul très rarement, à part sur son vélo. Elle a d’ailleurs roulé quelquefois avec d’autres cyclistes pendant quelques semaines. Être seul a l’avantage de pouvoir jongler entre les deux. Lorsqu’on est une fille seule, on ne peut pas aller dans n’importe quel pays. Il faut beaucoup réfléchir à l’itinéraire. Règle de Coline : quand je demande à camper quelque part, je vérifie qu’il y a une femme et/ou un enfant. C’était un gage de sécurité. Après dans certains pays, elle a changé ses règles. Par exemple en Azerbaïdjan, elle a du croisé une seule femme en 2 semaines. En toutes circonstances, Coline mise d’abord sur son instinct. Cela lui ait déjà arrivé de quitter un bivouac, car elle ne se sentait pas à l’aise. « Si je ne le sens pas, je n’y vais pas » Elle a déjà é des soirées avec un ou deux hommes, sans aucun problème. Elle se souvient par exemple, d’une soirée géniale avec deux Arméniens, Georges et Serge avec qui elle a fait la fête. « Il ne faut pas jouer avec le feu, mais le monde est généralement safe. Je me suis senti plus en sécurité sur mon vélo à travers le monde qu’à paris » Il ne faut pas être naïve. En tant que femme, on est plus une cible que les hommes. Dans certains pays avec des tabous ou des frustrations, les femmes européennes sont vues comme des femmes faciles. Coline a fait le choix d’éviter l’Iran, malgré les bons retours d’autres voyageurs en terme d’accueil de la population, de paysage et d’expérience. En tant que fille seule, elle a eu quelques retours négatifs, qu’il fallait faire attention avec les hommes. Puis d’autres retours de filles qui lui disaient de ne pas y aller, car elles avaient é un séjour horrible là-bas. Coline ne voulait pas avoir d’image négative de l’Iran, à cause de ce rapport à la femme. Elle a décidé de ne pas y aller tout de suite, mais d’y retourner une autre fois, avec un homme. Elle n’avait pas envie de faire l’Iran en bus. Elle a aussi évité l’Inde, notamment l’Inde du Nord, qui n’est vraiment pas recommandé à faire toute seule, surtout à vélo. Elle ne voulait pas avoir une image négative du pays à cause de quelques hommes. « Le vélo, c’est un plaisir, l’idée d’être dans l’insécurité, ça gâcherais mon plaisir » Quand on est une femme, on est d’un côté accepté dans la société des hommes, et de l’autre à la vision du côté féminin. Elle a pu intégrer le monde des femmes et discuter avec elles de leurs conditions, qui sont beaucoup plus dures et restrictives qu’en dans beaucoup de pays. Conseils en terme de sécurité : Essayer de prioriser les endroits où il y a une femme Mettre une distance avec les hommes. Soit de façon assez froide, soit par l’humour. Coline préfère la 2e solution, elle discute, mais sans laisser d’ouverture. Cela dépend de la personnalité de chacun. Être sur de soi. Dégage quelque chose qui montre que tu n’es pas une victime. En 2 ans, elle ne s’est jamais sentie réellement en insécurité. Les changements grâce au voyage à vélo Coline est plus sereine et stresse beaucoup moins. Elle a moins besoin de tout contrôler pour se sentir en sécurité. Cela lui a redonné foi en l’humain. Avant de partir, elle avait l’impression d’être dans un monde individualiste, où l’on attend toujours quelque chose en retour. Elle s’est rendu compte qu’il y avait beaucoup plus d’aspects positifs. Le rapport à l’argent a aussi changé. En , on a cette image que tout se monétarise. Au début, elle était mal à l’aise quand elle se faisait inviter, pensant qu’elle devait donner quelque chose en échange. Elle a vite compris que les gens ne font pas ça pour l’argent et s’en fiche. Elle partageait un moment avec ses hôtes, sans échange d’argent, nourriture ou biens. Avant, Coline avait toujours plein de choses prévues, elle courait dans tous les sens. Elle ne veut plus faire ça. En , quelque chose de dernière minute ou quelqu’un qui débarque sans prévenir, c’est dérangeant. Alors qu’en fait, c’est juste un partage de moment et elle ne voit plus ça comme une intrusion. « Quelque chose qui va changer à mon retour, c’est de ne plus être toujours dans des choses cadrées et laisser place à l’inconnu. » Enfin, le besoin de plus de simplicité. Elle était heureuse de très peu durant le voyage et elle a envie de rester heureuse avec très peu. Le futur après ce tour du monde à vélo Durant son voyage, elle avait un fil rouge : cuisiner des crêpes pour les gens. En cours de route, elle a collecté plein de recettes de crêpes, avec des saveurs des endroits qu’elle a parcourus. Elle veut en faire un livre, qui ne sera pas un livre de voyage ni de recettes. Elle veut y lier des anecdotes, des rencontres et des recettes. Une fois arrivée à Paris, elle va travailler sur l’élaboration du livre et profiter un peu des vacances avec des amis cet été. Pour la suite, elle ‘n’est pas sure de ce qu’elle veut faire. Coline veut éviter de faire des plans à trop long terme. Peut-être travailler, revoyager, elle ne sait pas. « L’avenir est incertain, donc je le laisse arriver » Mot de la fin : J’ai mis 15 ans à me lancer. L’idée d’être seule était une barrière qui n’avait finalement pas lieu d’être. Certaines personnes ont peur de quitter leur boulot pour voyager, mais il ne faut pas le voir comme un trou dans son CV. C’est juste une expérience géniale qui ouvre beaucoup de portes, qui apporte un savoir-être que l’on ne peut pas acquérir autrement. C’est une expérience que je recommande vraiment. Si vous n’avez plus foi en l’humain, prenez votre sac à dos et votre vélo, et partez. Vous verrez que le monde est magnifique. Merci d’avoir écouté l’épisode #099 du podcast ! Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode du podcast de Traverser La Frontière. Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael
Viajes y lugares 6 años
0
0
8
49:54
TLF 098 : Faire le tour du monde à vélo pendant 2 ans
TLF 098 : Faire le tour du monde à vélo pendant 2 ans
Envie de voyager à vélo ? De faire le tour du monde ? Dans cette interview, retrouvez Coline qui revient tout juste d’un tour du monde à vélo qui a duré plus de 2 ans. Il s’agit de la première partie d’une longue interview. Vous allez découvrir les raisons d’entreprendre ce voyage, sa préparation et le récit de ses aventures à travers l’Amérique du Sud, l’Asie et l’Europe. Écoutez tout de suite l’épisode (56 min) : Épisode #098 sur le voyage à vélo de Coline Après mon aventure Paris/Téhéran à vélo, je m’intéresse de près à tous les projets fous de voyage à vélo. Celui de Coline m’a plu : une femme seule qui roule pendant plus 2 ans sur les routes du monde. Après Gautier qui roule en solo et le couple Thomas/Cyrielle, il était temps de donner la parole à une femme en solo. Coline a parcouru plus de 22 000 kilomètres à vélo, à travers 3 continents. Durant son voyage, elle a décidé de s’approcher au maximum des populations locales et de cuisiner des crêpes tout au long de son voyage. D’où le nom de son blog : Cook & Cycle. Dans cette interview, on discute : De la genèse de ce tour du monde Comment s’est ée la préparation du voyage Du choix de son itinéraire Du déroulé du voyage, pays après pays (anecdotes, trajet, hébergement, rencontres…) Des différences énormes qui existent entre les continents 2e partie de l’interview : voyage à vélo en solo et au féminin, conseils pratiques Les liens de l’épisode : Cookandcycle.com Page Facebook Cookandcycle Guide du voyage à vélo Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 56 minutes et vous pouvez l’écouter : Sur iTunes/Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android), Deezer ou Spotify. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Tour du monde à vélo : Le résumé écrit de l’interview Coline vient de revenir en , le 5 mars 2019. Soit tout juste 2 ans après son départ. Elle est en ce moment à Bordeaux, en route vers Paris. Elle est ravie de son retour en , car les gens parlent français, ce qui facilite la vie. Puis la présence de pistes cyclables permet de voyager plus facilement. Elle fait le tour des amis et de la famille. Son tour du monde commencé le 5 mars 2017. La genèse du voyage Coline a le projet de faire le tour du monde à vélo depuis qu’elle a 15 ans. Entre 12 et 15 ans, elle avait l’habitude de faire des randonnées vélo de quelques semaines avec ses parents. Dés qu’elle a commencé à travailler, elle a mis de l’argent de côté. En 2016, elle a quitté son emploi pour avancer sur son projet. Son travail avant de partir : stratégie de développement durable en entreprise. Elle a mis 1 an après sa démission afin de préparer son projet : Cook and Cycle. Les réactions de son entourage ont été très positives suite à l’annonce de ce voyage. Les gens trouvaient ça génial, même si un peu fou. Ses parents l’ont beaucoup soutenu. Concernant la préparation, Coline pense qu’un an, c’était un peu trop. Elle a é des dizaines d’heures pour analyser l’équipement. « Plus on a de temps, plus on fait des recherches, plus on part dans le superflu » Itinéraire du tour du monde à vélo Au niveau de l’itinéraire, elle s’était beaucoup renseignée sur l’Amérique du Sud, mais n’a pas fait un itinéraire précis pour ne pas se retrouver bloquée. Elle avait les pays et les points d’intérêts sur une carte. Par contre, elle n’avait rien prévu pour toute la partie asiatique. Pendant les 6 premiers mois de voyage, elle est accompagnée par un ami, puis elle continuera seule. Elle a démarré le voyage en Uruguay pour remonter jusqu’en Colombie, en ant par l’Argentine, le Chili, la Bolivie, le Pérou et l’Équateur. Elle a pris un avion pour Singapour, elle a traversé la Malaisie en bus, puis a repris son vélo pour la Thaïlande, le Cambodge, le Laos et le Vietnam. Elle n’a pas eu son visa chinois, alors elle a pris un autre avion jusqu’au Kazakhstan. De là, elle a ret la en ant par : Kirghizistan, Tadjikistan, Ouzbékistan, Kazakhstan, Azerbaïdjan, Géorgie, Arménie, Turquie, Grèce, Albanie, Italie, puis la . Son voyage a en tout duré 2 ans et 2 mois, dont 7 mois où elle n’a pas pédalé. Elle en a profité pour faire des pauses. Rouler en Amérique du Sud Le début du voyage et accompagné d’un ami pendant 7 mois. « Avant tout, l’Amérique du Sud, c’était des paysages hallucinants. » Malgré la beauté des pays traversés, c’est ici que Coline a eu le plus de difficultés. Elle a é son plus haut col à 5000 mètres. Elle a aussi eu des vents très violents. En Argentine et Chili, les vents étaient terribles et la montée du col « abra del acay » fut l’effort le plus dur de sa vie. Il faisait entre -15 et 5 degrés durant quelques semaines. Coline a appris l’espagnol là-bas, ce qui lui a permis de communiquer avec tout le monde. Elle aimerait beaucoup retourner en Amérique du Sud, car elle a la sensation d’en avoir vu qu’une seule partie. Il était impossible de tout faire en 7 mois. Rouler en Asie du sud-est Depuis la Colombie, elle a atterri à Singapour et a remonté la Malaisie en bus jusqu’en Thaïlande pour éviter la mousson. En arrivant en Asie du Sud-est, elle s’est rendu compte qu’en terme de sécurité, tout était plus sécurisé qu’en Amérique du Sud. Elle pouvait marcher dehors dans la nuit sans souci par exemple. Les gens sont accueillants, malgré une barrière de la langue. La sensation de sécurité est agréable et en plus il faisait chaud. Rouler en Asie centrale Parfois considéré comme un paradis des cyclo-randonneurs, Coline ne connaissait pas la région avant de partir. Étant arrivé en avion, le choc était assez intense. Elle préfère er les frontières physiques qui permettent de s’habituer lentement au nouveau pays et qui lui procurent un énorme bonheur. En arrivant au Kazakhstan, elle est tombée sur des gens qui avaient des têtes d’Asiatique, qui parlaient russe et qui étaient musulmans. Elle ne s’y attendait pas du tout ! Dans les pays en STAN, elle voit deux catégories : Kirghizistan et Tadjikistan = grosses montagnes, avec de la neige, mais avec des vallées chaudes et colorées. Elle est arrivée en mai et a trouvé la période idéale. Il y a des peuples majoritairement nomades. Au niveau des paysages traversés, ce sont des montagnes, des yourtes, des chevaux… Les gens sont accueillants et elle a pu bivouaquer proche des nomades. Après, le Tadjikistan, c’est un registre différent. Tout le monde e son temps à t’inviter à prendre le thé ou l’accueillir. Par contre, arrivé en Ouzbékistan, c’est du désert. Il y a quelques grosses villes et le désert entre elles. Là-bas, elle a réussi à se faire inviter presque tous les soirs, pour dormir ou manger. Kazakhstan est encore différent. La partie ouest c’est que du désert aussi. Ensuite, Coline a pris un bateau pour redre le Caucase, où elle est arrivée à Bakou en Azerbaïdjan. Là-bas, c’était un choc, car elle roulait depuis 3 mois dans la campagne et les villages. Ici c’est une grande ville moderne où les gens s’habillent bien pour sortir. Rouler en Turquie et en Europe Elle est allée ensuite en Arménie pendant 2 semaines, puis en Géorgie pour se rendre en Turquie. Elle a traversé le pays du nord-est ou sud-ouest. À l’est de la Turquie, elle a eu quelques soucis, d’abord avec des hommes un peu lourds, puis le climat hivernal. Elle a pris un train d’Erzurum jusqu’au centre de la Turquie. Arrivée en Grèce, elle s’est rendu compte que l’on était plus dans la même gentillesse que la Turquie. Là où les Turcs sont accueillants et super serviables, les Grecs tiraient beaucoup plus la gueule. Cela faisait bizarre, car après un an de grands sourires, l’ambiance était beaucoup plus froide. Cela ne lui a pas empêché de rencontrer des personnes sympas. En Albanie les gens étaient adorables, mais elle n’y est restée que 5 jours. Elle a ensuite pris un bateau de l’Albanie à l’Italie. Au lieu de la chaleur qu’elle espérait dans le sud du pays, elle a été accueillie par la neige ! Les conditions climatiques ont rendu ce age en Italie compliqué. Coline a retrouvé le moral une fois en lorsqu’elle a pu er des moments avec ses amis et sa famille. La météo était elle aussi beaucoup plus sympa et lui a permis de faire des bivouacs beaucoup plus agréables. Merci d’avoir écouté l’épisode #098 du podcast ! Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode du podcast de Traverser La Frontière. Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael
Viajes y lugares 6 años
0
0
20
56:51
TLF 098 : Faire le tour du monde à vélo pendant 2 ans
TLF 098 : Faire le tour du monde à vélo pendant 2 ans
Envie de voyager à vélo ? De faire le tour du monde ? Dans cette interview, retrouvez Coline qui revient tout juste d’un tour du monde à vélo de plus de 2 ans. Il s’agit de la première partie d’une longue interview. Vous allez découvrir les raisons d’entreprendre ce voyage, sa préparation et le récit de ses aventures à travers l’Amérique du Sud, l’Asie et l’Europe. Écoutez tout de suite l’épisode (56 min) : Épisode #098 sur le voyage à vélo de Coline Après mon aventure Paris/Téhéran à vélo, je m’intéresse de près à tous les projets fous de voyage à vélo. Celui de Coline m’a plu : une femme seule qui roule pendant plus 2 ans sur les routes du monde. Après Gautier qui roule en solo et le couple Thomas/Cyrielle, il était temps de donner la parole à une femme en solo. Coline a parcouru plus de 23 000 kilomètres à vélo, à travers 3 continents. Durant son voyage, elle a décidé de s’approcher au maximum des populations locales et de cuisiner des crêpes tout au long de son voyage. D’où le nom de son blog : Cook & Cycle. Dans cette interview, on discute : De la genèse de ce tour du monde Comment s’est ée la préparation du voyage Du choix de son itinéraire Du déroulé du voyage, pays après pays (anecdotes, trajet, hébergement, rencontres…) Des différences énormes qui existent entre les continents 2e partie de l’interview : voyage à vélo en solo et au féminin, conseils pratiques Les liens de l’épisode : Cookandcycle.com Page Facebook Cookandcycle Guide du voyage à vélo Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 56 minutes et vous pouvez l’écouter : Sur iTunes/Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android), Deezer ou Spotify. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Tour du monde à vélo : Le résumé écrit de l’interview Coline vient de revenir en , le 5 mars 2019. Soit tout juste 2 ans après son départ. Elle est en ce moment à Bordeaux, en route vers Paris. Elle est ravie de son retour en , car les gens parlent français, ce qui facilite la vie. Puis la présence de pistes cyclables permet de voyager plus facilement. Elle fait le tour des amis et de la famille. Son tour du monde commencé le 5 mars 2017. La genèse du voyage Coline a le projet de faire le tour du monde à vélo depuis qu’elle a 15 ans. Entre 12 et 15 ans, elle avait l’habitude de faire des randonnées vélo de quelques semaines avec ses parents. Dés qu’elle a commencé à travailler, elle a mis de l’argent de côté. En 2016, elle a quitté son emploi pour avancer sur son projet. Son travail avant de partir : stratégie de développement durable en entreprise. Elle a mis 1 an après sa démission afin de préparer son projet : Cook and Cycle. Les réactions de son entourage ont été très positives suite à l’annonce de ce voyage. Les gens trouvaient ça génial, même si un peu fou. Ses parents l’ont beaucoup soutenu. Concernant la préparation, Coline pense qu’un an, c’était un peu trop. Elle a é des dizaines d’heures pour analyser l’équipement. « Plus on a de temps, plus on fait des recherches, plus on part dans le superflu » Itinéraire du tour du monde à vélo Au niveau de l’itinéraire, elle s’était beaucoup renseignée sur l’Amérique du Sud, mais n’a pas fait un itinéraire précis pour ne pas se retrouver bloquée. Elle avait les pays et les points d’intérêts sur une carte. Par contre, elle n’avait rien prévu pour toute la partie asiatique. Pendant les 6 premiers mois de voyage, elle est accompagnée par un ami, puis elle continuera seule. Elle a démarré le voyage en Uruguay pour remonter jusqu’en Colombie, en ant par l’Argentine, le Chili, la Bolivie, le Pérou et l’Équateur. Elle a pris un avion pour Singapour, elle a traversé la Malaisie en bus, puis a repris son vélo pour la Thaïlande, le Cambodge, le Laos et le Vietnam. Elle n’a pas eu son visa chinois, alors elle a pris un autre avion jusqu’au Kazakhstan. De là, elle a ret la en ant par : Kirghizistan, Tadjikistan, Ouzbékistan, Kazakhstan, Azerbaïdjan, Géorgie, Arménie, Turquie, Grèce, Albanie, Italie, puis la . Son voyage a en tout duré 2 ans et 2 mois, dont 7 mois où elle n’a pas pédalé. Elle en a profité pour faire des pauses. Rouler en Amérique du Sud Coline est accompagné d’un ami pendant les 7 premiers mois du voyage. « Avant tout, l’Amérique du Sud, c’était des paysages hallucinants. » Malgré la beauté des pays traversés, c’est ici que Coline a eu le plus de difficultés. Elle a é son plus haut col à 5000 mètres. Elle a aussi eu des vents très violents. En Argentine et Chili, les vents étaient terribles et la montée du col « abra del acay » fut l’effort le plus dur de sa vie. Il faisait entre -15 et 5 degrés durant quelques semaines. Coline a appris l’espagnol là-bas, ce qui lui a permis de communiquer avec tout le monde. Elle aimerait beaucoup retourner en Amérique du Sud, car elle a la sensation d’en avoir vu qu’une seule partie. Il était impossible de tout faire en 7 mois. Rouler en Asie du sud-est Depuis la Colombie, elle a atterri à Singapour et a remonté la Malaisie en bus jusqu’en Thaïlande pour éviter la mousson. En arrivant en Asie du Sud-est, elle s’est rendu compte qu’en terme de sécurité, tout était plus sécurisé qu’en Amérique du Sud. Elle pouvait marcher dehors dans la nuit sans souci par exemple. Les gens sont accueillants, malgré une barrière de la langue. La sensation de sécurité est agréable et en plus il faisait chaud. Rouler en Asie centrale Parfois considéré comme un paradis des cyclo-randonneurs, Coline ne connaissait pas la région avant de partir. Étant arrivé en avion, le choc était assez intense. Elle préfère er les frontières physiques qui permettent de s’habituer lentement au nouveau pays et qui lui procurent un énorme bonheur. En arrivant au Kazakhstan, elle est tombée sur des gens qui avaient des têtes d’Asiatique, qui parlaient russe et qui étaient musulmans. Elle ne s’y attendait pas du tout ! Dans les pays en STAN, elle voit deux catégories : Kirghizistan et Tadjikistan = grosses montagnes, avec de la neige, mais avec des vallées chaudes et colorées. Elle est arrivée en mai et a trouvé la période idéale. Il y a des peuples majoritairement nomades. Au niveau des paysages traversés, ce sont des montagnes, des yourtes, des chevaux… Les gens sont accueillants et elle a pu bivouaquer proche des nomades. Après, le Tadjikistan, c’est un registre différent. Tout le monde e son temps à t’inviter à prendre le thé ou l’accueillir. Par contre, arrivé en Ouzbékistan, c’est du désert. Il y a quelques grosses villes et le désert entre elles. Là-bas, elle a réussi à se faire inviter presque tous les soirs, pour dormir ou manger. Kazakhstan est encore différent. La partie ouest c’est que du désert aussi. Ensuite, Coline a pris un bateau pour redre le Caucase, où elle est arrivée à Bakou en Azerbaïdjan. Là-bas, c’était un choc, car elle roulait depuis 3 mois dans la campagne et les villages. Ici c’est une grande ville moderne où les gens s’habillent bien pour sortir. Rouler en Turquie et en Europe Elle est allée ensuite en Arménie pendant 2 semaines, puis en Géorgie pour se rendre en Turquie. Elle a traversé le pays du nord-est ou sud-ouest. À l’est de la Turquie, elle a eu quelques soucis, d’abord avec des hommes un peu lourds, puis le climat hivernal. Elle a pris un train d’Erzurum jusqu’au centre de la Turquie. Arrivée en Grèce, elle s’est rendu compte que l’on était plus dans la même gentillesse que la Turquie. Là où les Turcs sont accueillants et super serviables, les Grecs tiraient beaucoup plus la gueule. Cela faisait bizarre, car après un an de grands sourires, l’ambiance était beaucoup plus froide. Cela ne lui a pas empêché de rencontrer des personnes sympas. En Albanie les gens étaient adorables, mais elle n’y est restée que 5 jours. Elle a ensuite pris un bateau de l’Albanie à l’Italie. Au lieu de la chaleur qu’elle espérait dans le sud du pays, elle a été accueillie par la neige ! Les conditions climatiques ont rendu ce age en Italie compliqué. Le age de la frontière Française a vite fait oublier la période difficile. C’est maintenant pour elle le moment de er des moments avec la famille et les amis et en plus généralement sous un beau soleil. De plus la fin de l’hiver annonçant aussi les journées plus longue en plus de la température plus douce, elle a put retrouver le plaisir de profiter de son lieu de bivouac avant de se mettre au chaud dans son duvet.  Merci d’avoir écouté l’épisode #098 du podcast ! Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode du podcast de Traverser La Frontière. Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael
Viajes y lugares 6 años
0
0
8
56:51
TLF 097 : Voyager à roller de Madrid à Dakar
TLF 097 : Voyager à roller de Madrid à Dakar
Envie de voyager à roller ? De tenter une aventure jusqu’en Afrique ? Dans cette interview, retrouvez Johan qui a voyagé en roller de Madrid à Dakar. En plus d’une aventure hors du commun, son voyage a pris une dimension humanitaire une fois au Sénégal. Vous allez découvrir la genèse de ce voyage, comment il a parcouru 5000 kilomètres avec ses rollers et ses conseils pour vivre une expérience similaire. Écoutez tout de suite l’épisode (51 min) : Épisode #097 sur le voyage à roller de Madrid à Dakar L’Afrique reste le continent majoritairement ignoré par les voyageurs, mais quelques courageux tentent l’aventure. Dans le podcast, nous avons eu Gautier qui a parcouru à vélo tout le continent de l’Égypte à l’Afrique du Sud. Et maintenant, Johan qui a ret le Sénégal à roller en poussant une charrette 100% fait maison. Il s’est embarqué pour une aventure de 7 mois à travers l’Espagne, le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal avec un double objectif : vivre une expérience inoubliable et aider les enfants dakarois à pratiquer le roller. Dans cette interview, on discute : De son premier voyager en stop en Amérique du Nord et centrale De sa première expérience de voyage à roller D’où est venue l’idée d’aller au Sénégal à roller Comment il a fabriqué sa charrette, indispensable au voyage De sa journée type sur la route De ses conseils si vous souhaitez entreprendre un voyage à roller De son budget pour le voyage Des détails de son projet humanitaire à Dakar Les liens de l’épisode : Travelbyblades.com Chaine Youtube de Johan Instagram de Johan Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 51 minutes et vous pouvez l’écouter : Sur iTunes/Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android) ou Deezer. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Madrid/Dakar à roller : Le résumé écrit de l’interview Johan vient tout juste d’arriver à Dakar où il vient de finir son voyage : de Madrid à Dakar à roller avec une charrette, 5000 kilomètres en 7 mois. Direction l’Amérique Johan a 31 ans, il est né en Normandie. Après le BAC, il a fait des études de tourisme, puis a changé vers des études en informatique. Il a trouvé un bon poste dans une entreprise pharmaceutique, ce qui lui a prouvé qu’il était capable de réussir professionnellement et aux yeux de la société. Mais cela lui a aussi confirmé que s’il continuait dans cette vie-là, il y aura un moment où il où sera malheureux. Il a alors tout plaqué : sa copine, son appart, son boulot, sa voiture… et a loué un garage à Strasbourg pour y mettre toutes ses affaires. Ensuite, il a pris un aller simple direction Montréal pour une grande aventure. Il a fait 15 000 kilomètres en autostop pendant 1 an où il a traversé l’Amérique du Nord et l’Amérique centrale, du Canada au Costa Rica. Ensuite il a continué à roller jusqu’au Panama. Il a fait ce voyage en stop il y a 6 ans. Entre temps, il a eu des périodes sédentaires, des périodes de voyage et de travail. Johan est web développeur et parfois modèle dans la mode, ce qui lui permet de gagner sa vie. La genèse de ce voyage à roller Alors que le voyage à vélo commence à se démocratiser, le voyage à roller est quant à lui inconnu. Il faut remonter au Costa Rica, où Johan est é du stop au roller. Il avait l’impression de trop compter sur les gens pour son voyage et ne voulait plus être « le mendiant du bord de la route ». Il a eu l’idée de voyager en roller lorsqu’il a vu un marcheur tirer une charrette. Il a alors fabriqué une charrette à 3 roues qu’il poussait en faisant du roller. À savoir qu’il faisait déjà du roller avant de se lancer dans ce nouveau type de voyage. À l’époque, il n’y avait aucune documentation sur le voyage à roller, alors que ces dernières années, cela commence à arriver avec un tas d’exemples sur de longues distances. Ce qui le différencie des autres voyageurs à roller, c’est cette fameuse charrette qu’il a fabriqué, car elle possède aussi une voile. Mysty est une charrette fabriquée en bambou, sur 3 roues. Deux grandes roues de 26 pouces à l’arrière et une plus petite à l’avant accompagné d’une direction pour tourner. Un peu comme un caddie de supermarché. Il met toutes ses affaires dans la charrette et a tendance à emporter un peu trop de choses, car au total elle pesait 70kg en Espagne. Il a ses rollers au pied, puis pousse la charrette avec deux poignées, accompagnées de frein. Sécurité obligatoire, car dans les descentes, il peut aller jusqu’à 70km/heure. Avant de faire ce voyage, il avait fait Barcelone/Tarifa avec cette même Charette, en compagnie de Gaia, un pigeon paon. Il a cependant été bloqué au sud de l’Espagne et n’a pu traverser le détroit de Gibraltar pour aller en Afrique, à cause de l’oiseau et des raisons sanitaires. Après la perte de Gaia, il a eu un coup dur, mais s’est relevé avec comme objectif de voyager en Afrique en roller. Durant ses recherches, il est tombé sur le site de la fédération sénégalaise de roller et s’est dit qu’il pouvait aller au moins jusque là bas, puis qu’il y avait peut-être un projet caritatif à mener. Il a donc discuté avec Accro roller, un club de roller à Dakar pour monter un projet. Il s’est donc mis en tête d’enseigner le roller à des enfants qui ont des problèmes (handicapés, abandonnés, talibés…) avec des associations sur place. S’en est suivi une grande collecte de rollers en qui lui a permis d’envoyer une demi-tonne d’équipement depuis la jusqu’au Sénégal. Il a aussi fait une campagne de financement participatif afin de financer toute la logistique. De l’Espagne au Sénégal Il a quitté Madrid en aout 2018 pour arriver à Dakar en mars 2019, pour environ 7 mois de voyage et 5000km. Il a longé la côte de l’océan Atlantique. Le Maroc a représenté la moitié du voyage avec une longue route qui se poursuit en Mauritanie jusqu’au fleuve Sénégal. La route se fait bien en vélo, mais c’était très compliqué en roller. L’un des avantages est un vent dans le dos qui permet de faciliter le voyage. Johan avait la chance d’avoir un bon équipement qui lui a permis d’aller outre les mauvaises conditions de la route, avec des roues spéciales en chambre à air. Quand il est parti de Madrid, Johan ne savait pas vraiment dans quoi il se lançait et n’avait pas trop d’infos sur les routes en Afrique. Il a créer son chemin, sans avoir vraiment d’inspiration sur laquelle s’appuyer. Les gens étaient très étonnés de voir Johan er à roller. D’ailleurs, certains enfants ont pris peur au Sénégal, car il avait son chèche du désert, les grigris sur sa charrette, sa grande voile. Quand il arrivait, ils partaient en courant et même les adultes avaient parfois peur. Certains lui ont demandé s’il était un marabout. Les pays traversés étaient assez différents. Mais ce qui a marqué Johan est la faible présence des supermarchés, ce qui permet d’avoir des commerçants de proximité dans les quartiers. Il a trouvé ça très cool. Cela permet d’avoir une vie de quartier plus animée et c’est aussi une façon de vivre au jour le jour. Journée type : Lever un peu avant le lever du soleil. Remballage. Petit déjeuner et petite toilette. Vers 10H, pause pour manger puis repart jusqu’à 12/13H. Ensuite, déjeuner et sieste et repart après 16H jusqu’au coucher du soleil. Puis soit il trouvait un endroit pour camper ou allait toquer chez les gens. Diner puis au dodo. La règle de Johan en voyage est de dépenser 0€ en budget logement donc bien souvent il campait ou soit chez des gens selon les opportunités. Bilan du voyage à roller En ce qui concerne son budget, il tournait à 200/300€ par mois, principalement pour la nourriture. Durant son voyage, il était tributaire du vent, de l’état de la route et le dénivelé. En moyenne, il roulait entre 50 et 60 kilomètres par jour. Johan n’a pas connu de grosses galères durant ce voyage et il a pu résoudre chacun de ses problèmes, notamment mécaniques, rapidement. Conseils pour la sécurité : Se sentir légitime. Pas plus ni moins que les gens que l’on rencontre. Être serein quelque part. Conseils pour le voyage en roller : Visiter le blog travelbyblades.com Regarder les tendances concernant le vent, car il joue un rôle primordial lors d’un voyage à roller. Johan s’est donc posé à Dakar pour quelques mois afin de continuer son projet avec les associations de roller sur place. Merci d’avoir écouté l’épisode #097 du podcast ! Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode du podcast de Traverser La Frontière. Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael Cet article TLF 097 : Voyager à roller de Madrid à Dakar est apparu en premier sur Traverser la frontière.
Viajes y lugares 6 años
0
0
21
51:13
TLF 097 : Voyager à roller de Madrid à Dakar
TLF 097 : Voyager à roller de Madrid à Dakar
Envie de voyager à roller ? De tenter une aventure jusqu’en Afrique ? Dans cette interview, retrouvez Johann qui a voyagé en roller de Madrid à Dakar. En plus d’une aventure hors du commun, son voyage a pris une dimension humanitaire une fois au Sénégal. Vous allez découvrir la genèse de ce voyage, comment il a parcouru 5000 kilomètres avec ses rollers et ses conseils pour vivre une expérience similaire. Écoutez tout de suite l’épisode (51 min) : Épisode #097 sur le voyage à roller de Madrid à Dakar L’Afrique reste le continent majoritairement ignoré par les voyageurs, mais quelques courageux tentent l’aventure. Dans le podcast, nous avons eu Gautier qui a parcouru à vélo tout le continent de l’Égypte à l’Afrique du Sud. Et maintenant, Johann qui a ret le Sénégal à roller en poussant une charrette 100% fait maison. Il s’est embarqué pour une aventure de 7 mois à travers l’Espagne, le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal avec un double objectif : vivre une expérience inoubliable et aider les enfants dakarois à pratiquer le roller. Dans cette interview, on discute : De son premier voyager en stop en Amérique du Nord et centrale De sa première expérience de voyage à roller D’où est venue l’idée d’aller au Sénégal à roller Comment il a fabriqué sa charrette, indispensable au voyage De sa journée type sur la route De ses conseils si vous souhaitez entreprendre un voyage à roller De son budget pour le voyage Des détails de son projet humanitaire à Dakar Les liens de l’épisode : Travelbyblades.com Chaine Youtube de Johnan Instagram de Johann Comment écouter cet épisode ? Cet épisode dure 51 minutes et vous pouvez l’écouter : Sur iTunes/Apple Podcasts Téléchargement direct (mp3) : clic droit, puis enregistrez sous Grâce aux applications mobile/tablette : Podcasts (iOS), Podcast Addict (Android) ou Deezer. Cherchez « Traverser La Frontière » Écoute en ligne, dans le lecteur ci-dessous : Madrid/Dakar à roller : Le résumé écrit de l’interview Johann vient tout juste d’arriver à Dakar où il vient de finir son voyage : de Madrid à Dakar à roller avec une charrette, 5000 kilomètres en 7 mois. Direction l’Amérique Johann a 31 ans, il est né en Normandie. Après le BAC, il a fait des études de tourisme, puis a changé vers des études en informatique. Il a trouvé un bon poste dans une entreprise pharmaceutique, ce qui lui a prouvé qu’il était capable de réussir professionnellement et aux yeux de la société. Mais cela lui a aussi confirmé que s’il continuait dans cette vie-là, il y aura un moment où il où sera malheureux. Il a alors tout plaqué : sa copine, son appart, son boulot, sa voiture… et a loué un garage à Strasbourg pour y mettre toutes ses affaires. Ensuite, il a pris un aller simple direction Montréal pour une grande aventure. Il a fait 15 000 kilomètres en autostop pendant 1 an où il a traversé l’Amérique du Nord et l’Amérique centrale, du Canada au Costa Rica. Ensuite il a continué à roller jusqu’au Panama. Il a fait ce voyage en stop il y a 6 ans. Entre temps, il a eu des périodes sédentaires, des périodes de voyage et de travail. Johann est web développeur et parfois modèle dans la mode, ce qui lui permet de gagner sa vie. La genèse de ce voyage à roller Alors que le voyage à vélo commence à se démocratiser, le voyage à roller est quant à lui inconnu. Il faut remonter au Costa Rica, où Johann est é du stop au roller. Il avait l’impression de trop compter sur les gens pour son voyage et ne voulait plus être « le mendiant du bord de la route ». Il a eu l’idée de voyager en roller lorsqu’il a vu un marcheur tirer une charrette. Il a alors fabriqué une charrette à 3 roues qu’il poussait en faisant du roller. À savoir qu’il faisait déjà du roller avant de se lancer dans ce nouveau type de voyage. À l’époque, il n’y avait aucune documentation sur le voyage à roller, alors que ces dernières années, cela commence à arriver avec un tas d’exemples sur de longues distances. Ce qui le différencie des autres voyageurs à roller, c’est cette fameuse charrette qu’il a fabriqué, car elle possède aussi une voile. Mysty est une charrette fabriquée en bambou, sur 3 roues. Deux grandes roues de 26 pouces à l’arrière et une plus petite à l’avant accompagné d’une direction pour tourner. Un peu comme un caddie de supermarché. Il met toutes ses affaires dans la charrette et a tendance à emporter un peu trop de choses, car au total elle pesait 70kg en Espagne. Il a ses rollers au pied, puis pousse la charrette avec deux poignées, accompagnées de frein. Sécurité obligatoire, car dans les descentes, il peut aller jusqu’à 70km/heure. Avant de faire ce voyage, il avait fait Barcelone/Tarifa avec cette même Charette, en compagnie de Gaia, un pigeon paon. Il a cependant été bloqué au sud de l’Espagne et n’a pu traverser le détroit de Gibraltar pour aller en Afrique, à cause de l’oiseau et des raisons sanitaires. Après la perte de Gaia, il a eu un coup dur, mais s’est relevé avec comme objectif de voyager en Afrique en roller. Durant ses recherches, il est tombé sur le site de la fédération sénégalaise de roller et s’est dit qu’il pouvait aller au moins jusque là bas, puis qu’il y avait peut-être un projet caritatif à mener. Il a donc discuté avec Accro roller, un club de roller à Dakar pour monter un projet. Il s’est donc mis en tête d’enseigner le roller à des enfants qui ont des problèmes (handicapés, abandonnés, talibés…) avec des associations sur place. S’en est suivi une grande collecte de rollers en qui lui a permis d’envoyer une demi-tonne d’équipement depuis la jusqu’au Sénégal. Il a aussi fait une campagne de financement participatif afin de financer toute la logistique. De l’Espagne au Sénégal Il a quitté Madrid en aout 2018 pour arriver à Dakar en mars 2019, pour environ 7 mois de voyage et 5000km. Il a longé la côte de l’océan Atlantique. Le Maroc a représenté la moitié du voyage avec une longue route qui se poursuit en Mauritanie jusqu’au fleuve Sénégal. La route se fait bien en vélo, mais c’était très compliqué en roller. L’un des avantages est un vent dans le dos qui permet de faciliter le voyage. Johann avait la chance d’avoir un bon équipement qui lui a permis d’aller outre les mauvaises conditions de la route, avec des roues spéciales en chambre à air. Quand il est parti de Madrid, Johann ne savait pas vraiment dans quoi il se lançait et n’avait pas trop d’infos sur les routes en Afrique. Il a créer son chemin, sans avoir vraiment d’inspiration sur laquelle s’appuyer. Les gens étaient très étonnés de voir Johann er à roller. D’ailleurs, certains enfants ont pris peur au Sénégal, car il avait son chèche du désert, les grigris sur sa charrette, sa grande voile. Quand il arrivait, ils partaient en courant et même les adultes avaient parfois peur. Certains lui ont demandé s’il était un marabout. Les pays traversés étaient assez différents. Mais ce qui a marqué Johan est la faible présence des supermarchés, ce qui permet d’avoir des commerçants de proximité dans les quartiers. Il a trouvé ça très cool. Cela permet d’avoir une vie de quartier plus animée et c’est aussi une façon de vivre au jour le jour. Journée type : Lever un peu avant le lever du soleil. Remballage. Petit déjeuner et petite toilette. Vers 10H, pause pour manger puis repart jusqu’à 12/13H. Ensuite, déjeuner et sieste et repart après 16H jusqu’au coucher du soleil. Puis soit il trouvait un endroit pour camper ou allait toquer chez les gens. Diner puis au dodo. La règle de Johann en voyage est de dépenser 0€ en budget logement donc bien souvent il campait ou soit chez des gens selon les opportunités. Bilan du voyage à roller En ce qui concerne son budget, il tournait à 200/300€ par mois, principalement pour la nourriture. Durant son voyage, il était tributaire du vent, de l’état de la route et le dénivelé. En moyenne, il roulait entre 50 et 60 kilomètres par jour. Johann n’a pas connu de grosses galères durant ce voyage et il a pu résoudre chacun de ses problèmes, notamment mécaniques, rapidement. Conseils pour la sécurité : Se sentir légitime. Pas plus ni moins que les gens que l’on rencontre. Être serein quelque part. Conseils pour le voyage en roller : Visiter le blog travelbyblades.com Regarder les tendances concernant le vent, car il joue un rôle primordial lors d’un voyage à roller. Johann s’est donc posé à Dakar pour quelques mois afin de continuer son projet avec les associations de roller sur place. Merci d’avoir écouté l’épisode #097 du podcast ! Merci d’avoir pris le temps d’écouter cet épisode du podcast de Traverser La Frontière. Si vous avez des suggestions ou des remarques sur l’épisode, laissez un commentaire un peu plus bas. Abonnez-vous directement au podcast sur iTunes pour recevoir les nouveaux épisodes. Si vous avez aimé l’épisode, je vous invite à le partager sur les réseaux sociaux grâce aux boutons à la fin de l’article. Merci d’avance ! – Michael
Viajes y lugares 6 años
0
0
7
51:13
También te puede gustar Ver más
Expat Heroes
Expat Heroes Expat Heroes c’est le podcast qui vous donne de l’énergie pour relever les défis de l’expatriation. Que vous soyez candidats au départ ou déjà partis vous y trouverez des conseils et des exemples inspirants pour bien s’adapter et se réaliser à l’étranger. Un mardi sur deux, Cristina donne la parole à des francophones expatriés aux quatre coins du monde. Quelles sont leurs réussites? Quels obstacles ont-ils surmonté ? En quoi l’expatriation les a changés pour la vie ? Loin des clichés, retrouvez le vrai visage de l’expat dans Expat Heroes ! Cristina reçoit également des experts qui apportent leurs solutions face aux challenges de l'Expatriation.  Ecoutez bien les conseils de tous ces expatriés et experts de la mobilité internationale pour bien vous adapter et vous réaliser à l'étranger! Actualizado
LE TEMPS D'UN BIVOUAC
LE TEMPS D'UN BIVOUAC Une heure d’aventure et d’évasion pour découvrir le monde et rencontrer celles et ceux qui le parcourent Rendez-vous sur l'application Radio pour découvrir tous les autres épisodes. Actualizado
Nómadas
Nómadas Una aventura sonora que explora los rincones más especiales de nuestro planeta. Actualizado
Ir a Viajes y lugares