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Français Authentique 73l30
Por Malarki
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Apprendre le français en prenant du plaisir 571616
Apprendre le français en prenant du plaisir
Des personnalités qui ont fait la 1/3 – Neuf figures politiques 📖
Episodio en Français Authentique
Abonne-toi à la chaîne YouTube pour ne manquer aucune vidéo : clique ici. Télécharge le fichier MP3 ici. Télécharge le fichier PDF ici. Transcription de la vidéo : Salut, cher ami ! Bienvenue dans cette nouvelle série de trois vidéos sur des personnalités qui ont fait la . Dans la vidéo d’aujourd’hui, cette première vidéo de la série, je vais te parler de neuf personnalités historiques. Donc, on va parler de Napoléon Bonaparte, de Louis XIV, de Jeanne d’Arc, etc. Dans la deuxième vidéo, qui sortira dans quelques semaines, on te parlera de neuf écrivains. Et dans la troisième vidéo, nous te présenterons sept scientifiques. Cette série, elle fait suite à celle qu’on avait proposée, une série de trois vidéos sur la géographie française, qui a rencontré un franc succès. Donc, on s’est dit que, régulièrement, on proposerait des séries comme celle-là. Avant de découvrir ces neuf personnages célèbres, je t’indique que tu peux télécharger une fiche PDF gratuite. C’est le premier lien dans la description. Et ça reprend finalement tout ce qu’on va revoir aujourd’hui. C’est toujours intéressant pour toi de regarder la vidéo et d’avoir cette fiche pour réviser par la suite. On y va. Premier personnage célèbre : Charlemagne, né en 742 et mort en 814. Charlemagne, il est considéré un peu comme étant le père de l’Europe. Il a été couronné empereur en l’an 800, après avoir été roi des Francs. Il a réussi à unifier une grande partie de l’Europe occidentale sous une même autorité, c’était l’Empire carolingien, qui a été le plus grand empire depuis l’Empire romain. Il a laissé un grand héritage, notamment via le christianisme, qui était très très important dans son empire. Il a promu, finalement, indirectement, la coopération entre les nations, puisque par la suite on a eu le Saint-Empire romain germanique. Il a toujours promu l’éducation et la culture, et il a essayé de donner un cadre juridique fort dans son empire. Donc, il a beaucoup travaillé sur les lois. Il y a une idée reçue qui serait que Charlemagne a inventé l’école. Il y a même une chanson française, je crois, de Gall, Qui a eu cette idée folle un jour d’inventer l’école ? C’est ce sacré Charlemagne. En fait, Charlemagne n’a pas inventé l’école littéralement, mais comme on l’a dit, il a promu l’éducation dans son empire. Il a, par exemple, fait en sorte qu’il y ait beaucoup d’écoles monastiques qui soient disséminées sur tout le territoire. Mais de là à dire qu’il a inventé l’école pour tous les enfants, c’est une petite déformation de la vérité. Il a beaucoup travaillé sur l’économie avec une istration centralisée, un peu comme aujourd’hui en , avec des grandes routes commerciales au sein de l’Empire et avec une monnaie unique. C’est plein de choses qu’on retrouve dans l’Union européenne aujourd’hui. D’un point de vue artistique, son royaume et lui-même ont été très actifs, notamment dans la ville d’Aix-la-Chapelle, le véritable berceau de l’Empire carolingien. Ils ont construit des palais, des cathédrales, et ça a été le début de l’art roman. On peut, donc, dire que Charlemagne a vraiment façonné l’Europe médiévale et que certaines conséquences de ce qu’il a fait à l’époque, donc, il y a plus de 1.200 ans, se voient encore aujourd’hui. Deuxième personnalité, peut-être un peu moins connue, Aliénor d’Aquitaine, née en 1122 et morte en 1204. Elle était héritière du plus grand duché et du duché le plus puissant du royaume de . C’était, donc, un très bon parti, celui qui se marierait avec elle aurait une situation très confortable. Et elle s’est d’ailleurs mariée à 15 ans, avec un roi français, le roi Louis VII. Elle est, donc, devenue reine de . En 1152, le mariage va être annulé. Il y a des rumeurs qui disent qu’il y avait des problèmes d’infidélité dans le couple. D’autres disent que c’est parce qu’elle ne pouvait pas avoir d’enfant. Toujours est-il que le mariage va finalement être annulé. Elle va se remarier avec Henri II Plantagenêt qui, plus tard, deviendra roi d’Angleterre, et donc, elle deviendra reine d’Angleterre. Elle aura été à la fois reine de et reine d’Angleterre. Elle est considérée comme une reine féministe avant l’heure. Évidemment, le féminisme à cette époque, ce n’est pas le même féminisme qu’aujourd’hui, mais malgré tout, ça a été une des premières fois où on voyait une femme essayer de faire valoir ses droits légitimes en tant que femme. Donc, par exemple, après son mariage avec Louis VII, elle a voulu faire en sorte que son duché, le duché d’Aquitaine, reste indépendant et ne soit pas fondu dans le royaume de . Elle accompagne son mari en croisade et elle va imposer un certain nombre de choses dans la cour. Donc, on voit que c’était une personne qui cherchait à faire valoir ses droits et qui avait du poids finalement dans son couple, bien que son mari soit le roi de . Elle a eu la même attitude lors de son mariage avec Henri II, roi d’Angleterre. Elle aura huit enfants, dont cinq fils. Entre parenthèses, c’est bien la preuve que c’était pas elle le problème dans son couple avec le roi Louis VII. Elle va faire du mécénat à Poitiers. Donc, elle va financer des artistes, ce qui est un signe d’indépendance. Et elle va même soutenir ses fils dans la lutte qui va y avoir lieu avec le père, avec Henri II, et ça lui vaudra un emprisonnement de 15 ans. Après la mort d’Henri II, elle finira par être libérée, mais elle va continuer ses combats militants. Elle assurera la régence quand son fils, Richard Cœur de Lion, partira en croisade. Et elle va faire en sorte de marier ses fils avec des femmes qui sont dans des familles influentes, en Sicile, en Bretagne et en Espagne. On peut, donc, dire qu’Aliénor d’Aquitaine a eu un destin incroyable. Elle a été à la fois reine de , reine d’Angleterre. Elle a influencé la politique de ces deux pays. Et elle a eu un grand impact sur les arts puisque c’était une grande mécène. Troisième personnalité, encore une fois une femme un peu plus connue, je pense, dans le monde entier, Jeanne d’Arc. Née en 1412, morte en 1431. Le contexte politique dans lequel Jeanne d’Arc va se faire connaître est très connu. Il s’agit de la guerre de Cent Ans qui a eu lieu entre la et l’Angleterre. Cette guerre a d’ailleurs duré un peu plus de 100 ans. On a fait un module complet de l’Académie Français Authentique sur le sujet. La guerre a éclaté en 1417 et les Anglais vont très rapidement prendre possession d’une partie du nord-ouest de la et même de Paris. Charles VII est exclu de la succession du trône à cause d’un traité. En 1429, alors qu’elle n’avait que 17 ans, Jeanne va se présenter à Charles VII. Elle va lui dire qu’elle a entendu des voix célestes, que Dieu lui a parlé ou des anges lui ont parlé et qu’elle a pour mission, elle a reçu pour mission de sauver la . Elle va partir combattre et elle va réussir à faire délivrer la ville d’Orléans. C’est pour ça qu’on la surnomme la Pucelle d’Orléans. Elle est très populaire de par son charisme et par son courage. Elle va remporter plusieurs victoires et elle va permettre à Charles VII de se faire couronner roi de . Elle va être capturée par les Bourguignons, qui étaient alliés aux Anglais, et elle va être remise aux Anglais qui vont la juger et elle va être jugée pour hérésie. On va dire en fait c’est une sorcière parce qu’elle s’habille comme un garçon et parce qu’elle entend des voix. En 1431, elle va être condamnée au bûcher et elle va, donc, être brûlée vive à l’âge de 19 ans. Aujourd’hui, elle a été complètement réhabilitée en , c’est une héroïne nationale, et elle a même été canonisée au XXe siècle. Quatrième personnalité : Catherine de Médicis, née en 1519, morte en 1589. Les Médicis, c’est une famille très très célèbre. C’était une famille riche et puissante basée à Florence. En 1533, elle se marie avec Henri II, et c’est un mariage très politique qui va lui permettre de devenir Reine de . Elle aura dix enfants, dont trois deviendront rois, François II, Charles IX, et Henri III. Ce sera à la fois une reine mère et une reine régente. La régence, c’est un moment pendant lequel le roi est trop jeune pour gouverner, et bien souvent, on confie le pouvoir à la mère et peut-être parfois à une autre personnalité politique. Mais en tout cas, à ce moment-là, Catherine de Médicis gérait le royaume de , et ça durait 3 ans. Elle avait beaucoup de pouvoir et une grande influence sur le royaume, et malheureusement, ce règne ou cette partie de régence a été marquée en partie par les guerres de religion en . Je ne vais pas rentrer en détail, puisqu’on a fait aussi un module complet dans l’Académie Français Authentique sur les guerres de religion en , mais il s’agit en fait de guerres entre les catholiques et les protestants sur le territoire français. Catherine était plutôt en faveur d’un apaisement, elle ne voulait pas que les catholiques et les protestants se battent sur le territoire. Donc, elle a mis en place une politique apaisée, avec notamment la création de textes qui donnaient un certain nombre de droits aux protestants, notamment l’édit d’Amboise. Une tentative de paix va finir par mettre le feu aux poudres et va créer un véritable massacre. On a voulu marier leur fille catholique, Marguerite, à un protestant, Henri de Navarre. Ça a été un véritable échec. Le 23 août 1572, le Conseil royal va ordonner le massacre d’un certain nombre de dirigeants huguenots, donc, c’est-à-dire de confession protestante. Ça va dégénérer, ce sera un véritable massacre, et plus de 10 000 personnes seront assassinées. C’est ce qu’on appelle le massacre de la Saint-Barthélemy. Et ça a forcément eu des conséquences sur l’image de Catherine de Médicis, qui est vue comme une femme qui cherchait à tout prix le pouvoir, qui était autoritaire et qu’on associe à ce massacre de la Saint-Barthélemy. La réalité est plus nuancée puisqu’il semblerait qu’elle ait quand même essayé d’apaiser la situation et qu’elle a toujours cherché le bien de ses fils et du royaume. Elle a aussi su préserver la monarchie dans ce contexte de guerre. Cinquième personnalité : Louis XIV, né en 1638 et mort en 1715. Donc, il est super connu. On a aussi fait un module de l’académie sur Louis XIV, tellement c’est un personnage incontournable de la et de sa culture. Alors, pourquoi il est célèbre ? Pourquoi on connaît tous et on a tous entendu parler au moins une fois de Louis XIV ? Déjà, il a régné longtemps. Il a régné pendant 72 ans, ce qui est un record. Ensuite, il incarne la monarchie absolue, c’est-à-dire une monarchie dans laquelle le roi a tous les pouvoirs. Ensuite, parce que c’est lui qui a été à l’origine de la construction du château de Versailles. Et enfin, parce que sous son règne, la a été la première puissance d’Europe, notamment par le biais de différentes guerres qu’ils ont réussi à gagner. Louis devient roi à 4 ans. Donc, évidemment, à 4 ans, on est trop jeune pour gouverner et on a mis en place, comme je te le disais tout à l’heure, une régence. C’est, donc, sa mère, Anne d’Autriche, qui va gouverner avec le cardinal Mazarin. Il reçoit une excellente éducation, mais dans sa jeunesse, il va être marqué par une révolte des nobles, qu’on appelait la Fronde, pendant laquelle les nobles se sont révoltés et en ont voulu à la monarchie. Il va être très marqué par ça. C’est ce qui fait qu’il sera toujours très très méfiant vis-à-vis de la noblesse. Louis XIV, c’est vraiment le prototype de ce qu’on appelait la monarchie absolue de droit divin. Donc, la monarchie absolue, ça veut dire que le roi a tous les pouvoirs, il fait tout tout seul, il décide tout tout seul, et il tire son pouvoir de Dieu, de droit divin. Ça veut dire qu’il n’a de compte à rendre qu’à Dieu, et son pouvoir est légitime parce qu’il lui vient de Dieu. Il dira même à un moment, « l’État, c’est moi ». Donc, il méprise les parlementaires, les ministres, il décide tout lui-même. Il va réunir sa cour très régulièrement dans le grand château de Versailles qu’il a fait construire, et il va bâtir un culte autour du Roi-Soleil. Donc, lui, c’est le roi, c’est le Soleil, et toute la cour va tourner autour de lui, et c’est lui qui sera au centre de l’attention comme le Soleil peut être au centre de notre attention. Donc, il va mettre en place des règles strictes au niveau de la cour, des choses qu’ils ont le droit de faire, des choses qu’ils n’ont pas le droit de faire, et il va un petit peu mettre en scène les différentes phases de sa journée, le réveil, l’après-midi, le coucher, et tout ça, ça a pour but d’affaiblir la noblesse et de marquer son pouvoir. Comme nous l’avons dit, il va mener énormément de guerres. Le territoire du royaume va s’étendre au nord et à l’est, avec le rattachement de l’Alsace, la Franche-Comté, la Flandre, et la va dominer l’Europe. On dira qu’il y a une hégémonie française, c’est la qui dominera le continent. En plus de toutes ses activités, c’était un contributeur des arts, il a beaucoup œuvré pour les arts, il adorait danser, il jouait de la guitare de luth, et c’était un grand mécène puisque c’est dans sa cour que Racine, Corneille ou Molière se produisaient. C’est lui qui est à l’origine de la création de la Comédie-Française et de l’Académie royale de musique. On comprend, donc, pourquoi on se souvient de lui aujourd’hui, parce que son règne a été signe de grandeur pour la et a été très important d’un point de vue artistique. Si cette vidéo est longue, pas de souci, tu peux la regarder en plusieurs fois, on te découpe en dessous, on fait des chapitres, et tu peux très bien décider de regarder la suite un peu plus tard. On a vraiment voulu te donner une belle vue de ces neuf personnages, et si c’est un peu long, c’est pas grave, regarde la vidéo en plusieurs fois. Sixième personnage : Olympe de Gouges, née en 1748 et décédée en 1793. On est d’un point de vue contexte au niveau de la Révolution française et de la participation des femmes à la Révolution. Olympe, qui est née Marie Gouze, était à la base une artiste. Elle écrivait des romans, faisait du théâtre, et militait contre l’esclavage. En 1791, elle propose un texte qui s’appelle La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, en réponse à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. C’est le véritable texte du féminisme moderne. Une des citations de ce texte, c’est « La femme naît et demeure égale à l’homme en droit ». Donc, elle souhaite que les femmes participent à la vie politique, qu’elles aient accès au suffrage universel, donc, qu’elles puissent voter, elles aussi, qu’elles aient la liberté d’opinion, et bien sûr, qu’elles aient le droit de divorcer. Elle a beaucoup œuvré pour le droit des femmes, mais elle a aussi beaucoup critiqué certains révolutionnaires, comme les Jacobins et Robespierre. En cette période de terreur, on exécutait les opposants, et elle va finir par être guillotinée pendant la période de la terreur, donc, 18 jours après la reine Marie-Antoinette. Aujourd’hui, on se souvient d’elle comme étant vraiment pionnière du féminisme. Septièmement, Napoléon Bonaparte, né en 1769, mort en 1821. On le connaît aussi sous le nom de Napoléon Ier. Il a eu une carrière fulgurante. À 9 ans, il entre en école militaire. À 24 ans, il devient déjà général. Il va s’illustrer dans les campagnes d’Italie et d’Egypte, et il va être très vite reconnu comme étant un stratège militaire exceptionnel. En 1789, il va y avoir la Révolution française, et petit à petit, on va mettre fin à la monarchie. La période qui suit va être complètement instable, et Napoléon va en profiter pour faire littéralement un coup d’État et prendre le pouvoir. C’est ce qu’on appelle le coup d’État du 18 brumaire an VIII, ça correspond au 9 novembre 1799, parce que lors de la Première République, après la fin de la monarchie, les révolutionnaires ont changé les années, ils ont voulu faire démarrer le calendrier plus tôt et pas à la naissance de Jésus ou près de la naissance de Jésus. Ils ont renommé les mois, etc. Donc, c’est pour ça qu’on a une différence entre le calendrier révolutionnaire et le calendrier actuel. Suite à ce coup d’État, il va instaurer un consulat, où il aura des pouvoirs très importants. Et ce n’est qu’en 1805, quelques années plus tard, qu’il va s’auto-proclamer empereur. Il va régner sur l’Europe et il va mettre en place un régime autoritaire. Il y aura que lui qui décidera, et ce sera une sorte de dictature. Il va grandement agrandir le territoire français de par un certain nombre de guerres, et il sera en guerre à peu près contre tout le monde, l’Angleterre, la Russie, la Prusse, l’Autriche, et un grand nombre de batailles de cette époque sont très connues aujourd’hui, Austerlitz, Iéna, Leipzig, Trafalgar. Pour faire fonctionner son empire et pour qu’il reste puissant, il va mettre en place un certain nombre de réformes. Il va moderniser l’istration. C’est lui qui est à l’origine de la création du baccalauréat. Il va créer des institutions, comme la Banque de ou le Conseil d’État. Et c’est lui qui est à l’origine du code civil français, qui est encore en vigueur aujourd’hui. Mais comme tout empire, l’empire de Napoléon finira par tomber, notamment après la défaite de Waterloo contre nos amis anglais, que je salue, en 1815. Il va abdiquer, il va être forcé à l’exil sur l’île de Sainte-Hélène, et la retournera à la monarchie. Huitième personnage français célèbre : Charles de Gaulle, né en 1890, mort en 1970. Il est très très célèbre et on en parle beaucoup aujourd’hui en , notamment suite à tout un tas de problèmes politiques, dont je parle dans les épisodes de Café avec Johan, et on va te mettre un lien pour que tu puisses aller voir la vidéo 1 sur la politique française. Et Charles de Gaulle est, donc, très célèbre pour deux choses en particulier, premièrement parce qu’il a mené la résistance française lors de la Deuxième Guerre mondiale, et deuxièmement parce que c’est lui le fondateur de la Cinquième République dans laquelle la se trouve encore aujourd’hui. Charles de Gaulle a combattu pendant la Première Guerre mondiale, il me semble qu’il était colonel à l’époque, il faudrait vérifier. Et pendant la Deuxième Guerre mondiale, il était général. En 1940, l’Allemagne nazie arrive à envahir une partie de la et, en quelques semaines, mettre l’armée française littéralement hors d’état de nuire, c’est ce qu’on a appelé la Blitzkrieg, la guerre éclaire. Le maréchal Pétain signe l’armistice, il dit « on ne va pas continuer les combats, on se rend, on signe un armistice avec l’Allemagne ». De Gaulle, lui, refuse de capituler, il dit « non, on va pas baisser les armes », et il quitte la pour aller s’exiler en Angleterre. Il y a un discours très célèbre, le discours du 18 juin 1940, qu’il donne à la BBC à Londres, dans lequel il invite la population française à ne pas capituler et à résister. À distance, depuis Londres, depuis l’Angleterre, il va diriger la résistance française. Cette vision qu’il a eue très tôt, parce que lui c’était 1940 qu’il a décidé de ne pas collaborer et de résister, eh bien ça va lui donner une grande popularité quand la sera libérée. Il y a une phrase très célèbre qu’il a dite à Paris, quand la ville a été libérée, « Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé, mais Paris libéré ». Il sera chef du gouvernement provisoire pendant 2 ans. La mission va être de reconstruire la , mais il va en profiter pour er des réformes justes, comme le droit de vote des femmes et la création de la sécurité sociale. En 1958, il y aura la fondation de la Cinquième République, dont Charles de Gaulle sera le premier président. Il va accorder l’indépendance à un certain nombre de colonies, comme l’Algérie, Madagascar, le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Il va mener une politique étrangère indépendante, donc, il va s’opposer sur plein de sujets aux États-Unis, il va ref que la soit dans l’OTAN, etc. Bien sûr, il va aussi moderniser l’économie. Il va mettre en place le nouveau franc. Et il va faire en sorte que la dispose de la dissuasion nucléaire. Ça aussi, c’est un sujet dont on a parlé dans l’épisode 2 de Café avec Johan, que je t’invite à regarder. Aujourd’hui, Charles de Gaulle fait encore partie des personnages historiques les plus connus en et les plus cités. Il y aurait plus de 4 000 lieux, comme des places, des rues, etc., qui porteraient son nom, et notamment, on a l’aéroport Charles de Gaulle près de Paris. Nous terminons cette série sur des personnages français célèbres par Simone Veil, née en 1927 et décédée en 2017. Elle est célèbre déjà en tant que survivante à la Shoah et parce qu’elle a été la première femme à être présidente du Parlement européen. Mais ce qui la rend encore plus célèbre, c’est que c’est elle qui a porté la loi sur l’avortement en . Elle est née à Nice, d’une famille juive, et comme on l’a dit, elle a été arrêtée et internée par les Allemands. En 1944, elle a été enfermée dans le camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau. La veille de l’arrestation, elle ait son baccalauréat. Après la guerre, elle va reprendre ses études à Sciences Po. Et malgré les réticences de son mari, elle va vouloir travailler, alors qu’elle avait trois enfants, et elle va faire une carrière dans la magistrature. Elle deviendra ministre de la Santé en 1974. Un de ses grands combats, ce sera la loi sur l’avortement, puisqu’à cette époque, il y avait beaucoup d’avortements clandestins, donc, des femmes souffraient, voire mouraient, parce qu’elles ne voulaient pas accoucher du bébé qu’elles portaient. Il y avait un climat très tendu, parce que beaucoup de députés étaient contre. Elle a finalement tenu bon, malgré les insultes, les menaces, elle a reçu des courriers de menace, et en 1975, la loi Veil sur l’avortement va être promulguée. Elle a aussi combattu pour une Europe unie. C’était pour elle un moyen d’éviter les horreurs du é qu’elle avait vécues directement. Et comme nous l’avons dit, ça a été la première femme à diriger le Parlement européen en 1979. Elle est morte à 89 ans, en 2017, et c’est la cinquième femme à entrer au Panthéon. Donc, voilà, j’espère que ça t’a plu. Encore une fois, cette vidéo est longue, c’est peut-être une première sur la chaîne de Français Authentique, mais pas de panique, pas de souci, tu peux la regarder en plusieurs fois, tu peux décomposer les neuf personnages que nous avons vus aujourd’hui. Tu peux télécharger ta fiche PDF gratuite, c’est le premier lien dans la description. Si tu as aimé cette vidéo, fais-le savoir en laissant un « j’aime », partage-la avec tes amis, et tu peux bien sûr nous dire en commentaire lequel de ces neuf personnages t’inspire le plus. N’oublie pas de t’abonner à la chaîne YouTube de Français Authentique en activant les notifications pour ne rien manquer et pour ne pas manquer les prochaines vidéos de cette série sur les personnages français, les personnages qui ont fait la . Je te l’ai dit, nous parlerons d’écrivains et de scientifiques dans les prochaines vidéos. Merci de m’avoir suivi aujourd’hui et à très bientôt pour du nouveau contenu en Français Authentique. Salut ! L'article Des personnalités qui ont fait la 1/3 – Neuf figures politiques 📖 a été publié la première fois sur Français Authentique.
24:31
Faire le pied de grue
Episodio en Français Authentique
Dans l’épisode d’aujourd’hui, je t’explique le sens de l’expression “Faire le pied de grue” (Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier MP3) (Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier PDF) Transcription de l’épisode : Salut à toutes et salut à tous ! Je suis très heureuse de vous retrouver pour ce nouvel épisode du podcast de Français Authentique. Comme chaque semaine, on va découvrir ensemble une nouvelle expression française. La semaine dernière, on a vu le sens de l’expression « faire tourner en bourrique ». D’ailleurs, si le podcast te plaît, pense, s’il te plaît, à lui mettre 5 belles étoiles sur ton appli de podcast préférée. Ça nous aide énormément en permettant à beaucoup de personnes comme toi de découvrir le podcast et de découvrir Français Authentique. C’est parti pour l’expression du jour « faire le pied de grue ». Commençons par l’explication des mots de l’expression. Alors, on a le mot « faire » qui est un verbe qui signifie effectuer un mouvement. Le pied, c’est l’extrémité inférieure de la jambe, ce sur quoi on marche. Et la grue, qui est un oiseau au long bec, au long cou et aux longues et fines pattes. Quant à l’origine de l’expression, alors elle date du XVIIe siècle et elle provient du verbe « gruer » qui signifiait attendre. De plus, le terme « grue » en tant qu’oiseau avait souvent le sens péjoratif de « sot ». Enfin, l’expression faisait également référence aux prostituées qui, en attendant les clients, s’adossaient au mur, une jambe tendue et l’autre repliée. Une posture qui rappelle celle de la grue, un oiseau capable de rester debout sur une patte pendant très longtemps. Donc, cette expression, elle veut dire attendre debout pendant longtemps au même endroit. Je vais te donner trois exemples, trois contextes différents pour que tu puisses comprendre un peu mieux le sens de l’expression. Premier exemple : Les fans de Céline Dion font le pied de grue devant l’Olympia depuis ce matin. Donc, là, on comprend que les fans de Céline Dion attendent debout depuis très longtemps, depuis ce matin. Deuxième exemple : Le personnel soignant est en grève depuis vendredi. Ils sont une centaine à faire le pied de grue devant la place de la République. Donc, là, on comprend que le personnel soignant n’est pas content, ils font grève, et donc, ils attendent debout depuis très longtemps devant la place de la République. Troisième exemple : Ce café est toujours bondé. Si tu n’aimes pas faire le pied de grue en attendant d’avoir une place, je te conseille d’aller autre part. Donc, là, on comprend que c’est un endroit qui est assez prisé où on doit attendre longtemps pour avoir une place. Voilà pour les trois exemples. Je pense que maintenant c’est un peu plus clair dans ta tête sur comment on utilise cette expression et dans quel contexte. ons maintenant à un petit exercice de prononciation avec le son « gr ». Je vais prononcer des mots et je te laisserai le temps de répéter après moi. Grue Agrume Grandir Gratin Grouiller Grimace Et voilà, l’exercice de prononciation est terminé. J’en ai également terminé avec les explications de l’expression. Tu vas pouvoir la réutiliser avec tes amis francophones. Pense à aller mettre 5 étoiles au podcast sur ton appli de podcast préférée. Et je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Salut ! L'article Faire le pied de grue a été publié la première fois sur Français Authentique.
04:59
Quand les épreuves nous renforcent
Episodio en Français Authentique
Ressource(s) évoquée(s) dans l’épisode : Res la lettre d’informations de FA (Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier MP3) (Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier PDF) Transcription de l’épisode : Salut, mes très chers amis ! Bienvenue dans ce nouvel épisode de Marchez Avec Johan. Et aujourd’hui, nous allons parler des épreuves qui nous renforcent. Et on va commencer par une citation très très inspirante de Sénèque parce qu’il peut y avoir parfois une incompréhension entre se dire « bon, les épreuves me renforcent, donc, j’utilise les épreuves et les difficultés pour devenir meilleur », mais certains peuvent pousser cela d’une façon trop extrême en disant que finalement il faut rechercher les épreuves puisqu’elles nous renforcent, elles sont positives, donc, on va les rechercher. Et c’est pas vraiment ce qu’on veut. Donc, la citation de Sénèque qui résume tout ça et que j’apprécie beaucoup, c’est : « Je ne désire pas l’adversité », donc, l’adversité, c’est quand on a des choses qui viennent contre nous, quand on a des adversaires, donc, « Je ne désire pas l’adversité mais les vertus qui la rendent surmontable ou able ». « Je ne désire pas l’adversité mais les vertus qui la rendent able ». Donc, c’est une citation de Sénèque, célèbre philosophe stoïcien qui, il y a plus de 2 000 ans, nous aidait ou aidait ses contemporains romains à mieux vivre et à mieux gérer leurs émotions. Donc, l’adversité, on est d’accord pour dire qu’elle fait partie de la vie. On traverse tous des épreuves, on rencontre tous des difficultés, mais parfois cette adversité peut nous briser. L’idée, c’est de faire en sorte que cette adversité, que ces difficultés nous rendent plus forts. Et c’est en fait ce que Sénèque a essayé de faire en partageant avec nous cette citation. Il nous aide à réfléchir non pas à la recherche de la souf ou à chercher absolument l’adversité, mais plutôt sur le développement des vertus, donc, des qualités morales qui nous permettront de faire face à ces épreuves d’une manière calme, d’une manière sage, et tout simplement de faire en sorte que les difficultés nous rendent meilleurs. Donc, déjà, la première chose à réaliser, c’est que les adversités, elles font certes partie de la vie, mais ça ne doit pas être notre but de les rencontrer. Ça, ça paraît évident, mais on vit dans un monde dans lequel l’adversité est inévitable. Et Sénèque, il nous rappelle qu’évidemment on doit pas chercher l’épreuve pour elle-même, parce que l’épreuve, elle vient d’elle-même, sans qu’on l’invite. Les difficultés, les épreuves, elles viennent. Donc, on ne recherche pas l’épreuve, évidemment, on ne recherche pas le mal, mais on les utilise quand ils viennent et on les accepte surtout, on lâche prise, on accepte ces difficultés qu’on ne peut pas changer, qu’on ne peut pas éviter, et on les utilise. Donc, par exemple, si tu as un conflit avec un collègue ou un projet qui échoue, c’est de l’adversité, c’est de la difficulté, tu ne le choisis pas. Mais ce que tu choisis, c’est ta réaction face à elle. Donc, tu vas pas chercher à souffrir, mais tu peux choisir comment réagir face à une épreuve. Et c’est ce que Sénèque veut dire dans sa citation, quand il nous dit que l’adversité, elle fait partie de la vie, mais évidemment qu’elle ne doit pas être notre but. On va tous la rencontrer, l’adversité, à de multiples reprises. Et l’idée, c’est de réagir du mieux possible à cette adversité sans pour autant la rechercher. Il y a plusieurs vertus, c’est la deuxième partie de la citation de Sénèque, plusieurs vertus, plusieurs qualités morales qui nous aident à er l’adversité. Et en l’occurrence, il y en a deux dont on parle beaucoup, à la fois dans le stoïcisme mais dans plein d’autres philosophies, dans le christianisme par exemple, c’est la patience et la résilience. La patience et la résilience. La patience, donc, c’est le fait d’accepter justement cette adversité, sans se dire « oh la la, je n’ai pas de chance, pourquoi ça m’arrive ». Non, on ne se plaint pas, on a la patience. On se dit « ça arrive, ben c’est comme ça ». La résilience, c’est le fait d’être capable de résister. Non seulement on résiste à l’adversité, aux épreuves, mais en plus, ça nous rend plus forts. C’est le contraire en fait de quelqu’un qui serait fragile. Quelqu’un de fragile va être détruit par l’adversité. Quelqu’un de robuste, il ne va pas être détruit par l’adversité, mais il ne sera pas meilleur derrière. Quelqu’un de résilient, non seulement, ne sera pas détruit par l’adversité, mais en plus, il deviendra meilleur. Donc, c’est vraiment la… Être au résilient, c’est encore plus important qu’être robuste ou résistant. Encore une fois, en science des matériaux, j’allais dire, mais bon, nous ne sommes pas des matériaux, donc, on va réagir autrement, mais Nassim Nicholas Taleb en parle beaucoup dans son livre Antifragile. L’antifragilité, c’est non seulement on résiste aux chocs, mais en plus, on devient plus fort. Et la résilience, c’est ça. Le contrôle de soi, c’est aussi une vertu qui nous permet de rendre l’adversité able. Si on arrive à se contrôler, à rester calme, eh bien on est plus résistant face à l’adversité. Et c’est pas l’absence d’adversité finalement qui est importante, mais c’est la manière dont nous la gérons. Et pendant longtemps, j’ai eu l’illusion personnelle de croire que quand j’aurais résolu mes prochains problèmes, tout irait bien. Oh la la, quand ce gros problème que j’ai là en face de moi depuis quelques mois sera résolu, je serai tranquille, j’aurai de la liberté d’esprit, je serai tranquille. Sauf que ce problème disparaît, mais deux autres apparaissent. Et parfois la vie nous en envoie beaucoup en même temps. J’ai traversé une période pendant laquelle j’ai littéralement eu trois événements super super super difficiles à gérer émotionnellement en l’espace de quelques mois, après avoir é plusieurs années à être super tranquille et calme. Donc, il faut pas chercher l’absence d’adversité, elle ne viendra jamais, mais la manière dont on la gère. Je prenais l’exemple, parce que c’est assez facile à expliquer et à comprendre, même si c’est un exemple un petit peu léger. Je parlais de l’embouteillage dans un des podcasts précédents, il y a deux-trois semaines. Être dans un embouteillage, ça peut nous stresser. On peut se dire, voilà, c’est de l’adversité, je vais perdre une heure ou deux heures dans mon travail qui est très important. Mais au lieu de se laisser emporter par la colère, on peut choisir d’être patient, de er du temps avec la personne qui est avec nous dans la voiture, ou si on est seul, d’en profiter pour réfléchir, pour faire le point, pour prier, pour méditer, pour écouter un podcast. On a vraiment beaucoup beaucoup de choses à faire, plutôt que de se plaindre et de voir ça comme étant purement de l’adversité. Donc, tu vois, c’est une forme de résilience face à un stress extérieur, et ces vertus, la patience, la résilience, le contrôle de soi, nous aident à rendre l’adversité beaucoup plus able. Et enfin, une fois qu’on a fait ça, tu vois qu’on approche et qu’on progresse. Au début, on comprend que l’adversité, on la cherche pas, mais on ne peut pas l’éviter. Ensuite, on voit que certaines vertus qu’on développe peuvent nous rendre l’adversité able. Et troisièmement, on progresse encore un petit peu plus, une étape supplémentaire, on voit que l’adversité, c’est même une opportunité de croissance. Et c’est ce que Sénèque veut dire dans sa citation, entre autres. C’est une des choses qu’il nous dit. L’adversité, c’est pas une malédiction, c’est une opportunité de développer nos vertus, d’être plus sages et de grandir en fait. Chaque difficulté, elle peut renforcer notre caractère et nous rendre meilleurs. Et il y a la fameuse citation, très très célèbre, elle est tellement célèbre qu’elle en est même un peu cliché parfois, c’est la citation de Friedrich Nietzsche, qui était un philosophe allemand du XIXe siècle, dans son livre Le Crépuscule des idoles, qui a écrit : « Ce qui ne me tue pas me rend plus fort ». C’est exactement ça, en fait. C’est qu’à chaque fois que je rencontre l’adversité, à chaque fois que je subis une épreuve, je deviens plus fort, à moins que ça me tue. Mais en général, les épreuves… Enfin, les épreuves nous tuent rarement. Donc, ce qui ne me tue pas me rend plus fort. Et on le voit dans beaucoup de choses de la vie. Parfois, on le voit dans des relations personnelles. Il y a une tension, un malentendu, une grosse dispute. Au lieu de se focaliser sur la difficulté, sur la douleur, sur l’adversité, on peut essayer de cultiver des vertus comme la compréhension, l’amour, le dialogue. Et c’est dans ces moments difficiles qu’on va développer ses vertus et qu’on deviendra encore meilleur, tout simplement. Donc, ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts. Donc, tu vois, pour résumer un petit peu cet épisode et pour essayer de faire en sorte d’aller un peu plus en profondeur, évidemment qu’on recherche pas l’adversité, mais les vertus qui nous permettent de la er, de faire face à l’adversité, sont à développer en priorité. Par exemple, la patience, la résilience, l’acceptation de l’adversité, le contrôle de soi, tout ça, ce sont des clés pour traverser les épreuves sans perdre notre paix intérieure. Et pour aller encore plus loin, les adversités, les épreuves, nous permettent de nous développer, d’être meilleurs et elles nous rendent plus forts. On pourrait imaginer un monde dans lequel tout va bien, il y a aucune difficulté, aucune adversité, tout est parfait, tout est nickel, il y a jamais de stress, jamais rien qui nous contrarie, eh bien je suis pas sûr qu’on soit capable de grandir ou de nous développer dans des conditions comme celles-là. Au contraire, on aurait tendance à rester, à nous reposer sur nos lauriers, comme on dit en français, et à finalement ne pas se développer et ne pas être meilleur. Et finalement, quand on ne se développe pas, quand on ne devient pas meilleur, on régresse, on perd en compétences, donc, ce n’est pas souhaitable. Je t’invite vraiment, la prochaine fois que l’adversité frappe à ta porte, je t’invite à te rappeler que finalement c’est une chance que tu as de grandir. Et tu pourras te poser la question : « Quelle vertu puis-je développer ? » parce qu’il y en a toujours une, aujourd’hui, pour faire face à cette tempête. Donc, voilà ce que je voulais partager avec toi aujourd’hui. Si tu veux aller un peu plus loin avec moi, tu peux redre la lettre d’informations de Français Authentique. Tu as un lien dans la description de ce podcast. Tu recevras quelques e-mails exclusifs qui traitent de tout, de l’apprentissage du français en général, du développement personnel, de la culture française, de la , tout un tas de choses que je partage avec toi depuis 2011 maintenant. Donc, ça fait un moment qu’on est là pour t’aider, pour te servir, et c’est un plaisir de te retrouver dans cette lettre d’informations et dans ce podcast de Marchez Avec Johan. Merci d’avoir été avec moi aujourd’hui, et je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode de Marchez Avec Johan. Salut ! L'article Quand les épreuves nous renforcent a été publié la première fois sur Français Authentique.
13:16
Les verbes irréguliers français enfin simplifiés
Episodio en Français Authentique
Abonne-toi à la chaîne YouTube pour ne manquer aucune vidéo : clique ici. Télécharge le fichier MP3 ici. Télécharge le fichier PDF ici. Transcription de la vidéo : Salut ! Les verbes irréguliers français, tu trouves ça compliqué ? Ne t’inquiète pas. Dans la vidéo d’aujourd’hui, je vais te donner quelques conseils simples pour apprendre à les mémoriser. Tu sais probablement qu’en français il existe des verbes réguliers, c’est-à-dire qui ont toujours la même conjugaison. On apprend un type de conjugaison et on répète pour tous les verbes. Mais il existe, malheureusement, des verbes irréguliers, c’est-à-dire qui ne se conjuguent pas comme les autres. Ce sont des exceptions, en quelque sorte. Par exemple, le verbe « aller », on pourrait se dire, il finit par « er », c’est donc un verbe du premier groupe, et je vais donc le conjuguer comme tous les verbes du premier groupe. Je vais dire « j’alle », « tu alles », « il alle », etc. Non, ça ne fonctionne pas comme ça, puisque le verbe « aller », c’est un verbe irrégulier. Et on dit « je vais », « tu vas », « il va », etc. Donc, d’ailleurs, ce sera le premier conseil. Il y en a plein d’autres qui arrivent. Mais si tu dois commencer par apprendre un certain nombre de verbes irréguliers, apprends le verbe « aller », le verbe « être » et le verbe « avoir », puisque ce sont les trois verbes les plus utilisés. Tu vas les rencontrer partout, tout le temps, donc, il faut absolument que tu les maîtrises. L’avantage de ces verbes, c’est que tu les rencontres tellement souvent que tu vas les retenir facilement. Par exemple, tu vas dire « je suis content », « ma fille va à l’école », « nous avons de la chance ». Donc, ces verbes, tu vas vite les maîtriser, mais ça doit être ta priorité. Donc, je vais te donner cinq conseils aujourd’hui pour vraiment mémoriser les verbes irréguliers en français. Le premier, c’est dans le prolongement de ce que je viens de te dire, c’est d’apprendre, de commencer par maîtriser les verbes les plus courants. C’est important d’utiliser l’approche Pareto ici, vraiment de se focaliser sur les quelques verbes qu’on rencontre le plus souvent. Donc, on va te mettre une liste dans la fiche PDF, que tu peux télécharger juste en dessous, c’est le premier lien, où tu retrouveras la liste des verbes à apprendre en priorité. Bien sûr, il y a « être », « avoir » et « aller », mais tu en verras plein d’autres comme « faire », « dire », « venir », etc. De la même manière qu’il est important de commencer à se concentrer sur les verbes les plus utilisés, il est aussi important de se focaliser sur les conjugaisons les plus utilisées. Tu n’as pas besoin de connaître tout de suite la conjugaison des verbes irréguliers à tous les temps. Tu peux te focaliser sur les temps qu’on utilise le plus. En l’occurrence, dans la vie de tous les jours, les quatre temps qu’on utilise le plus, ce sont le présent, le é composé, l’imparfait et le futur simple. Donc, commence déjà… quand tu apprends la conjugaison irrégulière de ces différents verbes, focalise-toi déjà sur ces quatre temps-là, et un peu plus tard, tu pourras aller plus loin et apprendre d’autres temps comme le é simple, etc. Troisième conseil : pratique les verbes dans un contexte réel. Je te le dis souvent pour le vocabulaire, je déconseille d’apprendre des listes de vocabulaire. Le mieux, c’est d’apprendre des mots dans leur contexte, dans des phrases que tu peux utiliser, parce que la langue, elle est vivante, donc, il faut apprendre d’une manière vivante. C’est la même chose pour la conjugaison. C’est toujours compliqué d’apprendre des tableaux de conjugaison à n’en plus finir. C’est beaucoup plus simple d’apprendre des conjugaisons dans leur contexte. Le meilleur moyen de faire ça, c’est de faire ce que tu es en train de faire en ce moment, en fait. En m’écoutant dans cette vidéo ou en écoutant un podcast ou en lisant un article de blog ou un article de presse ou en lisant un roman, une BD, en regardant un film, tu vas être exposé à tous ces verbes irréguliers dans des contextes réels. Donc, tu peux essayer, peut-être pendant un certain temps, de te focaliser sur ces verbes et de te dire tiens, Johan a utilisé le verbe « venir » à l’imparfait, voilà comment il a fait. Donc, tu vas… t’es pas obligé de prendre des notes, mais tu vas au fur et à mesure habituer ton cerveau à sentir quelle est la conjugaison correcte de ces verbes irréguliers, et tu le feras sans effort puisque tu apprendras du plaisir en écoutant ou lisant du français. Quatrième conseil, rien de bien nouveau parce que je le répète depuis 2011 dans le cadre de Français Authentique, écoute beaucoup et répète beaucoup. Tu comprends bien que ton cerveau a besoin d’entendre quelque chose plusieurs fois ou de lire quelque chose plusieurs fois avant que ça devienne un automatisme. Donc, si tu veux vraiment ancrer la conjugaison des verbes irréguliers dans ta mémoire, tu as besoin de l’entendre ou de la lire plusieurs fois. Et c’est pour ça qu’écouter un contenu une seule fois, ça ne suffit pas. Si, par exemple, tu choisis une de mes vidéos que tu adores, l’idée c’est de choisir une vidéo que tu aimes beaucoup. Donc, s’il y a un sujet que tu aimes, et on traite de tous les sujets sur ma chaîne YouTube et dans l’académie de Français Authentique, donc, tu cherches un sujet que tu aimes et tu regardes une vidéo trois, quatre, cinq fois. En faisant ça, à chaque fois que je vais utiliser un verbe irrégulier et que je vais le conjuguer, eh bien tu l’entendras. Automatiquement, ton cerveau fera les liaisons, le rapprochement. Et le fait de l’avoir entendu trois, quatre, cinq fois ou plus, ça va l’ancrer dans ta mémoire. Donc, l’écoute couplée à la répétition ou la lecture couplée à la répétition, ça t’aidera à apprendre les verbes irréguliers sans t’en apercevoir en fait. C’est complètement if et automatique. Si tu veux aller encore plus loin et aller encore plus vite, tu peux écouter des chansons et chanter à haute voix. Donc, tu sélectionnes quelques chansons françaises que tu aimes et tu les chantes à haute voix. Tu les mets fort dans ta douche et tu chantes, comme le fait mon fils Tom très souvent. Lui, il le fait en anglais. Mais ça t’aide vraiment à pratiquer en plus. Tu parles, tu répètes à haute voix ou tu chantes forcément à haute voix et en même temps tu entends tout un tas de verbes conjugués. Ça, c’est très très efficace. D’autant plus que la musique, si elle te plaît, elle t’apporte un certain nombre d’émotions et ça favorise l’apprentissage. Cinquième et dernière astuce : essaie de regrouper par thème. Il y a des verbes irréguliers qui fonctionnent de la même façon. Par exemple, le verbe « venir » et « tenir » fonctionnent de la même façon. On dit « je viens », « je tiens », « tu viens », « tu tiens », « nous venons », « nous tenons ». Donc, ces verbes, ils suivent le même modèle. Et tu peux, au fur et à mesure, découvrir les modèles principaux, et les découvrir et les appliquer afin d’en apprendre qu’un. T’apprends qu’un type de conjugaison qui s’appliquera à plusieurs verbes. Un autre exemple, ce sera les verbes « voir » et « croire ». On dit « je vois », « je crois », « tu vois », « tu crois », « nous voyons », « nous croyons ». Donc, tu vois, il y a des verbes comme ça qui se conjuguent de la même façon, même si elle est irrégulière. Petite astuce bonus, ne te mets pas la pression. C’est pas grave si tu fais une erreur, c’est pas grave si tu conjugues un verbe de la mauvaise façon. L’important, c’est de faire de ton mieux, de pratiquer en prenant du plaisir et de ne pas stresser sans arrêt. C’est vraiment ce que je répète sans cesse aux membres de notre académie. Pas plus tard qu’hier, une de nos membres dans la salle Zoom me disait : « Johan, mon niveau de français n’est pas bon », et je lui dis : « Non, n’aie pas peur de faire des erreurs, ne te mets pas de pression supplémentaire, n’aie pas d’émotions négatives ». L’idée, c’est vraiment de pratiquer en prenant du plaisir, parce que c’est seulement quand on est libéré qu’on s’améliore, et c’est seulement si tu es libéré que tu arriveras à maîtriser les verbes irréguliers en français. Donc, voilà, j’espère que ça t’a plu. Merci du fond du cœur. Tu peux télécharger la fiche PDF gratuite. C’est le premier lien dans la description. Ça te permettra de revoir. N’oublie pas que revoir, répéter, c’est important. Donc, tu peux peut-être regarder cette vidéo une deuxième fois. Fais-le demain, par exemple. Télécharge le PDF pour aller un peu plus loin, un peu plus vite. N’oublie pas de laisser un « j’aime », si tu as aimé, et de partager cette vidéo avec tes amis. Et bien sûr, dis-moi en commentaire si le sujet t’a plu et si d’autres sujets te posent problème en français. On lit chacun de vos commentaires, donc, merci de les laisser. Et abonne-toi à la chaîne YouTube de Français Authentique en activant les notifications. Merci d’avoir é ce moment avec moi, et je te dis à très bientôt pour du nouveau contenu en Français Authentique. Salut ! L'article Les verbes irréguliers français enfin simplifiés a été publié la première fois sur Français Authentique.
09:09
Faire tourner en bourrique
Episodio en Français Authentique
Dans l’épisode d’aujourd’hui, je t’explique le sens de l’expression “Faire tourner en bourrique” Ressource(s) évoquée(s) dans l’épisode : Res la lettre d’informations de FA (Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier MP3) (Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier PDF) Transcription de l’épisode : Bonjour à toutes et bonjour à tous ! J’espère que tout va bien pour vous. Bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast de Français Authentique, podcast dans lequel on découvre ensemble une nouvelle expression idiomatique française chaque semaine. La semaine dernière, on a vu le sens de l’expression « les murs ont des oreilles ». Alors, fais attention à ce que tu dis, même si tu penses qu’il n’y a personne autour de toi. L’épisode est disponible sur ton application de podcast préférée, donc, pense à aller l’écouter dès que tu auras un moment. Aujourd’hui, on va voir ensemble le sens de l’expression « faire tourner en bourrique ». Avant de commencer, pense à t’inscrire à la lettre d’informations de Français Authentique. En t’inscrivant à cette lettre, tu vas recevoir chaque semaine du contenu exclusif en français qui va vraiment t’aider pour ton apprentissage. Le lien pour t’inscrire est en description et, bien évidemment, c’est gratuit. C’est parti, commençons avec l’explication des mots de l’expression « faire tourner en bourrique ». Donc, le premier mot, c’est « faire tourner ». C’est plutôt un groupe de mots ici qui veut dire « faire devenir ». Et ensuite, « bourrique », ça représente un âne ou une ânesse, mais c’est un mot qui est assez familier. Quant au sens de l’expression, alors pour comprendre cette expression du XIXe siècle, il faut d’abord expliquer l’image de l’âne dans la culture française. Autrefois, l’âne était utilisé dans les travaux agricoles pour faire des tâches simples, répétitives, mais fatigantes pour l’homme. Au fil des siècles, l’âne et surtout la bourrique s’est alors forgé la réputation d’une bête têtue, obstinée et pas très intelligente. Donc, l’expression, elle signifie abrutir quelqu’un à force d’exigences, d’ordres contradictoires ou de taquineries. Donc, ici, ça veut dire énerver quelqu’un, faire perdre patience à quelqu’un, exaspérer quelqu’un, tourmenter quelqu’un au point de le ou de la rendre folle. Je vais te donner trois exemples pour que tu puisses comprendre un peu mieux le sens de l’expression. Premier exemple : Un jour, il te dit qu’il t’aime ; le lendemain, il te dit qu’il te déteste. Cet homme te fait tourner en bourrique. Alors, là, l’exemple est vraiment parfait pour comprendre le sens de l’expression. Ici, on voit qu’il y a un homme, en tout cas on comprend plutôt qu’il y a un homme qui, un jour, dit qu’il aime et, un jour, dit qu’il déteste. Donc, on voit qu’il dit tout et son contraire. Eh bien ça, ça peut tourmenter quelqu’un, ça peut la tourmenter, cette personne, au point de la rendre folle, ça peut énerver et ça peut surtout faire perdre patience. Deuxième exemple : Mes enfants sont capricieux et têtus, ils me font tourner en bourrique, mais au fond, je les adore. Donc, là, on comprend que la personne dit que ses enfants la rendent folle au point où elle en perd patience, mais qu’elle les aime malgré tout. Troisième exemple : Mon patron me fait tourner en bourrique. Il m’a demandé d’organiser une fête pour le nouvel an pour finalement l’annuler à la dernière minute. Donc, là, on comprend que ça a énervé la personne, que ça l’exaspère du fait que son patron lui ait demandé quelque chose, qu’il a annulé à la dernière minute. Voilà pour les trois exemples. Donc, je pense que tu as suffisamment de matière pour comprendre le sens de l’expression et de pouvoir du coup la réutiliser. ons maintenant à un petit exercice de prononciation. Alors, tu n’es pas sans savoir qu’en français l’ordre des mots est très important dans la phrase. Donc, je vais te donner deux possibilités d’utilisation avec cette expression et je te donnerai un exemple en te laissant le temps de répéter après moi. Première possibilité : Sujet + faire tourner + COD + en bourrique Exemple : Léo a encore fait tourner ses grands-parents en bourrique. Deuxième possibilité : Sujet + pronom + faire tourner en bourrique Exemple : Frank me fait tourner en bourrique. Et voilà, le petit exercice de prononciation est terminé. J’en ai également terminé avec les explications de l’expression. J’espère que ça t’a plu. J’espère que tu sauras réutiliser l’expression avec tes amis francophones. Pense à redre la lettre d’informations de Français Authentique. Je te rappelle que le lien pour t’inscrire est en description. Tu recevras du contenu exclusif en français chaque semaine, et ça va vraiment t’aider pour ton apprentissage. Pour ma part, je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode de podcast. Salut ! L'article Faire tourner en bourrique a été publié la première fois sur Français Authentique.
06:43
Je me suis fait opérer
Episodio en Français Authentique
Ressource(s) évoquée(s) dans l’épisode : Découvre mon cours gratuit “7 règles pour parler français sans bloquer” (Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier MP3) (Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier PDF) Transcription de l’épisode : Salut, salut, mes très chers amis ! Bienvenue dans ce nouvel épisode de Marchez Avec Johan. Je suis là, je marche avec mon micro. Les ants me regardent bizarrement en disant « qu’est-ce qu’il fait, celui-là ? » Et aujourd’hui, je te propose non pas un épisode de développement personnel, mais un épisode, pour le coup, personnel, c’est-à-dire je vais te parler de quelque chose qui m’est arrivé dans ma vie. Et j’aime le faire de temps en temps, non pas parce que je pense que ma vie t’intéresse particulièrement, clairement pas, tu as ta vie, et elle est plus importante que la mienne, mais je trouve que le fait de partager comme ça des choses liées à notre vie personnelle, eh bien ça nous permet d’enseigner du vocabulaire authentique. Je te parle là comme si je parlais à un ami français. Donc, ce que je vais te raconter, c’est exactement comme ça que je l’ai raconté à ma mère et à mes amis. Donc, ça te permet vraiment d’accéder à du contenu en français authentique, tout simplement. Et c’est la promesse de Français Authentique. Donc, tu vas voir, c’est une histoire qui est un peu longue dans le temps et qui est un peu folle, à mon sens. Si tu me suis sur les réseaux sociaux, tu as vu er quelques infos, mais là, aujourd’hui, je vais t’expliquer toute l’histoire, et tu vas voir qu’elle va commencer à faire sens. Donc, début novembre 2024, je me suis blessé à l’index gauche. J’avais publié une photo pour montrer mon doigt très gonflé. C’était en novembre. J’aidais ma maman à ranger des affaires dans le garage, puisque mon papa étant décédé en été 2023, il y avait un certain nombre de choses à ranger, à déplacer, à jeter. Et donc, je me suis tordu le doigt. Jusqu’ici, rien de bien grave, en déplaçant un objet un peu lourd. Donc, je me suis tordu le bout du doigt, le doigt a tout de suite gonflé, est devenu très très rouge, était très très douloureux. Et moi, je me suis dit, je me suis cassé le doigt, parce que j’ai déjà eu plusieurs fractures dans ma vie, et je pensais vraiment qu’il était cassé. Je suis allé voir un médecin traitant, le médecin traitant de ma maman, qui m’a donné une prescription pour aller er une radio. Je suis donc allé… Je vais m’éloigner parce qu’il y a ici des travaux… Je suis allé faire ma radio le lendemain, et sur la radio, rien n’a été vu. Donc, ils ont dit : « Non, c’est bon, il n’y a pas de fracture, il n’y a pas de souci articulaire. Finalement, tout va bien. C’est juste une torsion, et ça va se refaire tout seul ». Donc, ça, c’était début novembre. Un mois plus tard, j’attendais, j’attendais, j’attendais que la prédiction des médecins se concrétise et que mon doigt dégonfle. Il était toujours très gonflé, très douloureux, je ne pouvais toujours pas le plier complètement, il était tordu. Quand je me mettais au repos, il n’était pas tout droit comme il devait être, mais il était tordu. Et donc, je suis allé voir un ostéopathe, que je consulte souvent. Un ostéopathe, c’est comme un kinésithérapeute ou un physiologiste, quelqu’un qui t’aide, qui te manipule et qui t’aide à faire de la rééducation. Mais l’ostéopathe, lui, va chercher à te débloquer certains endroits. Donc, je me suis dit : « Peut-être que j’ai quelque chose de bloqué et il va m’aider ». Et lui, il m’a dit : « Non, non, je pense que tu as un problème, il faut aller consulter un autre médecin ». Donc, je suis allé voir un médecin du sport, ici. Donc, les problèmes étaient arrivés en , j’avais fait la radio en . Et quand je suis rentré chez moi aux Émirats arabes unis, j’ai été voir un médecin du sport, donc, un médecin du sport espagnol qui me semblait expérimenté, qui m’a dit : « Bon, tu as un problème à la plaque palmaire ». Donc, ça se situe sur la partie inférieure du doigt. Et il m’a dit : « Il faut que tu mettes une attelle pendant quatre semaines ». Donc une attelle, j’avais aussi publié une photo sur les réseaux dans laquelle j’avais montré mon attelle. Donc, c’est en fait un morceau de métal qui te bloque le doigt. Ça veut dire tu ne peux pas plier le doigt du tout. Donc, pendant quatre semaines, j’avais cette attelle. Et c’était contraignant parce que c’était pendant les fêtes de Noël, etc. mais je l’ai fait. Pendant quatre semaines, je n’ai pas bougé le doigt. J’enlevais juste l’attelle pour prendre la douche, mais j’étais très prudent. Donc, j’ai suivi le traitement. Et début janvier, quand je suis retourné voir le médecin et que j’ai enlevé l’attelle, il m’a dit : « Bon, c’est un peu mieux, mais finalement, le doigt était toujours tordu ». Il était encore rouge, il était encore difficile à bouger, à plier. Et le médecin disait : « Non, mais c’est OK ». Donc, moi, j’ai quand même commencé à insister, à dire : « Ça fait maintenant deux mois. Il faut faire un autre contrôle ». Donc, il m’a fait une échographie. Une échographie, tu sais, c’est ce qu’on utilise, par exemple, pour les femmes enceintes, pour voir le bébé. Donc, c’est un appareil qui te permet, via des ondes, de voir à l’intérieur certains tissus. Et cette échographie a montré que finalement il y avait peut-être une petite fracture. J’avais peut-être un bout d’os qui était cassé, puisqu’en fait, ce qu’il y a eu, c’est que quand je me suis tordu le doigt, ça a tiré sur mon tendon. Donc, le tendon, tu sais, c’est la partie… c’est les parties un peu musculaires qui nous permettent de bouger des articulations. Et le tendon, plutôt que de se casser, il a arraché un bout d’os, parce que le tendon est attaché sur le doigt par… Enfin, il est attaché sur un os, en fait. Et donc, plutôt que de se casser, il a arraché un petit bout d’os. Donc, suite à ça, j’ai dit : « OK, le médecin du sport ne semble pas compétent pour ce problème ». Je suis allé voir un chirurgien, et ça, c’était au mois de janvier, fin janvier, qui m’a dit… Il m’a fait une radio, il a analysé, il m’a dit : « Non, vous avez une fracture, c’est clair. Je ne comprends pas que ça n’ait pas été vu à la première radio ». Et ça, c’est un des problèmes, on en parlera à la fin. Mais le médecin qui a fait la première radio, soit ne l’a pas bien faite, soit l’a mal interprétée, ou alors, peut-être que la fracture n’était pas visible. Toujours est-il que là la fracture était très visible à la radio au mois de janvier. La fracture est déplacée, ça veut dire que l’os s’est cassé, mais a bougé. Donc, il avait bougé d’un millimètre. Et le chirurgien m’a dit : « Je dois vous opérer. Bien sûr, c’est votre choix. Mais si vous ne vous faites pas opérer, votre doigt, vous ne pourrez plus le plier complètement, et vous pouvez avoir de l’arthrose ». Donc, l’arthrose, c’est une inflammation des articulations. Donc, j’aurais probablement aussi souffert. J’avais le doigt très rouge, très gonflé, très douloureux. Donc, j’ai finalement été opéré. Donc, ça s’est é le 30 janvier. L’opération, elle est relativement simple, en tout cas selon le chirurgien. Elle consiste à… En fait, il m’a ouvert le doigt, il a attaché, il a pris mon tendon, le tendon qui était attaché à l’os déplacé, il a fixé le tendon à l’os, plus loin, avec des petits morceaux de métal, des morceaux en titane. Donc, il a raccroché le tendon à l’os dans la bonne position. Il a nettoyé, parce qu’entre-temps, ça faisait plusieurs mois, donc, l’os avait commencé à se solidifier, à se recomposer dans la mauvaise position. Donc, il a tout nettoyé, il a gratté, il a enlevé ce que mon corps avait commencé à faire, c’est-à-dire à solidifier l’os dans une position qui n’est pas la bonne. Et il m’a mis une broche. Donc, une broche, c’est un morceau de métal. C’est peut-être ce qu’on va utiliser pour la miniature de cette vidéo, que tu pourras regarder, de la miniature, pardon, de cet épisode de podcast. Mais en gros, c’est un morceau de métal de plusieurs centimètres qu’il m’a fixé dans le doigt, à l’intérieur, pour m’éviter de le bouger. Je te parlais d’une attelle tout à l’heure. Une attelle, c’est un morceau de métal qui est à l’extérieur, dans lequel tu vas mettre ton doigt dans l’attelle, mais tu peux retirer l’attelle. Eh bien là, on te met un morceau de métal à l’intérieur du doigt. Donc, ça nécessite une opération plutôt intrusive, puisqu’on t’enfonce un morceau de métal dans le doigt. Tout ça pendant six semaines. Et six semaines plus tard, donc, le 13 mars, j’ai pu enlever la broche, que je vais garder en souvenir, et je peux commencer tout doucement à replier mon doigt. Et j’ai dû continuer à faire de la rééducation, pour réapprendre à plier mon doigt qui n’a pas été plié pendant plusieurs mois, puisque là, je te parle de mi-mars, ça m’est arrivé début novembre. Donc, novembre, décembre, janvier, février, quatre mois et demi quand même sans plier mon doigt. Donc, voilà, ça va mieux, mais c’est très très long et c’est embêtant. Et ça m’a donné quelques leçons que j’aimerais partager avec toi, au moins trois. La première, c’est pas vraiment une leçon, c’est un rappel, c’est qu’en fait on n’est pas grand-chose. Là, j’ai finalement un petit incident. Je me suis juste tordu le doigt. C’est rien du tout en fait. Mais ça m’a handicapé pendant, si on prend en compte la rééducation, plus de six mois. C’est quand même fou. Et on peut très bien, en sortant dans la rue, là je peux très bien ne pas faire attention, trébucher, tomber, me tuer, de ma hauteur. En fait, on n’est vraiment rien. On l’oublie parfois, on se sent tout puissant, on sent qu’on maîtrise. Mais je parlais de lâcher prise dans l’épisode de la semaine dernière. On devrait plus souvent lâcher prise et faire confiance parce que nous ne sommes pas grand-chose. Donc, ça, c’est la première leçon ou le premier rappel. Deuxième leçon, que j’aurais déjà dû avoir de précédentes expériences, c’est qu’il ne faut jamais faire confiance à la première radiographie. Tom avait eu la même chose à son coude, il était tombé sur le coude. On avait fait une première radio à l’hôpital où ils avaient dit « non, ce n’est pas cassé » ; une deuxième, « non c’est pas cassé », et il avait toujours mal. Et à la troisième, ils ont dit : « Ah finalement, oui, il y a une fracture ». Donc, il faut toujours insister pour vérifier. Si j’avais fait ça, si au bout de quelques semaines, j’aurais dit : « Bon, non, il faut refaire une radio pour vraiment vérifier que ce n’est pas cassé », eh bien on m’aurait immobilisé le doigt dans la bonne position et je n’aurais pas dû être opéré. Donc, quelque chose qui a duré plus de six mois et qui finalement peut encore présenter des séquelles, parce que le doigt je ne le plie pas encore complètement, aurait été réglé en peut-être deux mois ou moins et avec certitude. Donc, voilà, toujours refaire un autre contrôle, une autre radio pour être sûr. Et enfin, ne pas faire confiance à un seul médecin, parce que celui qui m’a un petit peu créé des problèmes, c’est le médecin espagnol. Bien sûr, qu’il soit espagnol ou français ou peu importe, ça ne rentre pas en compte, mais je l’appelle le médecin espagnol parce qu’il était super sympa, on avait bien discuté. Mais je pense qu’il a très très mal traité mon problème, il aurait dû me refaire des examens plus tôt avant de prendre une décision. Et donc, il faut toujours solliciter plusieurs avis médicaux, parce que c’est toujours très complexe en fait la médecine. Donc, voilà un peu, je pense que tu as dû apprendre un peu de vocabulaire aujourd’hui. Et prends bien soin de toi pour ne pas qu’il t’arrive ce genre de mésaventure. J’espère que je vais être tranquille pendant un moment, parce que personne n’aime être blessé, même si évidemment ce n’est rien. Je sais que de nombreuses personnes souffrent réellement, et moi, ce n’est qu’un doigt. Une des grandes chances que j’ai eues, c’est que c’était ma main gauche, et je suis droitier, donc, ça ne m’empêche pas d’écrire, ça ne m’empêche pas de travailler, c’était juste gênant, handicapant et douloureux. J’ai beaucoup souffert malgré tout, notamment quand j’avais la broche dans le doigt et que, tu sais, avec Raphaël qui a 4 ans, c’est très difficile, j’ai pris beaucoup de coups dans le doigt. Mais je sais que ce n’est rien du tout par rapport à d’autres soucis de santé qu’ont certaines personnes. Donc, prends bien soin de toi. Et si tu as envie d’aller plus loin… Aujourd’hui, c’était très pratique comme enseignement du français, mais si tu souhaites aller plus loin et travailler d’une façon un peu plus axée sur l’apprentissage des langues, si tu veux une technique qui fonctionne, que je présente depuis 2011, je t’invite à suivre le lien dans la description, à suivre mon cours gratuit ou à le suivre de nouveau si tu l’as déjà suivi. Le lien est dans la description, et tu peux l’obtenir immédiatement et commencer dès maintenant avec la règle 1. Ce cours s’appelle « 7 règles pour parler français sans bloquer ». Donc, tu peux suivre ce cours. Et moi je te retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode de Marchez Avec Johan dans lequel on parlera de développement personnel. À très bientôt ! Salut ! L'article Je me suis fait opérer a été publié la première fois sur Français Authentique.
14:40
Tu n’as pas le temps ? 5 astuces simples pour progresser quand même
Episodio en Français Authentique
Abonne-toi à la chaîne YouTube pour ne manquer aucune vidéo : clique ici. Télécharge le fichier MP3 ici. Télécharge le fichier PDF ici. Transcription de la vidéo : Salut ! Tu veux progresser en français mais tu manques de temps ? En appliquant les cinq astuces que je vais partager avec toi aujourd’hui, tu vas réussir à progresser rapidement et sans stress. Ces petites actions simples te donneront des résultats immédiats qui te motiveront à continuer sans te prendre trop de temps. Écoute bien jusqu’au bout car la dernière astuce est celle qui va littéralement tout changer. Et n’oublie pas de télécharger ta fiche PDF gratuite. C’est le premier lien dans la description pour revoir ce que tu as appris aujourd’hui. Première astuce simple, expose-toi quotidiennement au français. Le français doit devenir une partie naturelle de ta journée, comme te brosser les dents par exemple. Pour ça, tu peux déjà utiliser tes temps morts, tous les moments de la journée pendant lesquels ton corps est occupé mais ton esprit est libre. Quand tu fais un jogging, quand tu promènes ton chien, quand tu fais la vaisselle, écoute du français à ces moments-là. Tu peux multiplier les types de contenus : des vidéos YouTube comme tu le fais en ce moment, des articles de blog, des livres, des publications courtes sur les réseaux. Par exemple, on publie tous les jours ou tous les deux jours des petites choses sur Instagram pour t’aider à apprendre. L’idée, c’est de varier énormément les contenus au quotidien. Tu peux aussi transformer tes appareils. Tu peux mettre la langue française sur ton smartphone par exemple, sur ta tablette, sur ton ordinateur, pour apprendre un certain nombre de mots du quotidien. Pourquoi ça marche ? Parce qu’une exposition ive, ça te permet d’avoir des progrès qui sont naturels. Plus tu entends du français, plus ton cerveau s’habitue à la langue. C’est un véritable bain de cerveau. C’est comme si tu trempais ton cerveau dans un bain de langue française. C’est une image évidemment, mais le fait de s’exposer comme ça, ça permet à ton cerveau d’assimiler les sons, les structures, la grammaire, la conjugaison, etc. Et comme tu le vois, tu n’as pas besoin d’y er un temps fou. Tu peux le faire pendant tes temps morts. Petite action immédiate : Dès aujourd’hui, e tous tes appareils électroniques que tu utilises le plus, ton ordinateur, ton smartphone, en langue française. Deuxième astuce, pratique l’écoute active. Écouter ivement, c’est bien, mais écouter d’une façon active, c’est mieux. Bien sûr, cette astuce, ce conseil ne s’applique pas à tout ce que tu écoutes, ça s’applique à certains contenus. Et je te recommande de le faire pour les contenus qui te plaisent le plus, qui t’intéressent le plus, les contenus qui te ionnent. Donc, pour ces contenus-là, je t’invite à écouter plusieurs fois. La première fois pour découvrir, la deuxième fois pour peut-être assimiler ce que tu n’avais pas saisi la première écoute, et les fois d’après pour renforcer ton apprentissage. Donc, vraiment, ça, c’est de l’écoute active d’un même article ou d’une même vidéo pour renforcer. Pour tous ces contenus que tu aimes, que tu apprécies, tu peux essayer de les résumer, de résumer ce que tu as appris en quelques phrases, comme si tu allais l’expliquer à quelqu’un. De quoi ça parle ? Quels sont les sujets principaux ? Quelles sont les idées à retenir ? Donc, tu te fais une forme de synthèse, soit dans ta tête, soit sur papier, que tu pourrais utiliser si tu souhaitais expliquer ce contenu à quelqu’un. Ça va te permettre de renforcer les choses. Attention, ici, il faut bien sélectionner tes contenus. Il faut pas prendre des contenus trop faciles, sinon tu vas t’ennuyer. Il faut pas prendre des contenus trop difficiles, sinon tu vas te décourager. Les deux grandes clés, en fait, c’est que tu comprennes ces contenus au moins 70 % et que ce soit des contenus qui t’intéressent. Action immédiate : Aujourd’hui, prends le temps de chercher un contenu. Ça peut être une vidéo, ça peut être un podcast, mais vraiment un contenu qui t’intéresse, qui te ionne et que tu vas écouter une fois par jour pendant les trois jours qui viennent. Troisième astuce, parle sans avoir peur de faire des erreurs. Les erreurs, ce sont pas des échecs. Ce sont encore moins une honte. Ce sont des étapes essentielles pour réussir. Donc, oublie la perfection. Même les natifs font des erreurs. Je fais des erreurs en français, tu fais des erreurs dans ta langue maternelle, donc, n’aie pas peur de faire des erreurs, pratique, fais de ton mieux, cherche à t’améliorer, mais ne panique pas, ne bloque pas si tu fais des erreurs. Parle à voix haute. Tu peux le faire quand tu es seul. Tu peux te raconter ta journée. Tu peux te raconter une histoire. Tu peux pratiquer le français seul à l’oral. Moi, quand j’apprenais l’italien, je me racontais ma journée sous la douche. Tu vois, je prenais ma douche tranquille. Tu es seul, donc, tu n’as pas honte que les autres t’entendent, et tu parles. Parce qu’ils pourraient penser que tu es fou si tu parles seul. Et tu parles, tu racontes ta journée en français ou tu prépares ta réunion du lendemain en français sous la douche. Moi, je l’ai souvent fait pour l’italien et pour l’allemand, et ça marche très bien. Pratique avec les autres. Attention, dès que tu te sens prêt. Ne pratique pas trop tôt, mais dès que tu es prêt, pratique avec les autres. Fais très attention de trouver des gens bienveillants. Donc, tu peux trouver une communauté dans ta ville ou un groupe Facebook que tu apprécies ou encore notre académie dans laquelle on pratique entre nous. Mais l’idée, c’est d’être avec des personnes bienveillantes, qui vont pas se moquer de toi et qui seront dans un environnement dans lequel tu te sens bien, et pratique dès que tu peux, dès que tu te sens prêt. Et ne te corrige pas tout le temps. Au début, privilégie la fluidité. Parfois, on fait une petite erreur et on s’en aperçoit, donc, on la corrige. C’est pas grave. Au pire, tu parles. Tu privilégies la fluidité, surtout au début, et tu corrigeras tes erreurs au fur et à mesure. C’est pas trop trop grave. Action immédiate : Cette semaine, pas forcément aujourd’hui, mais cette semaine, force-toi à prononcer au moins cinq phrases à l’oral seul. Fais-le dans ta douche. C’est vraiment très bien pour des raisons de confidentialité. Quatrième astuce, utilise des ressources ludiques. Pour apprendre sans effort, il faut prendre du plaisir. Et les ressources ludiques, c’est ça, c’est des choses qui sont intéressantes. C’est pas des choses scolaires, ennuyeuses, ce sont des ressources intéressantes. Tu peux, par exemple, regarder des films ou des séries en français. Si tu en as besoin, tu peux mettre les sous-titres. Il y a absolument aucun souci. Tu regardes la série en écoutant et en lisant les sous-titres. Ça t’aidera et tu prendras du plaisir. Écoute de la musique en français. Tu peux aussi lire les paroles, tu peux chanter. Moi, j’ai utilisé ça quand j’apprenais l’anglais, quand j’étais adolescent. Ça m’a beaucoup aidé parce que la musique ça transmet des émotions, et ça permet la répétition. Il y a certaines chansons, notamment du groupe Oasis, que j’ai écoutées des centaines de fois. Et je les chante et je connaissais par cœur, et ça m’aidait à entendre de l’anglais authentique et à chanter de l’anglais authentique avec des émotions en prenant du plaisir. C’était ludique et ça m’a beaucoup aidé, et je continue à le faire aujourd’hui. Et n’hésite pas à varier les formats pour éviter la lassitude. Tu peux lire une bande dessinée, tu peux lire un article de blog, tu peux regarder une vidéo courte, une vidéo longue, des séries, des films. Tu peux vraiment varier. Et la musique, comme on l’a dit. Tu peux vraiment varier les contenus pour éviter que ce soit monotone et que ça t’ennuie tout simplement. Action immédiate : Cette semaine, choisis une chanson que tu adores en français. Télécharge-la sur un de tes appareils, imprime les paroles et fais en sorte de l’écouter plusieurs fois en lisant les paroles et en essayant de chanter au plus vite. Cinquième astuce, probablement la plus importante, établis une routine d’apprentissage. La clé, c’est la régularité, pas l’intensité. C’est vraiment l’astuce la plus importante, à mon sens, puisqu’il n’y a rien que j’ai réussi à faire personnellement qui n’ait pas été lié à un moment donné à une habitude ou à une routine. Que ce soit l’apprentissage d’une langue, l’apprentissage d’une compétence, la création de Français Authentique, ma santé, mon développement personnel, tout ce que j’ai réussi à faire dans ma vie est é par une habitude ou une routine. Donc, tu peux le faire toi aussi et commence par te fixer un objectif clair, pas trop difficile à atteindre et mesurable. Par exemple, tous les jours, je vais regarder une vidéo de 10 minutes et lire un livre pendant 10 minutes en français. Ou encore, tous les jours, quand je serai dans le bus, je vais écouter un podcast en français. Ou tous les jours, quand je ferai la vaisselle et que je promènerai mon chien, je vais écouter un podcast ou une vidéo. On peut écouter aussi les vidéos YouTube. Mais l’idée, c’est vraiment que ce soit une chose que tu fais tous les jours, qui soit assez facile à faire. L’idée, c’est pas de regarder une heure de vidéo en français si tu n’as pas le temps. Donc, tu choisis quelque chose de simple et tu le définis et tu le fais tous les jours, tout simplement. Ça deviendra une routine, une habitude, qui sera aussi naturelle que se brosser les dents, comme on disait tout à l’heure. Ce qui est important aussi sur ce sujet, c’est de prendre des notes chaque jour. Donc, tu peux prendre par exemple un calendrier physique ou digital. Physique, c’est pas mal parce que tu peux faire une croix dessus. Dire : « OK, aujourd’hui, j’ai suivi ma routine de français ». Tu fais une croix. Et l’idée, tu essaies de multiplier le nombre de croix et de faire en sorte d’avoir le moins de cases possibles du calendrier sans croix. Ce qu’on fait avec les membres de l’Académie Français Authentique, c’est qu’on leur fournit ce document tout simple, c’est « mon challenge de 30 jours ». Tous les jours, en fait, l’idée… je sais pas si tu vois bien, mais l’idée c’est qu’ils fassent une croix. Donc, ils ont une date de départ. Tous les jours, ils font une croix quand ils ont pratiqué le français en fonction de leurs priorités. Et l’idée, c’est de réussir la série. C’est un défi pendant 30 jours. Et ça marche très très bien. Les membres de l’académie aiment ça parce que ça les met dans le bain, ça leur permet de pratiquer l’habitude dès le début. Et il y a une belle citation de Robert Collier que j’ai indiquée : « Le succès est la somme de petits efforts répétés jour après jour ». Donc, ça, c’est super. Bon, ils ont une version en couleur. Je t’ai montré la version noir et blanc, mais tu comprends l’idée. Donc, tu peux utiliser ce type de document ou encore le faire directement sur ton calendrier. Attention, ici, la plus grande erreur que je vois chez ceux qui veulent mettre en place une routine, une habitude, c’est qu’ils commencent trop large. Il vaut mieux commencer par 5 ou 10 minutes par jour, donc, commencer petit et augmenter progressivement que de commencer en disant « moi, ça va être 45 minutes tous les jours » et de se dégoûter et échouer. Donc, l’idée, c’est de commencer petit et d’augmenter au fur et à mesure. Tous les livres que j’ai pu lire sur la mise en place d’habitude le disent, c’est la plus grosse erreur. Donc, ne tombe pas dans ce piège, ne cherche pas à faire des choses un peu trop ambitieuses dès le début, va doucement. Action immédiate, parce qu’il faut agir immédiatement. Je t’ai mis une petite action immédiate pour chacune des cinq astuces. Cette semaine, définis, prends, quand tu as 10-15 minutes, ce week-end par exemple ou un moment pendant lequel c’est calme pour toi, prends le temps de noter quelle sera ta routine. Qu’est-ce que tu vas faire ? Quand est-ce que tu vas le faire ? Quel sera le déclencheur ? C’est vraiment les trois choses importantes. Donc, ça peut être je vais écouter un podcast tous les matins quand je serai dans le bus. Donc, le déclencheur, ce sera je m’assois dans le bus et j’écoute un podcast 10 minutes. Le document sera déjà prêt sur le téléphone parce que ça doit être facile. Mais l’idée, c’est que tu définisses déjà cette routine avec le plus de précision possible. Et ensuite, tu pourras la tester et la faire évoluer. C’est un beau projet de vie, je trouve. Donc, voilà, tu vois que ces cinq actions, elles sont simples, elles prennent vraiment peu de temps. Donc, tu peux les mettre en place même si tu as une vie chargée. J’ai trois enfants, j’ai un travail qui me prend du temps, j’ai mon développement personnel qui me prend du temps, et pourtant j’arrive à mettre en place ce type d’astuce. Donc, tu peux le faire aussi quelle que soit ta vie. On a des gens dans l’Académie Français Authentique qui sont très occupés mais qui arrivent à mettre en place ces habitudes. Donc, fais-le et tes résultats sont garantis. Télécharge la fiche PDF gratuite qui est dans la description. Ça t’aidera à bâtir ton plan d’action dès maintenant et tu retrouveras les actions courtes ou les petits conseils avec les actions immédiates à mettre en place. Dis-moi en commentaire quelle astuce tu vas utiliser en premier. Tu peux me dire la une, la deux, la trois, la quatre ou la cinq. Ça m’intéresse, et on lit tous les commentaires. Si cette vidéo t’a aidé, fais-nous le savoir en laissant un petit « j’aime », tu peux la partager avec tes amis. Et bien sûr, n’oublie pas de t’abonner à la chaîne YouTube de Français Authentique en activant les notifications. Je vais te rappeler brièvement les cinq astuces. Premièrement, expose-toi quotidiennement au français. Deuxièmement, pratique l’écoute active. Troisièmement, parle sans avoir peur de faire des erreurs. Quatrièmement, utilise des ressources ludiques. Et cinquièmement, établis une routine d’apprentissage. Merci d’être resté avec moi jusqu’au bout, merci d’avoir suivi cette vidéo, et je te dis à très bientôt pour du nouveau contenu en français authentique. Salut ! L'article Tu n’as pas le temps ? 5 astuces simples pour progresser quand même a été publié la première fois sur Français Authentique.
14:09
Les murs ont des oreilles
Episodio en Français Authentique
Dans l’épisode d’aujourd’hui, je t’explique le sens de l’expression “Les murs ont des oreilles” Ressource(s) évoquée(s) dans l’épisode : Découvre mon cours gratuit “7 règles pour parler français sans bloquer” : (Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier MP3) (Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier PDF) Transcription de l’épisode : Salut à toutes et salut à tous ! J’espère que vous allez bien. On se retrouve aujourd’hui pour un nouvel épisode de podcast de Français Authentique. La semaine dernière, on a vu le sens de l’expression « ne pas avoir la langue dans sa poche ». C’est une manière imagée de dire qu’une personne est bavarde et qu’elle est à l’aise pour prendre la parole et ne se retient pas de dire certaines choses. Pense à aller écouter le podcast dès que tu auras un moment, si ça n’a pas été fait. D’ailleurs, dis-moi que tu es bien inscrit ou inscrite au cours gratuit de Johan, « 7 règles pour parler français sans bloquer ». Si tu n’es pas inscrit ou si tu n’es pas inscrite, je t’invite vraiment à le faire. C’est gratuit et surtout c’est extrêmement riche en termes de contenu. Ça va vraiment t’aider pour ton apprentissage du français. Donc, je t’invite vraiment à suivre le cours de Johan, « 7 règles pour parler français sans bloquer ». Pour t’inscrire, le lien est en description. ons à notre expression du jour « les murs ont des oreilles » et commençons par l’explication des mots de l’expression. Alors, on a le mot « mur » qui est un ouvrage de maçonnerie verticale qui sert à séparer des pièces. Ensuite, on a le verbe « avoir » qui signifie « posséder, disposer de ». Et enfin « oreille » qui est l’organe du corps qui sert à entendre. Quant au sens de l’expression, alors elle date du XVIIe siècle. On disait à l’origine « les murailles ont des oreilles ». À cette époque, les châteaux étaient construits avec des ages secrets, ce qui permettait d’espionner les conversations des gens à leur insu. L’expression serait, donc, née de cette réalité architecturale. Une autre hypothèse, c’est qu’elle daterait de l’époque des guerres de religion et du règne de Catherine de Médicis, qui aurait fait installer au palais du Louvre un système de tubes acoustiques afin d’espionner et d’écouter les conversations secrètes. Donc, ici, l’expression veut dire que lors d’une conversation privée, eh bien il est possible qu’on nous écoute, qu’on nous espionne. Donc, ça nous invite vraiment à la prudence, à faire attention lorsqu’on raconte un secret, car nos propos peuvent être entendus et utilisés contre nous. Je vais te donner trois exemples pour que tu puisses comprendre un peu mieux le sens de l’expression. Premier exemple : Je te parlerai de cette histoire une autre fois. Il y a trop de monde ici, les murs ont des oreilles. Donc, là, la personne est prudente. Elle ne veut pas raconter l’histoire car il y a des gens autour d’elle qui pourraient l’entendre et du coup utiliser ses propos contre elle. Deuxième exemple : Attention à ce que tu dis lors des repas de famille parce que les murs ont des oreilles. Donc, là, c’est pareil, on invite la personne à la prudence lorsqu’elle va parler lors des repas de famille car tout ce qui peut être entendu peut être utilisé contre nous. Troisième exemple : La prochaine fois que tu voudras me raconter un secret, sois plus discret. Les murs ont des oreilles. Donc, là, on voit que la personne l’invite à faire attention, à faire attention à ses propos qui peuvent être entendus et utilisés contre eux. ons maintenant à un petit exercice de prononciation avec le son « eil ». Donc, je vais prononcer des mots et je te laisserai le temps de répéter après moi. Oreille Réveil Sommeil Soleil Appareil Orteil Et voilà, le petit exercice de prononciation est terminé. J’en ai également terminé avec les explications de l’expression du jour. J’espère que ça t’a plu. J’espère vraiment que tu sauras la réutiliser avec tes amis francophones. En attendant, n’hésite pas à aller découvrir le cours gratuit de Johan, « 7 règles pour parler français sans bloquer ». Ça va vraiment, vraiment t’aider pour tes premiers pas dans l’apprentissage vraiment concret du français. Alors, n’hésite pas à aller t’inscrire. Le lien se trouve en description. Et pour ma part, je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode de podcast. Salut ! L'article Les murs ont des oreilles a été publié la première fois sur Français Authentique.
06:17
Pense à ça la prochaine fois que tu seras agacé par quelqu’un
Episodio en Français Authentique
(Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier MP3) (Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier PDF) Transcription de l’épisode : Eh bien, salut mes très chers amis et bienvenue dans ce nouvel épisode de Marchez Avec Johan. Et aujourd’hui, on va parler développement personnel et on va parler de sentiments un peu négatifs, on va parler d’agacement, etc. Donc, je voudrais déjà peut-être commencer par un peu de vocabulaire. Quand on parle d’agacement, si on est agacé, ça veut dire qu’une situation nous énerve, on a une mauvaise image d’une certaine situation. Cette situation nous procure des émotions négatives. Donc, je vais parler d’agacement. On peut parler d’irritation aussi. Si on est irrité, eh bien on est… encore une fois, on a des émotions négatives vis-à-vis de ce que quelqu’un a fait, de ce que quelqu’un a dit, ou d’une situation en général. On peut aussi parler de contrariété, donc, on est contrarié, c’est-à-dire que les événements vont contre ce qu’on voulait. On peut parler d’énervement. Si on est énervé, eh bien c’est exactement ce que je viens de dire. D’une manière plus soutenue, on peut parler d’exaspération. Si on est exaspéré, eh bien on est énervé, on est agacé. Attends, je e près d’une fontaine avec de l’eau ici. Tu l’entends peut-être. J’espère que tu ne seras pas énervé, contrarié, irrité, agacé ou exaspéré par ce bruit de fond. Ou on peut encore parler de mécontentement. Et en fait, les irritations, le mécontentement, eh bien c’est quelque chose de courant dans notre vie quotidienne. Au travail, on peut avoir un collègue qui nous interrompt, qui nous coupe la parole en réunion. Ou quand on est pressé, on peut avoir un ami qui est en retard à un rendez-vous. On peut avoir nos enfants qui se disputent en permanence devant nous. On peut avoir quelqu’un qui nous bouscule dans le magasin et qui ne s’excuse pas. Donc, on en a énormément des irritations de ce type ou des occasions d’être irrité, d’être agacé. Et elles impactent forcément directement notre humeur, notre bien-être, mais aussi nos relations, parce qu’elles ont tendance à s’accumuler, en fait. Ça commence par une petite irritation, un petit truc. Par exemple, le retard d’un ami à un rendez-vous, puis ça continue avec un collègue qui nous interrompt alors qu’on travaillait dur, qu’on était pressé. Ensuite, nos enfants se disputent. Donc, on a un phénomène d’accumulation. Et aujourd’hui, je voulais te proposer une nouvelle approche pour ne pas laisser ces irritations s’accumuler, parce que si elles s’accumulent, on va être moins heureux, on va moins bien se sentir, et être stressé, c’est mauvais pour la santé. On le sait. Et la citation du jour qui m’inspire pour ce podcast, c’est une citation d’Anthony de Mello, qui était un prêtre jésuite. Je sais même pas s’il est encore en vie. Il faudra vérifier ça. En tout cas, un prêtre jésuite et écrivain indien qui a dit : « La source de mon irritation n’est pas à chercher chez les autres, mais en moi ». Je répète : « La source de mon irritation n’est pas à chercher chez les autres, mais en moi ». Et j’aime bien cette approche, parce que cette approche, elle est active, elle nous donne le pouvoir. Elle est pas ive. On a le contrôle. Donc, lui, ce qu’il dit, c’est : si t’es irrité, c’est pas à cause de ton collègue qui t’a coupé la parole, c’est pas à cause de tes enfants qui se disputent, c’est pas à cause de la personne qui te bouscule, c’est pas à cause de ton ami qui est en retard. Cherche la cause de cette irritation chez toi. Évidemment, dans la réalité, c’est pas quelque chose qui est super facile à réaliser, parce qu’on a tous une certaine limite à la gestion de nos émotions, mais je voudrais te donner quelques astuces pour l’appliquer au quotidien, parce que ça t’aidera à être à la fois plus moral, donc, avoir de meilleures relations avec les autres, mais aussi à être plus heureux, plus serein. Donc, la première astuce, la première chose à faire, c’est de prendre du temps de comprendre ses émotions, parce que bien souvent, en fait, nos émotions négatives, ce sont des réponses à nos attentes. Donc, on perçoit un événement, et en fonction de l’événement, on se dit voilà comment ça devrait être, voilà comment cette personne devrait réagir. Et notre perception, parfois, elle est fausse. Donc, on se fait une représentation d’une situation qui n’est pas la situation. La situation, elle existe, et nous, la façon dont on l’interprète, dont on la perçoit, c’est quelque chose de différent. Une autre façon d’imager ça, c’est de dire que la carte n’est pas le territoire. Le territoire, c’est où je suis en ce moment, en train de marcher. La carte, c’est quelque chose d’autre. C’est une représentation qui a été faite sur le papier. Parfois, la carte, elle est parfaitement identique au territoire, mais parfois, il y a une petite différence. Et c’est ce qu’il faut comprendre ici, c’est que parfois on perçoit mal les événements, et en les percevant de la mauvaise manière, nos émotions vont mal s’adapter, vont être inappropriées. Et cette prise de conscience, du fait que nos émotions parfois nous trompent et que parfois notre perception n’est pas la bonne, eh bien cette prise de conscience, c’est la première étape pour prendre vraiment le contrôle de ses réactions et ne pas se laisser submerger par ses émotions, par exemple, qui serait dans le cas du retard d’un ami à un rendez-vous d’être très énervé, très agacé, d’avoir une réaction purement émotionnelle, sans se poser de questions. Donc, on peut prendre un petit exemple du quotidien. Imagine que t’as un collègue qui va te couper la parole pendant une réunion, et toi, tu vas être irrité forcément. Et cette irritation, elle peut avoir… donc, elle a forcément comme origine une émotion. Et on peut se dire que finalement je vais changer de perspective. Le problème, c’est pas que mon collègue m’a coupé la parole. Le problème, c’est que je veux être entendu. Ici, l’irritation, elle vient pas de mon collègue qui m’a coupé la parole, elle vient du fait que j’ai besoin d’être écouté. Donc, là, encore une fois, je reprends le pouvoir parce que, tu vois, je ne suis plus en train de dire « cette personne m’a coupé la parole, donc, je suis irrité », je suis en train de dire : « bon, elle m’a coupé la parole, j’ai une émotion négative qui est apparue parce que j’ai besoin d’être entendu, eh bien il faut que je fasse en sorte d’être entendu, d’être écouté » Donc, tu vois, en faisant ça, on e à l’état actif, donc, on n’est plus irrité et énervé, mais on prend conscience du fait qu’on peut agir et que l’irritation, finalement, ne sert à rien. Donc, tu vois, la source de mon irritation, elle est pas à chercher chez l’autre mais chez moi. Un autre point qui est très proche du point précédent, mais qui est plus lié à notre égo, à la façon dont on se voit et à la valeur qu’on se donne, c’est de comprendre ses attentes inconscientes, parce que beaucoup d’irritations naissent de notre attente vis-à-vis des autres, parce qu’on pense « OK, la situation devrait être comme ceci ou comme cela ». Et l’ego, la façon dont on se voit et la valeur qu’on pense avoir, joue un rôle central là-dedans. Donc, par exemple, nos attentes, elles peuvent être déçues. Et si nos attentes sont déçues parce que notre ego dit « moi, je mérite ceci » ou « moi, je mérite cela », eh bien on va être irrité. Donc, le stoïcisme, dont j’ai beaucoup parlé, une philosophie dont j’ai beaucoup parlé, lui, propose de faire face à la réalité telle qu’elle est, pas telle que nous aimerions qu’elle soit. Donc, si je reprends un exemple cité tout à l’heure d’un ami qui est en retard à un rendez-vous, l’irritation, elle peut venir de l’idée que le retard est un manque de respect. Donc, je me dis « OK, là je suis irrité, je suis énervé parce que cette personne me manque de respect ». Mais en fait, on peut réfléchir et se dire que finalement, peut-être que cette personne est en retard parce qu’elle a eu un imprévu, parce qu’il y a eu un accident sur la route ou parce qu’il y a eu vraiment un problème qui fait que son retard est excusable ou au moins compréhensif. Donc, en faisant ça, en cherchant à comprendre et en arrêtant de se dire « cette personne me manque de respect », réaction purement liée à l’ego, eh bien l’irritation peut disparaître. Bien sûr, c’est pas applicable tout le temps. Une personne qui est en retard à chaque rendez-vous, ça peut finalement être lié à une mauvaise organisation. Mais cette mauvaise organisation, c’est pas forcément un manque de respect. Cette personne peut très bien te respecter énormément. J’ai un ami qui est très très souvent en retard et pourtant il a beaucoup de respect pour moi, mais il est juste mal organisé. Donc, il faut toujours rechercher la source d’irritation chez nous, mais pas chez les autres. Et pour mieux comprendre ces histoires d’ego, je te conseille le livre de Ryan Holiday, L’Ego est l’Ennemi. En anglais, Ego is the Enemy. Troisièmement, très très important, une fois qu’on a fait tout ça, qu’on a appris à mieux comprendre ses émotions et qu’on a finalement réussi à comprendre ses attentes inconscientes, eh bien on peut réaliser que nous avons le pouvoir de choisir. On a le pouvoir de choisir comment réagir à une situation. Et ça, c’est une grande base de plein de philosophies : le stoïcisme dont je parlais juste avant, le christianisme en parle beaucoup aussi, notamment avec le théologien américain Reinhold Niebuhr, qui a proposé la prière de la sérénité, qui m’inspire beaucoup et que je partage très souvent avec mes proches, avec ma famille, qui dit en gros, « Dieu, donne-moi la sérénité d’accepter ce que je ne peux pas changer, le courage de changer ce que je peux et la sagesse d’en connaître la différence ». Ça, c’est purement une façon de dire qu’on a le pouvoir de choisir. La responsabilité personnelle, elle consiste à reconnaître que bien que les autres puissent agir d’une certaine manière, nous avons la possibilité de choisir notre réponse, qu’elle soit pratique ou émotionnelle. Donc, pour ça, je peux prendre un exemple encore une fois du quotidien. T’imagines une situation dans laquelle il y a du trafic, il y a un embouteillage, et toi, t’es coincé pendant une heure dans cet embouteillage. Bien sûr, tu peux être irrité, frustré, énervé, te dire « je perds du temps, oh la la, j’avais plein de choses à faire, etc. » mais tu peux aussi transformer ce moment en une opportunité, tu as purement le pouvoir de choisir. Tu peux te dire « OK, bon ben je ne peux pas changer ce qui m’arrive, je suis bloqué dans cet embouteillage, je vais en profiter si je suis seul pour écouter un podcast ou même pour en enregistrer ». Je me souviens, il y a plus de 10 ans, j’étais bloqué dans un embouteillage pendant un voyage professionnel entre Gyor, en Hongrie, et Linz, en Autriche, là où je travaillais, et j’ai profité de cet embouteillage pour enregistrer un podcast. Super ! Tu vois, on peut utiliser aussi certaines choses irritantes qui nous énervent comme opportunité. Si tu n’es pas seul, ‘fin si tu es seul, tu peux aussi en profiter pour réfléchir, pour méditer, pour prier. Si tu es avec ta femme ou avec tes enfants ou autres, tu peux en profiter pour er un moment de qualité. J’ai é beaucoup de moments très sympas dans les embouteillages avec mon fils Tom quand je l’amenais à l’escrime. Donc, l’idée, c’est vraiment de voir les choses ou en tout cas de chercher l’opportunité dans tout ce qui nous arrive, parce qu’on a toujours le pouvoir de décider ce que signifie un événement. Je peux dire « OK, cet événement-là, cet embouteillage, il signifie du temps de qualité » ou je peux décider qu’il signifie une irritation et de l’énervement. Ça, je peux choisir. Comme on peut avoir une vision différente d’un orage. Là, s’il se met à pleuvoir, quelqu’un qui était en train de faire un pique-nique, eh bien ça va gâcher ses plans. Donc, lui, il va voir la pluie comme étant quelque chose de négatif. Alors que quelqu’un qui est agriculteur va voir la pluie comme étant super parce que ça va nourrir sa terre et ça va lui permettre d’avoir de meilleurs légumes. Je prends souvent cet exemple, mais ça montre qu’on peut, avec un événement donné, l’interpréter, et on a toujours, mais vraiment toujours, le pouvoir de choisir comment on voit les choses. Et du coup, la source de mon irritation n’est pas à chercher chez l’autre, mais en moi. Et enfin, dernier point, pratiquons le lâcher-prise. C’est difficile pour moi, mais je me soigne. J’ai toujours eu le besoin de sentir que j’avais le contrôle sur les choses, sur les événements. Bien sûr, c’est une illusion, c’est un aveuglement, puisqu’on n’a jamais vraiment le contrôle, mais c’est ce qui m’a donné cette envie de planifier à l’avance, etc. Mais ça, c’est peut-être un autre sujet. Mais pratiquer le lâcher-prise, c’est essentiel en fait pour gérer les irritations. C’est déjà un acte de confiance, voire de foi. On peut voir ça d’une manière spirituelle ou pas, mais on peut se dire : « OK, je lâche prise et je fais confiance. J’ai confiance en moi, en ceux qui m’entourent, pour que les choses se ent bien ». Et du coup, ça nous permet vraiment, ce lâcher-prise, d’être plus serein. On peut toujours, même si on contrôle pas les événements, on peut toujours lâcher prise et se dire que finalement on peut nous-mêmes trouver la paix intérieure. C’est ce que Viktor Frankl aborde dans son livre, entre autres, Man’s Search for Meaning, dans lequel il raconte, il témoigne de son enfermement dans le camp d’Auschwitz. Il nous explique que, finalement, la seule chose qu’on ne peut pas nous enlever, la seule chose que les nazis ne pouvaient pas lui enlever, c’était sa paix intérieure ou, en tout cas, sa vision, sa sérénité. Et ça, c’est quelque chose qui est encore plus facile à mettre en place pour nous dans le monde réel, en 2025, que ça ne l’était pour lui dans ce camp de concentration. Donc, là encore, tu vois, si tu es en train de parler avec un ami et qu’il te dit quelque chose qui te blesse, au lieu d’être irrité immédiatement, tu peux choisir de respirer, de réfléchir à ses intentions, peut-être qu’il a pas fait exprès de dire cette chose-là ou que c’était pas négatif, et tu te dis que bon je ne peux pas contrôler ce qu’il dit, je ne peux pas contrôler ce qu’il pense, mais je peux garder ma paix intérieure et contrôler ma réaction. Donc, le fait de pratiquer le lâcher-prise, ça nous permet d’être plus sereins et de comprendre vraiment et avec une grande force que la source de mon irritation n’est pas à chercher chez les autres, mais en moi. Donc, voilà un peu ce que je voulais te dire. Tu comprends bien l’importance de comprendre que nos irritations elles viennent de nous-mêmes et pas des autres. Et tu peux prendre le temps de réfléchir à tes propres sources d’irritation. On a tous des sources d’irritation récurrentes, tu sais, une chose qui va nous énerver plus qu’une autre. Par exemple, moi, pendant longtemps, c’était les retards. Les retards, ça m’énervait. Et j’ai réussi à faire le petit exercice que je t’ai décrit tout à l’heure. Et aujourd’hui, si quelqu’un est en retard, ça m’énerve moins. Bien sûr, si c’est récurrent, je vais le dire à la personne. Je vais lui dire : « Écoute, tu sais, j’ai pas beaucoup de temps, donc, si tu es en retard de plus de 10 minutes la prochaine fois, je pars ». Tu vois, tu peux faire des choses comme ça, il y a pas de souci, mais en le faisant avec amour, compréhension, respect, en expliquant bien, et c’est beaucoup mieux que d’être irrité. Donc, tu peux réfléchir à des choses qui t’irritent et comment tu pourrais agir pour que cette irritation disparaisse, parce que la source, elle est en toi, elle est pas chez les autres. Une citation ou un fait stoïcien dont j’ai plusieurs fois parlé, c’est que c’est pas ce qui nous arrive qui détermine pas notre paix intérieure, ce ne sont pas les événements, c’est comment nous réagissons. Et il y a une citation sur le sujet, et je clôturerai l’épisode de cette semaine là-dessus, une citation de Léon Tolstoï dans La guerre et la paix qui dit que la véritable paix ne dépend pas des circonstances extérieures, mais de la manière dont nous choisissons de réagir à elles. Donc, c’est exactement ça hein, c’est que la paix intérieure, notre paix, ne dépend pas de l’extérieur, mais elle dépend de notre façon de réagir. Donc, voilà pour aujourd’hui. Si l’épisode d’aujourd’hui t’a plu, prends quelques instants pour laisser 5 étoiles au podcast de Français Authentique, s’il te plaît. Partage cet épisode avec tes amis, avec tes proches, ça nous aide beaucoup. Et moi, je te dis à très très bientôt pour un nouvel épisode de Marchez Avec Johan. Salut ! L'article Pense à ça la prochaine fois que tu seras agacé par quelqu’un a été publié la première fois sur Français Authentique.
19:25
Les mots familiers du quotidien expliqués
Episodio en Français Authentique
Abonne-toi à la chaîne YouTube pour ne manquer aucune vidéo : clique ici. Télécharge le fichier MP3 ici. Télécharge le fichier PDF ici. Transcription de la vidéo : Salut, cher ami ! Aujourd’hui, je vais te dévoiler des mots du quotidien, des mots que les Français utilisent dans la rue, avec leurs amis, et dans plein de situations courantes. L’idée, c’est que tu arrives à comprendre des mots comme « glander », « daron », « bosser » quand tu les entends dans des films français ou dans des séries. Deux petits avertissements et on commence tout de suite. Premièrement, il faut faire attention car ces mots sont des mots familiers. Tu ne peux pas les utiliser dans un contexte formel, au travail par exemple. Le deuxième avertissement, c’est que je vais t’en présenter 25. Donc, si c’est trop pour toi, si c’est trop long, n’hésite pas à découper la vidéo en morceaux. Tu as les chapitres qui sont décrits en dessous dans la description et tu peux facilement naviguer et découvrir ces 25 mots. On y va. On commence par la catégorie « famille », « relation » et « ami ». Premièrement, première notion, si tu veux parler de quelqu’un que tu ne connais pas, quelqu’un dont tu ne connais pas le prénom, tu peux dire « un type », « un gars » ou « un mec ». Ici, ça s’adresse à une personne de sexe masculin. Tu peux pas dire « un gars » pour une fille, tu peux pas dire « un mec » quand c’est une fille, tu ne peux pas dire « un gars » quand c’est une fille. Tu l’utilises pour parler d’un inconnu, quelqu’un dont tu ne connais pas le prénom et qui est un homme. Par exemple, « le gars qui était assis près de moi dans l’avion a dormi pendant tout le voyage ». La version féminine, ce serait « une meuf ». Alors, c’est plutôt utilisé par les jeunes puisque c’est du verlan. « Meuf », c’est l’inverse de « femme ». « Femme », si tu le retournes, ça donne « meuf ». Et quand quelqu’un parle d’une meuf, eh bien c’est comme si elle parlait d’un gars ou d’un mec. C’est une personne dont on ignore le prénom, qui est une inconnue et qui est une fille. Par exemple, une adolescente peut dire « je me suis disputée avec une meuf au collège ». Troisièmement, les jeunes, quand ils parlent d’un ami ou d’une amie, ils ont tendance aujourd’hui à dire « un pote » ou « une pote ». Par exemple, « je suis sorti avec une pote hier soir ». Dans le langage familier, pour parler d’un enfant, les Français parlent souvent d’un « gosse ». Il y a d’autres équivalents, comme « gamin », « môme », « mioche », ou encore « bambin ». Tout ça, ça veut dire enfant. Pour parler de leurs parents, les jeunes parlent de leurs « darons ». Donc, le père, c’est le daron. La mère, c’est la daronne. Et les parents, ce sont les darons. Par exemple : « Mes darons sont partis faire du ski. J’ai la maison rien que pour moi ». Avant de er à la catégorie maison, des mots familiers liés à la maison, je t’indique que tu peux télécharger la fiche PDF gratuite qui se trouve dans la description. C’est le premier lien. Et tu retrouveras l’ensemble des notions que nous avons vues ensemble aujourd’hui. Pour parler d’une maison, parfois les Français, dans le langage courant/familier, parlent d’une « baraque ». Tu peux entendre, « j’habite dans une petite baraque », ça veut dire une petite maison. Ou alors, « mes grands-parents ont une énorme baraque en montagne ». Là, on parle d’une grande maison. Pour parler des vêtements, des habits, la façon dont nous sommes vêtus, on parle parfois de « fringues ». Au lieu de dire, « j’ai lavé mes vêtements », on peut dire, « j’ai lavé mes fringues ». Pour parler des toilettes, dans le langage familier, d’une manière un peu enfantine, on parle du « petit coin ». Donc, un enfant peut dire à sa mère, « maman, je dois aller au petit coin ». C’est un moyen un peu enfantin de parler des toilettes. En argot, dans le langage très familier, voire vulgaire, les gens parlent des « chiottes ». Tu as peut-être déjà entendu ce mot. Ça veut dire les toilettes, mais là on est presque dans le langage vulgaire. Pour parler du réfrigérateur, dans le langage familier, on va souvent parler du « frigo ». Par exemple, on ne dira pas vraiment « as-tu mis la viande au réfrigérateur ? » Dans le langage familier ou le langage de tous les jours, on dira plutôt « est-ce que tu as mis la viande dans le frigo ? » Les Français, pour parler de la nourriture en général, dans le langage familier, voire très familier ici, ils parlent de la « bouffe ». La bouffe, ça veut dire la nourriture. Par exemple, « il reste de la bouffe à la maison ou il faut aller faire les courses ? » Attention, il y a certains mots, comme le mot « bouffe », « chiotte » aussi, ce sont des mots qui sont vraiment à la limite entre le très familier et le vulgaire. Donc, je te les enseigne vraiment pour que tu les comprennes, si tu les vois dans un film, mais évite de les utiliser. Voyons quelques mots familiers au travail. Quand on veut parler de son travail, de son emploi, dans le langage de tous les jours, on va parler de son « boulot ». Par exemple, « j’aimerais bien changer de boulot ». Ça veut dire « j’aimerais bien changer de travail. » On peut aussi dire « j’ai beaucoup de boulot en ce moment ». Ça veut dire « j’ai beaucoup de travail en ce moment ». Quand on veut parler de son chef ou de son responsable ou de sa chef ou de sa responsable, on va dire « le boss » ou « la boss ». Par exemple : « Mon boss est parti en vacances. Du coup, j’ai plein de boulot ». Pour parler de l’entreprise dans laquelle ils travaillent, les Français vont parler de la « boîte ». Ils vont dire, par exemple, « ça fait déjà 20 ans que je travaille pour cette boîte ». Et en langage de tous les jours, un langage légèrement familier, on ne va pas dire « travailler », on va dire « bosser ». Par exemple, « ça fait trois mois que je bosse sur ce projet ». Et il existe même un verbe pour exprimer la notion inverse de celle de travailler, c’est « glander ». Si on dit « glander » ou « j’ai glandé », ça veut dire « je n’ai pas travaillé », « je n’ai rien fait ». Certains peuvent dire, par exemple, « oh, j’ai bien glandé au travail aujourd’hui ». Ça veut dire, finalement, « j’étais au travail, mais je n’ai pas travaillé », « j’ai fait que me reposer » ou « j’ai é mon temps à la machine à café ». On peut aussi utiliser le verbe « glander » le week-end, par exemple. – Qu’est-ce que tu as fait dimanche ? – Oh, moi, j’ai rien fait, j’ai glandé toute la journée. Ça veut dire j’ai pas travaillé, j’ai fait aucune tâche ménagère, j’ai é mon temps à ne rien faire. ons à des mots du langage familier pour les voyages et les transports. Pour parler d’une voiture, les Français parlent souvent d’une « caisse » ou d’une « bagnole ». Ils peuvent dire, par exemple, « j’ai garé ma bagnole au parking », ou alors « j’ai acheté une nouvelle caisse ». Tout ça, ça veut dire voiture. À Paris, un des transports en commun dont on parle souvent, c’est le RER. Ce sont des trains de banlieue qui relient Paris à des villes qui sont juste autour, dans la banlieue parisienne. Initialement, ça veut dire « réseau express régional d’Île-de- », mais les gens l’appellent le RER. Par exemple, « je prends le RER tous les jours pour aller bosser à Paris ». Dans le langage familier, pour dire « partir », parfois on dit « se casser » ou « se barrer ». Par exemple, « j’ai un rendez-vous ce soir, il faut que je me casse du boulot à 16 heures ». Pour exprimer la notion d’aller vite, de se dépêcher, on peut dire dans le langage familier « se grouiller ». Par exemple, « grouille-toi, sinon nous allons manquer le train ». « Grouiller » veut dire « se dépêcher ». Et tu connais probablement ce mot si tu écoutes les nouvelles en français, puisqu’on en parle souvent, notamment en région parisienne, ces fameux embouteillages. C’est quand le trafic est bloqué, quand les routes sont bloquées parce qu’il y a trop de voitures. Eh bien dans le langage courant/familier, on va parler des « bouchons ». On dira « je suis arrivé en retard au travail à cause des bouchons ». Ça veut dire « à cause des embouteillages ». Et nous terminons par quelques mots familiers liés à l’argent. En argot, dans le langage de tous les jours, les gens ne parlent pas d’argent, mais ils vont parler de « thune ». Par exemple, « est-ce que t’as de la thune à me prêter ? » Ça veut dire, est-ce que tu aurais de l’argent à me prêter ? Alors, il existe plein d’autres mots pour parler d’argent. On peut parler de « fric », on peut parler de « blé », on peut parler de « flouze », etc. On avait fait, me semble-t-il, une vidéo complète. On va te mettre le lien dans la description et dans le « i » là-bas, en haut à droite, comme info, si tu veux aller plus loin et découvrir plein d’autres façons de parler d’argent. Pour parler d’une certaine somme d’argent, on parle de « balles ». Par exemple, au lieu de dire, « est-ce que tu pourrais me prêter 20 euros ? » On va dire, « tu pourrais me prêter 20 balles, s’il te plaît ? » Et ça marche pour toutes les monnaies. Si tu es aux États-Unis, tu vas dire « oh, ça m’a coûté 50 balles » pour dire « ça m’a coûté 50 dollars ». Donc, on va remplacer le mot de la monnaie, euro, dollar, etc., par le mot « balles ». Pour parler d’argent, parfois, on parle de « sou ». C’est souvent, quand on parle de sou, c’était une ancienne monnaie française bien avant l’euro. Ça représente une petite quantité. Donc, si tu demandes à quelqu’un, « t’aurais pas quelques sous à me prêter ? » Ça veut dire, est-ce que tu aurais pas un petit peu de monnaie à me prêter ? Mais le fait d’utiliser « sou », ça indique que c’est probablement une petite quantité d’argent. Par contre, il existe aussi l’expression « avoir beaucoup de sous ». Là, ça veut dire être riche. Quelqu’un qui a beaucoup de sous, c’est quelqu’un de riche. Pour exprimer le verbe « dépenser » en langage familier, on va dire « claquer ». Donc, par exemple, « j’ai claqué plein d’argent pendant les vacances » ou alors « j’ai claqué plein de thune pendant les vacances ». Ça veut dire que j’ai dépensé énormément d’argent pendant ces vacances. Et enfin, en argot, quand quelqu’un veut dire qu’il n’a pas d’argent ou plus d’argent, il va dire « c’est la dèche » ou « je suis dans la dèche ». Par exemple : « J’ai claqué 500 balles pour acheter ces baskets. Maintenant, je suis dans la dèche ». Ça veut dire, il ne me reste plus d’argent, je ne peux plus rien acheter. Donc, voilà, j’espère que ça t’a plu. Si c’est le cas, laisse un petit « j’aime », ça fait toujours plaisir. Et télécharge la fiche PDF qui accompagne la vidéo d’aujourd’hui, ça te permettra de réviser ces 25 mots. Tu peux aussi prendre le temps de revoir cette vidéo plusieurs fois. On n’est pas pressé, pas de stress. Il vaut souvent mieux regarder une vidéo 3 à 5 fois que regarder 3 à 5 vidéos une seule fois. Donc, prends bien le temps de revoir ce qu’on a vu. Encore une fois, l’idée, c’est que tu comprennes ces mots, pas que tu les utilises, mais ça te permettra vraisemblablement de bien mieux comprendre les films français ou les séries françaises. Tu peux aussi partager cette vidéo avec tes amis, ça les aidera probablement, et tu peux t’abonner à la chaîne YouTube de Français Authentique en activant les notifications. Dis-moi aussi en commentaire quels mots ou quels sont les mots qui t’ont le plus plu dans cette vidéo. Et je te remercie de m’avoir suivi. Je te dis à très bientôt pour du nouveau contenu en Français Authentique. Salut ! L'article Les mots familiers du quotidien expliqués a été publié la première fois sur Français Authentique.
12:04
Ne pas avoir la langue dans sa poche
Episodio en Français Authentique
Dans l’épisode d’aujourd’hui, je t’explique le sens de l’expression “Ne pas avoir la langue dans sa poche” (Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier MP3) (Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier PDF) Transcription de l’épisode : Bonjour à toutes et bonjour à tous ! Bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast de Français Authentique. J’espère que tout va bien pour vous. Comme chaque semaine, nous allons découvrir ensemble une nouvelle expression idiomatique française. Alors, la semaine dernière, on a vu le sens de l’expression « découvrir le pot aux roses ». J’espère que tu as eu le temps de l’écouter. D’ailleurs, j’aimerais te demander un petit coup de pouce en mettant 5 étoiles au podcast, bien sûr si tu aimes le podcast, sur ton appli préférée. Ça nous fait énormément plaisir de voir si le podcast vous a plu. Et également, ça permet à Français Authentique de se faire connaître davantage et de permettre à encore plus de personnes qui, comme toi, veulent apprendre le français, et ça leur permet d’avoir accès à Français Authentique. Alors, merci à toi par avance. C’est parti. Aujourd’hui, on va voir le sens de l’expression « ne pas avoir la langue dans sa poche ». Commençons avec l’explication des mots de l’expression. Tout d’abord, on a « ne pas », qui signifie ici la négation. « Langue », c’est l’organe du corps qui sert à parler et qui se trouve dans notre bouche. « Dans », ça signifie à l’intérieur. Et « la poche », c’est un petit sac, c’est une pièce qui est cousue dans ou sur un vêtement et où on peut mettre des objets, généralement, dans un pantalon ou sur une veste. Voyons maintenant le sens de l’expression. Alors, à l’origine, cette expression, elle remonte au XIXe siècle et elle repose sur une métaphore, car dans l’expression, on compare la langue à un objet que l’on pourrait ranger potentiellement dans une poche. Alors, dans ce contexte, la langue, elle reflète l’idée que certains individus, certaines personnes s’expriment avec aisance. La métaphore de la poche, elle suggère que la personne concernée n’a pas besoin de chercher ses mots ni de les retenir. Au contraire, elle parle ouvertement et sans retenue. Donc, ici, l’expression, elle signifie parler librement, sans retenue particulière. C’est le fait de dire ce que l’on pense sans détour, sans se soucier de choquer ou de déplaire la personne qu’il y a en face de nous. C’est le fait d’avoir de la répartie ou encore être bavard. Donc, je vais te donner trois exemples pour que tu puisses un peu mieux comprendre le sens de l’expression. Premier exemple : Donald Trump est un président qui n’a pas la langue dans sa poche. Il dit tout ce qui lui e par la tête. Alors, ici, cet exemple illustre vraiment bien l’expression « ne pas avoir la langue dans sa poche » car ce président, eh bien il parle très librement. Il parle sans retenue, sans vraiment réfléchir aux conséquences même de ses paroles. Il ne se soucie pas de savoir s’il va choquer ou s’il va déplaire les personnes qui vont l’entendre. Deuxième exemple : Cet écrivain n’a pas la langue dans sa poche. Il a osé critiquer Poutine dans son livre. Alors, ici, pareil, on comprend que l’écrivain n’a pas peur de déplaire, il n’a pas peur des conséquences, il parle librement et sans retenue et se permet de critiquer Poutine sans avoir de crainte à ce sujet. Troisième exemple : Les discussions avec Emma sont toujours très animées parce qu’elle n’a pas la langue dans sa poche. Pour ce troisième exemple, c’est pareil, on comprend qu’Emma parle librement, qu’elle n’a pas sa langue dans sa poche, c’est-à-dire qu’elle a plutôt de la répartie, qu’elle peut être bavarde et qu’elle parle sans retenue. Voilà pour les trois exemples. Donc, je pense que maintenant tu as bien compris le sens de l’expression et dans quel contexte on l’utilise. ons maintenant à un petit exercice de prononciation. Alors, il faut bien faire attention ici aux deux déterminants « la » et « sa » dans l’expression. Donc, je vais prononcer l’expression et te laisser le temps de répéter après moi. Ne pas_avoir la langue dans sa poche. Et voilà, le petit exercice de prononciation est terminé. J’en ai également terminé avec les explications de l’expression. Donc, j’espère que ça t’a plu, j’espère que tu as bien compris le sens de l’expression et que tu sauras la réutiliser avec tes amis francophones. Pense à bien mettre 5 jolies étoiles sur ton appli de podcast préférée, et je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode. Salut ! L'article Ne pas avoir la langue dans sa poche a été publié la première fois sur Français Authentique.
06:37
Le multitâche : une illusion destructrice
Episodio en Français Authentique
Ressource(s) évoquée(s) dans l’épisode : Découvre mon livre de développement personnel (Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier MP3) (Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier PDF) Transcription de l’épisode : Salut, très chers amis ! Merci de me redre pour ce nouvel épisode de Marchez Avec Johan. C’est un plaisir de t’avoir avec moi aujourd’hui, et on va parler aujourd’hui d’un piège, un piège dans lequel beaucoup d’entre nous tombent et qu’on appelle le multitâche. Le multitâche, c’est quand on essaie de faire plusieurs choses en même temps ou quand on pense vouloir faire plusieurs choses en même temps, on va voir que c’est une illusion. Une illusion, c’est quelque chose qu’on pense être réel, mais qui en fait n’est pas du tout réel. Le multitâche, c’est une illusion, ça n’existe pas. Et aujourd’hui en fait, à notre époque, tout semble aller vite. On a toujours plus de choses à faire, on pense que si on fait plusieurs choses en même temps, on va être plus productif, plus efficace, et on arrivera finalement à faire plus. Et la vérité, tu vas le voir, elle est toute autre. Non seulement le multitâche il est pas efficace du tout, non seulement il n’est pas possible, mais en plus il est contre-productif. Donc, je vais te dire pourquoi et surtout comment faire moins de choses, mais les faire mieux. Voilà, c’est un peu ce que je te propose pour l’épisode d’aujourd’hui. La première chose à comprendre, et même si ça paraît évident, parfois on a tendance à se laisser convaincre par certains gourous, c’est que notre cerveau, le cerveau humain, il est pas fait pour le multitâche. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, notre cerveau, il ne peut pas se concentrer sur plusieurs tâches en même temps. Et même les femmes, il y a un peu cette blague où on dit que les hommes ne savent faire qu’une chose à la fois, les femmes savent en faire plusieurs, en fait c’est faux. Quand on essaie de faire plusieurs choses à la fois, même les femmes, on a tous le même cerveau, on est égaux, quand on cherche à faire plusieurs choses à la fois, le cerveau il e rapidement, très rapidement d’une tâche à l’autre. Du coup, ça crée une grande fatigue, et ça nous empêche de nous focaliser réellement sur la tâche en cours. En fait, on n’est pas des ordinateurs avec plusieurs fenêtres ouvertes. Je pense que ce mythe du multitâche, il vient de l’apparition de Microsoft Windows dans les années 90, où on a dit, c’est cool, on peut faire plusieurs tâches, on peut avoir plusieurs fenêtres ouvertes. Oui, mais nous ne sommes pas des ordinateurs. Imagine, par exemple, et ça, je le voyais tout le temps quand je travaillais dans l’industrie, j’avais des collègues qui avaient un document important d’ouvert, et en même temps, ils s’interrompaient toutes les deux minutes pour répondre au téléphone, pour regarder les notifications sur leurs smartphones, ils consultaient leurs mails en même temps. Et en fait, on peut pas travailler comme ça, parce qu’à chaque interruption, notre cerveau il doit recharger les infos du document et reprendre là où il s’était arrêté. Donc, on perd un temps fou et ça nous prend plus de temps que si on était resté concentré, focalisé sur la tâche en cours. Donc, si on essaie de tomber dans le… ou si on tombe dans le piège du multitâche, on va tout simplement être moins productif, faire plus d’erreurs et se fatiguer. Donc, plutôt que de faire ça, essaie de te réserver des blocs. Tu te concentres vraiment sur une tâche précise pendant une heure ou pendant 45 minutes, tu choisis, et tu coupes ton téléphone, tu te mets en mode avion. Là, je suis en mode avion en ce moment, j’ai pas envie d’être dérangé quand j’enregistre mes podcasts. Je me concentre. Je peux pas enregistrer un podcast tout en consultant mes emails ou répondre au téléphone, c’est pas possible. Donc, tu fais pareil, tu te concentres, et une fois que ce temps est écoulé, là tu peux faire une petite pause et er à autre chose. L’idée, c’est de travailler par sprint, des petites périodes intenses, et pas par marathon. Un sprint, tu vas très vite pendant peu de temps ou avec beaucoup beaucoup d’intensité pendant peu de temps, alors qu’un marathon, eh bien tu vas doucement pendant très longtemps. Ben nous, on préfère travailler par sprint que par marathon. Tu peux chercher, si ça t’intéresse, la méthode Pomodoro. Alors, moi je l’utilise pas parce que la méthode Pomodoro, je trouve que les séquences de travail sont trop courtes, mais c’est la même idée. C’est l’alternance entre du travail intense et focalisé et de la… un petit peu de repos, tout simplement. Deuxième chose à garder en tête, c’est que le multitâche, il diminue la qualité du travail. Donc, on a vu que le cerveau humain n’était pas fait pour le multitâche, eh bien il faut aussi garder en tête que le multitâche diminue la qualité du travail. Alors, attends, parce que là je me suis un peu emmêlé les pinceaux ici. Voilà, voilà. J’ai mon… les petites notes que j’ai préparées qui se sont bloquées. Je ne sais pas pourquoi, j’ai un bug. J’ai un bug sur mon téléphone. Mais on va reprendre ça sans panique parce qu’on a l’habitude. Voilà, voilà, voilà. J’essaie d’avancer. Où en étais-je ? Où en étais-je ? Où en étions-nous ? Nous en étions au fait que le multitâche diminuait la qualité du travail. Je suis désolé pour cette interruption, qui n’est pas liée au multitâche, comme je t’ai dit, je ne fais pas de multitâche quand j’enregistre les épisodes. Mais quand on divise son attention, forcément on est moins concentré. Donc, la profondeur de la réflexion, elle souffre. Et on a tendance à faire les tâches d’une manière superficielle, donc, en surface seulement, et on prend pas vraiment le temps de bien les traiter. Tu imagines un chef cuisinier qui essaierait de préparer trois plats en même temps. Forcément, il risque de faire des erreurs. Peut-être qu’il va rater la cuisson de sa viande ou peut-être qu’il va pas assez assaisonner le deuxième plat. Et c’est la même chose avec le travail intellectuel ou manuel. On ne peut pas faire trois choses en même temps, sinon on risque clairement de faire des erreurs ou de mal faire le travail. C’est ce qu’on appelle du travail bâclé. Donc, pose-toi cette question avant de commencer une tâche. Est-ce que je dois vraiment le faire maintenant ou est-ce que je peux le faire plus tard ? Hiérarchise tes tâches. Tout n’a pas la même importance. Donc, concentre-toi sur les tâches qui ont un réel impact, qui vont vraiment apporter, et décide de faire le plus important d’une manière focalisée, tout simplement, pour éviter les erreurs et pour pouvoir te focaliser sur ce qui compte vraiment. Donc, le multitâche, non seulement il est pas possible, c’est une illusion, mais il conduit aux erreurs et il augmente notre niveau de stress. C’est le troisième point. Quand on est tout le temps en train de er d’une tâche à l’autre, on change rapidement d’une tâche à une autre, eh bien ça crée une surcharge mentale. On en a trop dans la tête. On se sent débordé et on a l’impression, ‘fin, souvent ce n’est pas qu’une impression, qu’on n’avance pas. Moi, j’ai eu des moments pendant lesquels je suis tombé dans le piège du multitâche. À la fin de la journée, je me disais : « Mais qu’est-ce que j’ai vraiment fait aujourd’hui ? Qu’est-ce que j’ai accompli aujourd’hui ? » Et ça, ça nous est tous arrivé. Donc, du coup, ça crée de la frustration et du stress. On se dit : « Attends, j’ai é la journée, j’ai l’impression d’avoir couru toute la journée, mais j’ai rien fait de vraiment à 100 % efficace ». Je peux même pas te dire ce que j’ai fait de concret. Et il y a eu de multiples études qui ont été faites et qui ont montré que les personnes qui jonglaient constamment entre leurs e-mails, leur travail et leurs autres tâches étaient plus stressées, avaient des niveaux de stress beaucoup plus élevés que ceux qui travaillaient à des plages horaires fixes pour traiter leurs messages. Par exemple, j’essaie de traiter mes e-mails deux fois par jour. Bien sûr, c’est une règle qui n’est pas stricte. Ça va dépendre des moments. Il y a des moments où j’ai moins besoin de consulter mes e-mails que d’autres. Mais l’idée, c’est de le faire à tâche fixe, à heure fixe, et pas de regarder ses e-mails en permanence. Et les études ont montré que ceux qui travaillent comme ça stressent moins et ont des niveaux de stress qui sont beaucoup plus bas. Donc, bloque des périodes sans interruption dans ta journée. Mets ton téléphone en mode avion, comme je le disais tout à l’heure. Désactive les notifications. Donc, moi, personnellement, j’ai aucune notification, sauf ma femme et Jean-Didier et mes enfants. C’est les seuls vraiment où mon téléphone va sonner ou va faire bip. Et encore, souvent, il va juste vibrer, mais c’est les seules notifications que j’ai. Et t’es pas obligé d’être extrême comme moi, mais limite-les. Mets-toi en place un certain nombre de moments pendant lesquels tu n’es pas interrompu. Et tu verras que l’essayer, c’est l’adopter parce qu’on est moins stressé tout simplement et on se sent mieux à la fin de la journée. Et enfin, fais-en moins mais mieux. Tu auras plus de résultats. Et ça, c’est paradoxal parce qu’on se dit : « Je vais faire plus de choses, donc, j’aurai plus de résultats ». Mais en fait, souvent, non. Si on se focalise pleinement sur une seule activité, mais une activité qui compte, eh bien on va travailler plus vite, on va être plus précis, et on aura de meilleurs résultats. Donc, mon ami Alberto est très, très inspirant là-dessus, parce que c’est lui qui me dit toujours : « Johan, tu es sûr que tu veux démarrer ce nouveau projet ? » Il a une capacité, mon ami Alberto de Italiano Automatico, bien sûr, que je cite très souvent, qui est un ami très cher, il m’aide à vraiment filtrer mes idées parfois, parce que j’ai tendance à complexifier les choses. Et quelqu’un de très inspirant également sur le sujet, c’était Steve Jobs, qui était connu pour ça. Lui, il disait : « La concentration, c’est pas de dire oui à une chose, c’est de dire non à 100 autres choses ». Donc, tu vois, en appliquant ce principe-là, entre autres hein, il y a pas que ça, on ne peut pas réduire la réussite d’Apple à ce fait-là, mais en tout cas, ça a aidé Apple à se concentrer sur quelques produits de très haute qualité au lieu de se disperser et d’ajouter des nouvelles fonctions qui finalement servent pas à grand-chose. La meilleure chose pour ça, c’est d’avoir des listes courtes. Moi, j’ai une liste avec quatre points par jour, quatre priorités, maximum, par jour. Certains recommandent d’en mettre trois, d’autres une. Chacun doit adapter le système comme il le souhaite. Mais de mon côté, le plus efficace, c’est d’avoir une liste avec quatre choses, deux pour le matin, deux pour l’après-midi, et de me focaliser dessus. Donc, pour conclure sur le sujet, abandonne l’illusion du multitâche. Le multitâche, c’est pas un signe d’efficacité, c’est une illusion, ça n’existe pas. Et ça nous empêche même d’atteindre notre plein potentiel. Si tu fais moins de choses, mais de meilleure qualité, en te focalisant plus, tu seras plus productif et, bien sûr, moins stressé. Donc, essaie aujourd’hui ou demain, mets en place ta petite liste de trois-quatre tâches à la journée et déconnecte et concentre-toi là-dessus, tu verras que ça va bien fonctionner. Donc, je te remercie d’avoir suivi cet épisode. Si le développement personnel t’intéresse, je t’invite à suivre le premier lien dans la description et télécharger mon livre PDF gratuit, 4 pilules pour une vie riche et sans stress. Je répète, 4 pilules pour une vie riche et sans stress. Si tu cliques sur le lien dans la description, tu peux le télécharger gratuitement et ça te permettra de pratiquer ton français tout en améliorant ta vie. Merci de m’avoir suivi aujourd’hui et à très bientôt pour un nouvel épisode de Marchez Avec Johan. Salut ! L'article Le multitâche : une illusion destructrice a été publié la première fois sur Français Authentique.
13:19
Ces sons que seuls les Français font : Oh là là, Pff, Euh…
Episodio en Français Authentique
Abonne-toi à la chaîne YouTube pour ne manquer aucune vidéo : clique ici. Télécharge le fichier MP3 ici. Télécharge le fichier PDF ici. Transcription de la vidéo : Pfff… Euh… Bah… Oh… Oh là là là là… Salut ! Aujourd’hui, on va s’am un peu. Tu as déjà certainement entendu ces bruits un peu bizarres que font les Français quand ils parlent. Eh bien en fait, il ne s’agit pas seulement de bruits. Ces sons ont une importance puisqu’ils transmettent un message, voire une émotion. Découvrons-les ensemble aujourd’hui. Le premier son dont j’aimerais te parler, c’est le « pfff ». On l’utilise quand on est énervé, fâché, contrarié ou encore fatigué. En fait, ça reproduit le son d’un soupir. Tu as le son « p » et un souffle. Donc, c’est pfff comme p et fff comme un souffle. Pfff… Par exemple, quelqu’un peut dire : « Pfff, j’ai encore raté mon permis de conduire ». Donc, tu vois ici, il y a une frustration, une fatigue. C’est à ça que sert le pfff. Alors, le deuxième son est même un peu difficile à écrire. D’ailleurs, au age, je t’indique qu’il y a une fiche PDF gratuite à télécharger. Ça reprend toutes les explications. Donc, tu retrouveras le lien dans la description. Et le deuxième son, c’est le pprrt. On l’utilise ou les Français l’utilisent quand ils ne savent pas, quand ils n’ont pas la réponse à une question. Donc, l’idée, c’est de gonfler un peu les joues et de pincer les lèvres et de faire pprrt. Souvent, ce son est accompagné d’un geste. On va avoir tendance à hausser les épaules et à lever les mains. Comme ça, on va faire pprrt, l’air de dire « je ne sais pas ». Par exemple : – Est-ce que tu sais où est é Félix ? – Ppprrt, je ne sais pas. Troisième son un peu bizarre que font les Français, c’est le « roh ». Ici, c’est un « r » un peu léger. Tu vois, le roh. Ça ressemble un peu à pfff, qu’on a vu tout à l’heure, mais ici, il y a un aspect un peu négatif, ça marque la déception ou l’irritation. Par exemple : Valentin s’est encore blessé aux genoux en jouant au foot. Roh, c’est pas vrai ! Tu vois que le roh marque ici une déception, c’est quelque chose de négatif. Quatrièmement, le fameux « hop hop hop ». On l’utilise surtout auprès des enfants. En général, tu vas entendre des parents qui disent « hop hop hop » et c’est pour demander à quelqu’un d’aller un peu plus vite. On peut l’utiliser aussi avec des adultes, évidemment, mais l’idée, c’est de demander gentiment à quelqu’un de se dépêcher, d’aller un peu plus vite. Donc, niveau prononciation, ça se dit « hop », donc, c’est un « o » un peu ouvert, « hop hop hop » et on l’enchaîne, hop hop hop. Par exemple : Le matin, quand mes enfants ne se dépêchent pas assez ou prennent trop leur temps avant d’aller à l’école, je leur dis « hop hop hop, on se dépêche, on va être en retard ». Cinquième son, « aïe ». On l’utilise souvent pour marquer la douleur, quand on se fait mal. Par exemple, si je me coince le doigt dans une porte, je vais faire « aïe ». Parfois, on l’utilise aussi pour marquer un peu la comion quand quelqu’un nous fait part d’une mauvaise nouvelle. Par exemple, si un ami me dit « j’ai perdu mon travail », je peux dire « aïe, je suis désolé pour toi ». Donc, ça montre ici, indirectement, que je souffre avec lui. Sixièmement, je suis sûr que tu l’as déjà entendu, c’est le son « euh ». On l’utilise pour marquer l’hésitation, souvent pour montrer qu’on est en train de réfléchir à quelque chose. Par exemple, si ma femme me montre une photo, elle me dit : « Regarde, c’est quand on était en vacances, mais je ne me souviens plus où c’était. Est-ce que tu sais ? » Je peux dire : « Euh… attends, laisse-moi réfléchir ». Donc, tu vois, le « euh » ici marque l’hésitation, le fait que je réfléchis. Septième son : « bah ». On l’utilise surtout pour montrer une évidence. Ça veut dire « évidemment », « bien sûr que ». Par exemple, quelqu’un peut dire : « Oh, j’ai mal aux pieds, je n’arrive plus à marcher ». Et l’autre personne qui est avec lui dit : « Bah c’est normal, tu as mis des sandales pour faire une randonnée ». Donc, le « bah » ici montre mais c’est évident, c’était sûr que ça allait arriver. Ça montre une évidence, ça montre que c’était sûr que ça se e comme ça, parce qu’effectivement, si on fait une randonnée avec des sandales, c’est pas très malin. Huitième son : « bof ». Le « bof », ça veut dire ni oui ni non, c’est un peu entre les deux. On peut l’utiliser quand on n’est pas trop enthousiaste pour quelque chose, quand on n’a pas forcément envie de faire une activité, si on n’est pas très motivé, mais qu’on n’a pas forcément envie de dire non. Par exemple : – Ça te dit d’aller au restaurant, ce soir ? – Bof. Donc, si je dis « bof », ça veut dire, en fait, j’ai pas trop envie, mais j’ai pas envie de te dire non. Donc, si tu insistes, peut-être qu’on ira. C’est vraiment, tu vois, entre les deux. Les Allemands disent, par exemple, « neuja ». Donc nous, les Français, on dit « bof ». Parfois, on peut aussi l’utiliser si on ne veut pas vexer quelqu’un. Par exemple, si quelqu’un a cuisiné pour toi et te demande : « Alors, est-ce que tu aimes ? » Tu as pas envie de dire « non, j’aime pas », tu peux dire « bof ». C’est pas très sympa non plus, mais ça montre que c’est… tu aimes pas vraiment, mais tu détestes pas non plus. Bof. Neuvièmement : « hein ? » C’est surtout utilisé quand on n’a pas compris quelque chose et qu’on souhaite que notre interlocuteur répète. Alors, c’est pas très poli de dire « hein ? » D’ailleurs, il y a un dicton en français ou c’est ce qu’on dit aux enfants. Quand un enfant nous dit « hein ? », quand il a pas compris, on lui répond : « on ne dit pas hein, on dit comment ou pardon ». Mais si on souhaite que notre interlocuteur répète parce qu’on n’a pas compris, parfois, on va dire « hein » Mais je te l’enseigne plus ici pour que tu comprennes que pour que tu l’utilises parce que c’est, encore une fois, pas très poli de dire « hein ». Par exemple, si deux amis sont dans un endroit très bruyant et que l’un parle à l’autre, le deuxième n’entend pas, il peut dire : « Hein ? Tu peux répéter ? J’ai pas compris ». Hein voulant dire je n’ai pas compris. Dixièmement : « oh là là ». Alors, les Français utilisent « oh là là » dans plein de situations différentes. Ça peut être suite à un étonnement. Parfois, ça peut être une déception, la surprise, la joie, l’agacement, quand c’est un gros problème, quand c’est une catastrophe. On l’utilise quasiment souvent dans des situations qui ne nous plaisent pas vraiment en fait. Il y a quelque chose qui se e qui ne nous plaît pas. Dans tous les cas, le « oh là là », ça montre qu’il y a une certaine émotion. Et pour comprendre le sens, pourquoi on l’utilise ou pourquoi un Français l’utilise, eh bien il va falloir écouter l’intonation et le nombre de « là », parce qu’il y a une différence entre « oh là là » et « oh là là là là », parce que les Français disent aussi « oh là là là là ». Et souvent, quand il y a plus de « là », c’est qu’on n’est pas content. Si par exemple, mon fils Tom fait tomber une casserole, je peux faire « oh là là là là ». Donc, si j’utilise plein de « là » et quand tu vois à mon visage et à l’intonation que je ne suis pas content, tu comprends ce que j’ai voulu dire. Mais très souvent, quand il y a beaucoup de « là » comme ça, c’est qu’on n’est pas content. Quand il y a moins de « là » et qu’il y a une intonation un peu plus joyeuse, eh bien c’est qu’on est étonné ou content. Par exemple, mon cousin a remporté une Olympiade en maths. Oh là là, quel génie. Donc, ici, tu le sens à mon intonation et au fait qu’il y ait pas beaucoup de « là » que c’est plutôt de l’étonnement et de la joie que je ressens. Bon, je pensais m’arrêter là, mais il y en a encore quelques autres que j’aimerais partager avec toi. Le son « zut », on l’utilise souvent quand on a fait une erreur ou quand on est mécontent. Par exemple : Zut, j’ai oublié mes clés à la maison. On peut aussi dire « mince ». C’est quand on a fait une erreur et on est mécontent parce qu’on va perdre du temps dans l’exemple. Le son « waouh », ça marque l’iration devant quelque chose. On l’utilise quand on est étonné ou qu’on veut montrer qu’on est étonné. Par exemple, si un de mes enfants me montre un dessin, un joli dessin, je peux faire « waouh, il est très beau ». Donc, je montre que, voilà, c’est un bel étonnement, c’est quelque chose de très bien. Je suis iratif, je suis impressionné par ce dessin. Tu as probablement déjà entendu le son « beurk », qui est fait souvent avec une grimace. Beurk. On l’utilise quand quelque chose nous dégoûte. Ça peut être de la nourriture ou une odeur ou autre. Mais quand on dit « beurk », c’est qu’on est dégoûté. Si je dois prendre un médicament et que je sais qu’il est pas bon, je peux dire « beurk, j’aime pas du tout ce médicament ». Tu peux aussi entendre « beurk, j’aime pas les choux de Bruxelles ». Ça veut dire que cette personne n’aime pas du tout, ça l’écœure, ça la dégoûte. Le son contraire à « beurk », c’est « miam ». On l’utilise quand c’est quelque chose qu’on aime, qu’on a vraiment envie de manger. Bien souvent, on l’utilise plutôt pour la nourriture ou qu’on est impatient de pouvoir manger. Par exemple, si ma femme Céline cuisine un super plat succulent, eh bien je peux dire « miam, ça a l’air super bon ». Parfois, on dit même, quand on mange, « miam miam ». Ça veut dire « hum c’est vraiment très bon ». C’est le contraire de « beurk ». Et enfin, dernier son, le son « chut ! ». Lui, parfois, on le fait avec un doigt devant la bouche. On peut faire « chut ! ». Ce son est utilisé pour demander le silence, pour demander à quelqu’un de faire moins de bruit. Imagine, il y a des gens dans le cinéma qui sont en train de parler. Toi, tu veux voir le film, tu te retournes et tu fais « chut ! » Ça veut dire un peu de silence, s’il vous plaît. Bien sûr, une façon plus polie, ce serait de dire : « Est-ce que vous pouvez faire moins de bruit, s’il vous plaît ? » Mais parfois, on entend des gens qui font « chut ! » Ou dans les bibliothèques, les documentalistes font souvent « chut ! » Pas forcément avec le doigt, mais ils font « chut ! » pour demander le silence. Voilà. Donc, j’espère que ça t’a plu. Comme tu le vois, nous, Français, avons plein de petits sons comme ça, et ça peut paraître parfois être des sons au hasard, mais tu as bien vu, avec les 15 que j’ai partagés avec toi aujourd’hui, qu’ils ont un sens. Donc, si tu peux déjà t’entraîner à les reconnaître, quand tu regardes un film ou une série en français, eh bien, ça te permettra de les assimiler. Tu es pas forcément obligé de les utiliser ou tu peux commencer peut-être par les plus classiques, comme « beurk », « miam » ou « chut ! », mais les autres viendront progressivement avec l’habitude, parce qu’à force d’en entendre, eh bien toi-même, tu vas les utiliser. Est-ce que, dans ta langue maternelle, il y a ce type de son ? Ça m’intéresse beaucoup, donc, dis-moi en commentaire. On lit tous les commentaires, donc, c’est vraiment pas une perte de temps. Dis-nous si, dans ta langue maternelle, il y a aussi ce type de son, et partage un certain nombre de sons. Tu peux télécharger la fiche PDF gratuite. Tu as un lien dans la description pour cela, et ça te permettra de retrouver les 15 sons qu’on a vus aujourd’hui, avec une petite explication et les exemples. Et, bien sûr, comme d’habitude, aime cette vidéo, mets un petit pouce, ça nous aide, partage-la avec tes amis, et abonne-toi à la chaîne de Français Authentique en activant les notifications. Merci d’avoir é ce moment avec moi aujourd’hui, et je te dis à très bientôt pour du nouveau contenu en Français Authentique. Salut ! L'article Ces sons que seuls les Français font : Oh là là, Pff, Euh… a été publié la première fois sur Français Authentique.
12:10
Découvrir le pot aux roses
Episodio en Français Authentique
Dans l’épisode d’aujourd’hui, je t’explique le sens de l’expression “Découvrir le pot aux roses” Ressource(s) évoquée(s) dans l’épisode : Découvre mon cours gratuit “7 règles pour parler français sans bloquer” (Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier MP3) (Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier PDF) Transcription de l’épisode : Salut à toutes et salut à tous ! Bienvenue et merci de me retrouver aujourd’hui pour un nouvel épisode de podcast de Français Authentique. Comme chaque semaine, nous allons découvrir ensemble une nouvelle expression idiomatique française. La semaine dernière, on a vu le sens de l’expression « être comme les deux doigts de la main » qui, je trouve, est une très belle expression, que tu peux toujours aller découvrir si ça n’a pas été fait. D’ailleurs, pense à t’inscrire au cours gratuit de Johan, « 7 règles pour parler français sans bloquer ». C’est un cours qu’il a mis à disposition de tous les apprenants gratuitement et qui est très riche en termes de contenu, en termes de qualité. Alors, pense à t’inscrire, le lien est en description. Aujourd’hui, l’expression que l’on va voir est « découvrir le pot aux roses ». Alors, ce n’est pas une expression commune, ça peut te paraître assez étrange. Alors, commençons avec l’explication des mots de l’expression. Le premier mot est le verbe « découvrir » qui signifie, au sens actuel, trouver une chose, et au sens ancien, ça signifiait soulever un couvercle. Le pot, alors c’est un petit récipient de forme cylindrique. Et les roses, ce sont des fleurs. Quant au sens de l’expression, alors elle date du XIIIe siècle et il existe plusieurs hypothèses sur son origine. Première hypothèse, le pot aux roses désignait au Moyen Âge un récipient qui contenait de l’eau de rose que les dames utilisaient pour embellir leur teint ou pour se parfumer. Donc, lorsque leurs maris ouvraient la boîte, ils découvraient le secret de la beauté des femmes. Ici, découvrir le pot aux roses, c’était soulever le couvercle du pot. La deuxième hypothèse, c’est que le pot de fleurs était utilisé par les femmes pour cacher les billets doux de leurs amants. Il ne fallait surtout pas que le mari découvre le pot aux roses. Donc, découvrir le pot aux roses, eh bien ça veut dire percer un secret, découvrir les dessous cachés d’une affaire, découvrir une supercherie, mettre à jour une information que quelqu’un voulait garder cachée, garder secrète. Je vais te donner trois exemples, trois contextes différents pour que tu puisses comprendre un peu mieux le sens de l’expression. Premier exemple : Tu as triché aux examens. Si les profs découvrent le pot aux roses, tu vas te faire renvoyer. Donc, là, on comprend que si les profs découvrent la supercherie, s’ils découvrent les dessous cachés de cette tricherie, eh bien l’élève va se faire renvoyer. Deuxième exemple : Laura séchait ses cours de danse pour aller voir son copain, mais son père a découvert le pot aux roses. Donc, là, on comprend que son père a percé le secret, son père a découvert qu’elle séchait ses cours de danse pour aller voir son petit ami. Donc, il a découvert, en fait, la supercherie. Troisième exemple : Je sentais que mon mari me cachait quelque chose, et puis, un jour, j’ai découvert le pot aux roses. Il avait perdu de l’argent au casino. Donc, là, on voit que la femme, elle a découvert une information que son mari voulait garder cachée. Elle a découvert la supercherie, le secret gardé par son mari. Voilà pour les trois exemples. Donc, maintenant, tu as bien compris le sens de l’expression et tu as bien compris quand, comment et pourquoi est-ce qu’on utilise cette expression en français. ons maintenant à un petit exercice de prononciation assez rapide. Alors, j’ai prononcé l’expression « pot aux roses », mais normalement, en français, nous devons faire la liaison obligatoire entre « pot » et « aux », ce qui donne « pot_aux roses ». Donc, je vais prononcer l’expression avec la liaison et je te laisserai le temps de répéter après moi. Découvrir le pot_aux roses. Et voilà pour le petit exercice de prononciation du jour. J’en ai également terminé avec les explications de l’expression. J’espère qu’elle t’a plu. C’était une expression vraiment intéressante, assez originale. Pense à découvrir le cours gratuit de Johan « 7 règles pour parler français sans bloquer ». Le lien pour t’inscrire est en description. Je te rappelle que le cours est gratuit et qu’il est d’utilité publique. Si tu souhaites apprendre le français, je t’invite vraiment à aller suivre son cours. Pour ma part, j’étais très contente de er ce moment avec toi, et je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode de podcast. Salut ! L'article Découvrir le pot aux roses a été publié la première fois sur Français Authentique.
06:29
Travailler moins et gagner plus : L’utopie française ? (café avec Johan 5)
Episodio en Français Authentique
Abonne-toi à la chaîne YouTube pour ne manquer aucune vidéo : clique ici. Télécharge le fichier MP3 ici. Télécharge le fichier PDF ici. Transcription de la vidéo : Salut, très chers amis ! Bienvenue dans cette nouvelle vidéo de Café Avec Johan. J’ai mon café. Eh oui, j’ai changé de tasse. D’habitude, j’ai une tasse noire. Là, j’ai une tasse blanche. Tu connais le concept de Café Avec Johan. Ce sont des contenus plus longs, plus spontanés, dans lesquels je prends le temps. J’ai quelques notes, mais je ne coupe pas. On fait pas de montage. On parle, en général, de sujets un peu profonds. On parle d’actualités françaises et de sujets qui touchent, évidemment, à la et la francophonie. L’objectif étant de t’aider à pratiquer ton français tout en prenant du plaisir via des sujets qui sont, je l’espère, intéressants pour toi. En tout cas, ce sont des sujets de société. Tu peux regarder cette vidéo sans pression, en prenant ton café, en marchant. Tu peux la suivre comme si c’était un podcast. L’idée, c’est vraiment que tu prennes ton temps. Donc, cette vidéo sera peut-être trop longue pour que tu la regardes en une fois, mais c’est pas grave, tu peux la découper et la regarder en plusieurs fois. N’oublie pas de donner ton avis en commentaire sur ce concept qui est encore à l’état de test. Et bien sûr, tu peux nous suggérer des sujets. De quoi aimerais-tu que je parle ? Et avant de er vraiment au sujet, je t’informe que tu peux télécharger une fiche de synthèse. C’est une fiche PDF. Le lien se trouve dans la description. Je vais essayer de pas taper le café sur le micro. C’est pas terrible. Donc, aujourd’hui, on va parler d’un sujet qui est un peu brûlant. C’est assez difficile de parler de ce sujet. Il y a beaucoup de débats. C’est travailler plus… pardon, travailler moins pour gagner plus ou travailler moins et gagner plus. Et le titre de la vidéo, c’est « Travailler moins et gagner plus. Est-ce une utopie française ? » Une utopie, c’est une idée qui paraît séduisante, quelque chose de génial, mais qui n’est pas réalisable en pratique. Je sais que les Français à l’étranger, je l’ai vu moi-même, j’ai vécu dans plusieurs pays étrangers, on dégage l’image d’un peuple qui travaille peu. C’est lié à un certain nombre de lois, notamment la loi sur les 35 heures qui a été mise en place en . Les gens disent qu’on part en retraite avant les autres, qu’on s’arrête de travailler avant, qu’on fait toujours grève, etc. Donc, on a les Français en l’image d’un peuple qui travaille peu. Et bien sûr, les clichés, c’est toujours la même chose. Rien n’est tout noir ou tout blanc. Les clichés sont rarement vrais à 100 %, mais ils existent pour une raison. Donc, même s’ils ne sont pas vrais à 100 %, il y a un certain nombre de raisons qui font que certaines choses qui sont clichées ont une part de vérité. Et dans la vidéo d’aujourd’hui, on va parler de quatre points. Premier point, est-ce que c’est vrai que la travaille moins que les autres pays ? On va parler de l’évolution du travail en , comment le travail est en train d’évoluer. Ensuite, on parlera du travail selon les générations, parce que ça c’est un point super important. Et enfin, le futur du travail en . Et comme d’habitude, je te dirai ce que moi je pense, quel est mon avis sur la situation du travail en . Premier point ionnant : est-ce que la travaille vraiment moins que les autres pays ? Ça, c’est une question très intéressante, je trouve. Alors, premiers chiffres qu’on peut regarder, ce sont des chiffres officiels. Et comme ici, il y a une divergence dans les sources, je donne une fourchette, c’est-à-dire deux chiffres. Mais en moyenne, les Français, en 2023, travaillaient entre 1500 et 1600 heures par an. Entre 1500 heures par an et 1600 heures par an. Chaque travailleur travaillait entre 1500 et 1600 heures. Bien sûr, les indépendants travaillent plus que les salariés. Si on fait une comparaison avec les autres pays, on voit que l’Allemagne est à un peu moins de 1400 heures, c’est-à-dire, c’est une surprise, il semblerait que les Français, les travailleurs français travaillent plus que les travailleurs allemands. On va voir après qu’il y a des nuances. Le Royaume-Uni est à un peu plus de 1600 heures, donc, c’est proche de la . Les Etats-Unis sont au-dessus avec un peu plus de 1800 heures. Là où la Corée du Sud est à 1900 heures. Toutes ces données, tu les retrouves dans la fiche PDF de synthèse. Donc, les actifs français, les Français qui travaillent, travaillent à peu près autant que les autres, si on compare en tout cas à l’Europe. On travaille un peu moins qu’en Corée du Sud et aux Etats-Unis, mais par rapport aux autres pays européens, on est dans la moyenne. Mais en faisant ça, en fait, on a seulement regardé une partie du problème. On n’a pas regardé la situation d’une façon globale, parce que le chiffre qu’on a étudié, il ne prend pas en compte le nombre d’actifs dans la population, c’est-à-dire on a regardé pour chaque personne qui travaille, combien de temps elle travaille, mais on n’a pas regardé le nombre de personnes au travail. Et ça, ça va dépendre du taux de chômage, ça va dépendre de l’âge de départ à la retraite, etc. Et il y a un journaliste économique que j’aime beaucoup, qui s’appelle François Lenglet, qui fait un podcast, une petite chronique tous les jours sur RTL et autres. Il explique très bien que si on veut évaluer le travail au sein d’un pays, il faut prendre un autre indicateur. Cet indicateur, c’est le nombre d’heures travaillées par an par habitant. Donc, on prend toute la quantité de travail totale et on le divise par la population. Et là, c’est une autre histoire, en fait, parce qu’on voit que la , si on prend ce critère qui englobe tout, il englobe la durée du travail de chaque actif, mais aussi le nombre d’actifs au travail, donc, le nombre de personnes qui ne travaillent pas. Et là, si on regarde, la se retrouve à 664 heures par an. C’est le plus faible de l’OCDE. Donc, si on compare à tous les pays développés, la est le pays ici qui travaille le moins. C’est 15 % de moins que la moyenne européenne, c’est 10 % de moins que l’Allemagne, c’est 25 % de moins que les États-Unis. Donc, on voit bien que si on devait répondre est-ce que la travaille moins que les autres, la réponse serait oui. Non pas parce que… et ça, c’est ce que beaucoup de gens croient… non pas parce que les Français ne travaillent pas assez, mais parce qu’il n’y a pas assez de Français qui travaillent. C’est ça notre problème. Donc, on peut se poser les questions du pourquoi. Bon, déjà les 35 heures qui ont été instaurées en 2000 et qui ont suivi les 39 heures. Il y avait les 39 heures, donc, c’était la semaine de 39 heures en de 82, mon année de naissance, c’est devenu 35 heures en 2000. Donc, ça a causé des hausses de RTT, c’est-à-dire que les Français ont plus de congés payés parce qu’on a les cinq semaines de congés payés plus les RTT, c’est la réduction du temps de travail. Ce sont des jours pendant lesquels les gens ne travaillent pas. Il y a beaucoup de temps partiel en plus que dans les autres pays. C’est 18 % des salariés en qui sont à temps partiel, c’est-à-dire qui ont un contrat qui n’est pas à temps plein. Ils travaillent moins de 35 heures. C’est 14 % en moyenne dans l’OCDE. Les Français partent en retraite avant les autres. Récemment, on a mis en place une loi pour er de 62 ans à 64 ans, mais s’est moins que les autres. Et il y a un sujet qui est un peu tabou en , c’est le système d’aide sociale. Et c’est un sujet vraiment qui est controversé, dont c’est difficile de parler, parce que quand on en parle, on a l’impression de stigmatiser, de critiquer les gens. Mais en fait, c’est pas le cas. Et là, ce que je vais partager, c’est une opinion personnelle, une chose que moi j’observe. Mais on voit que la différence de revenus entre quelqu’un qui ne travaille pas du tout, qui vit seulement des aides sociales, et quelqu’un qui touche le minimum… En , c’est ce qu’on appelle le SMIC. Le SMIC, c’est le salaire minimum pour un travail à plein temps… Eh bien, cette différence entre les deux, elle est faible. Elle est trop faible. Et on peut se mettre à la place de quelqu’un qui doit se lever très tôt pour faire un travail difficile, parce que souvent, le travail payé au SMIC, c’est un travail difficile. Il va travailler tous les jours, il prend sa voiture, il dépense des frais d’essence, il doit mettre ses enfants à la cantine, etc. Eh bien, il voit que quelqu’un qui ne travaille pas gagne à peine moins, seulement un tout petit peu moins. Eh bien, il se pose des questions. Et il y a, donc, un problème d’incitation au travail, c’est-à-dire que le travail ne paie pas assez. Quand je dis ça, ça veut pas dire qu’il y a trop d’aides sociales, pas forcément. Mais en tout cas, le travail ne paie pas assez, et c’est assez exclusif à la , d’après ce que j’ai pu voir dans les autres pays, je pense que c’est une des parties du problème, parce qu’en , on a des besoins de main-d’œuvre. Il y a plein de métiers pour lesquels on manque de personnel. Par exemple, la restauration. On manque de gens pour servir, pour aider dans les restaurants. Et ça, c’est parce qu’on touche à peu près ou on touche juste un peu moins d’argent à rester chez soi à rien faire qu’à ne prendre ces travaux qui sont difficiles. Et tout ça, ça va jouer dans cette fameuse grande moyenne et dans ce chiffre qui fait que la ne travaille pas assez, même si les Français en eux-mêmes travaillent assez. Donc, voilà un petit peu ce qu’on pouvait dire sur le travail en . On peut analyser un peu les évolutions du travail parce qu’il y a vraiment aujourd’hui de grandes alternatives qui arrivent. On parle par exemple de la semaine de 4 jours ou plutôt la semaine en 4 jours. Ça veut dire qu’on ferait exactement le même travail qu’avant, mais au lieu de le faire en 5 jours, on le fera en 4 jours. Donc, on travaillerait un peu plus d’heures sur 4 jours, mais on ne viendrait pas le cinquième jour. Donc, on aurait 4 jours de travail intense, 3 jours de week-end. C’est expérimenté par quelques entreprises, mais c’est pas encore généralisé à 100 %. Il y a eu plein d’expériences qui montreraient que le bien-être au travail est meilleur, les gens se sentent mieux parce qu’ils ont plus de temps libre, mais bien sûr, c’est difficile à mesurer. Il y a un gain qui est certain, parce que les gens ont moins de transports à payer, mais est-ce vraiment une solution sur le long terme ? C’est très difficile à quantifier. Toujours est-il que le mouvement est plutôt en place. En Islande, il y a eu des tests réussis. Apparemment, 86 % des salariés l’auraient adoptée. En Belgique, on peut regrouper ses heures sur 4 jours. C’est un droit, semble-t-il. En Espagne, il y a une expérience en cours. Donc, il semblerait qu’on permette aux gens aujourd’hui de travailler plus sur une période un peu plus courte. J’ai pas d’avis tranché sur la question. Je sais qu’il y a des métiers pour lesquels ça se fait bien. Ma femme Céline, elle faisait des équipes de 12 heures quand elle travaillait en tant qu’infirmière, c’est-à-dire qu’en fait tout son travail était condensé sur 3 jours. Est-ce une bonne solution ? Je ne sais pas. Il y a des soucis pour adapter les emplois du temps. C’est assez difficile à mettre en place. Mais en soi, je ne suis pas forcément contre ce type d’expérimentation et même de réforme. Une autre évolution qui est arrivée suite au COVID, c’est le télétravail, c’est-à-dire qu’on ne travaille plus au bureau, mais on travaille de chez soi. Et on peut se demander si c’est une vraie flexibilité ou si c’est une illusion. Avant la pandémie liée au COVID, il y avait 7 % des Français qui faisaient du télétravail, donc, qui travaillaient de temps en temps de chez eux. Aujourd’hui, on parle de 28 % des salariés qui ont accès au télétravail 1 à 2 jours par semaine. Donc, on voit que ça s’est énormément démocratisé. Alors, bien sûr, ça crée toujours une différence entre ceux qui peuvent faire du télétravail et ceux qui ne peuvent pas, puisqu’il y a des métiers pour lesquels on ne peut pas le faire, évidemment, notamment les caissières dans les magasins, les métiers de service, etc. Et pour moi, il y a là-dessus un problème majeur, c’est le problème de discipline et de coupure entre son lieu de travail et son domicile. Moi, ça fait 10 ans maintenant, plus de 10 ans même, que j’ai un travail autonome. Et pour que ça fonctionne, pour vraiment travailler quand on doit travailler de chez soi, eh bien il faut un vrai pourquoi. Et ça, on peut l’avoir comme moi, par exemple, qui est Français Authentique, qui est ma mission, mon pourquoi et qui me motive, j’ai pas besoin de me motiver pour enregistrer ces vidéos parce que c’est mon métier. Et si je le fais pas, personne d’autre le fera. Je pense que c’est plus difficile d’avoir un pourquoi quand on est salarié quelque part. Et je pense que peu de monde a finalement la discipline nécessaire pour vraiment travailler à plein temps de chez soi. Ensuite, il y a le problème de la différence entre son lieu de vie et son lieu de travail. Moi, j’ai travaillé pendant assez longtemps de la maison. Là, ça fait un moment que je travaille maintenant dans un bureau à l’extérieur. Et c’est quand même plus sympa de pouvoir, tous les jours, sortir de sa maison, aller au bureau et rentrer le soir. Donc, le télétravail, c’est pas mal, mais il y a évidemment un certain nombre de problèmes. Et je suis pas certain que les évolutions dont on a parlé, que ce soit la semaine en 4 jours ou le télétravail, ça apporte énormément en termes de productivité. Je suis vraiment pas sûr que ça permette de travailler mieux, en fait. Un autre sujet ionnant sur le sujet, sur ce qui touche au travail, c’est le travail en fonction des générations. Et en gros, on peut se dire qu’il y a trois générations qui se côtoient. On a ce qu’on appelle les baby-boomers, ceux qui sont nés entre 1945 et 1965, donc, après la Deuxième Guerre mondiale, quand on a eu plus de naissances, suite à l’euphorie de la fin de la guerre. Ils sont plus très nombreux sur le marché du travail. C’est à peu près la génération de mes parents, puisque mon papa est né en 59, ma maman est née en 62. Donc, voilà, eux, c’est les derniers baby-boomers. Ils sont… Mon papa est décédé, mais était en retraite, et ma maman est en retraite. En général, cette génération a commencé à travailler tôt, à 18 ans, souvent, voire avant. Ils avaient un temps de travail assez élevé. Souvent, c’était 45 heures par semaine dans les années 70. Ensuite, c’est descendu à 39 heures. Ils ont eu un accès assez rapide, en général, à la propriété immobilière, parce que les prix de l’immobilier étaient plus bas. Et pour beaucoup, ils ont pris leur retraite à 60-62 ans, voire avant, selon les métiers. On a ensuite les générations X et Y, qui sont nées entre 65 et 90. Moi, je suis dedans, parce que je suis né en 1982. Et cette génération est entrée sur le marché du travail un peu plus tard, puisque, en général, les gens ont fait un peu plus d’études, d’études longues, notamment. Moi, je suis rentré sur le marché du travail, j’avais 25 ans. Tu vois, on est loin des 18 ans des baby-boomers, même si, encore une fois, on fait des généralités. Les gens de cette génération ont tendance à travailler un petit peu moins, mais avec un peu plus de pression liée notamment aux appareils électroniques et plus de précarité, parce que le chômage est apparu dans les années où… s’est développé à partir des années 70. Et donc, il y a eu plus de travail partiel, comme on a vu tout à l’heure, et plus de chômage. Donc, il y a eu plus d’emplois en CDD, contrat à durée déterminée. Beaucoup ont fait de l’auto-entreprise, de l’auto-entreprenariat forcé, c’est-à-dire qu’ils créaient leur entreprise parce qu’ils ne trouvaient pas de travail. Et donc, il y a plus de précarité. Et on a la génération Z, donc, ceux qui sont nés après 1995, qui ont une autre façon de voir le travail. Ils refusent les modèles classiques, pour la plupart, pour beaucoup, et ils recherchent plus l’équilibre vie privée – vie professionnelle. Le télétravail, dont on parlait tout à l’heure, ça devient quelque chose de prioritaire pour beaucoup. La semaine en 4 heures aussi, le fait de favoriser le temps libre. Beaucoup sont sceptiques au niveau du travail et ils remettent en question le modèle 9 heures-17 heures. Ils préfèrent travailler très tôt ou très tard. Il y a beaucoup plus d’entrepreneurs qu’avant, beaucoup plus de ce qu’on appelle indépendants, des freelances comme on dit à la française. Et ce que j’observe, c’est que beaucoup n’ont pas la patience nécessaire pour réussir en tant que salariés, c’est-à-dire ils vont vouloir beaucoup plus, plus vite. Ils vont dire, « moi, je suis talentueux, j’ai 20 ans, je sais mieux, je veux tout », mais ils comprennent pas qu’il faut attendre quelques années pour faire ses preuves. Et ça, dans la jeunesse, c’est normal. On a tous, à un moment, cette insouciance. Et il semble que cette génération accorde un peu moins de valeur au travail. Donc, tu vois que la vision aussi évolue au fil des générations, au fil des décennies. Les jeunes, aujourd’hui, veulent travailler moins et donnent plus de priorité au temps libre, mais ils veulent quand même plus de liberté et plus de revenus. Même si je ne généralise pas, évidemment, on va trouver des jeunes qui travaillent très dur. C’est pas du tout ici un cliché. Mais si on prend dans les grandes lignes, on le voit beaucoup. Beaucoup veulent ce qu’on appelle le beurre et l’argent du beurre, c’est-à-dire ils veulent la récompense, un bon salaire et l’argent du beurre, c’est-à-dire sans vraiment faire beaucoup d’efforts et travailler beaucoup. Parlons maintenant du futur du travail en parce que, on le voit dans la presse, il y a énormément de choses qui sont discutées, énormément de propositions qui arrivent, notamment une éventuelle réduction du temps de travail. Donc, là, on ne parle plus de la semaine en 4 jours, où on ferait le même travail, la même durée du travail sur 4 jours, on parle de la semaine de 4 jours, donc, où on ne travaillerait plus que 4 jours. Et on parle par exemple des 32 heures. Certains réclament les 32 heures. Et ils avancent qu’il y a de plus en plus d’automatisation, notamment avec la technologie, l’intelligence artificielle. Certains emplois risquent d’être détruits, mais d’autres risquent d’être créés. Mais certains voient ça comme une incitation à travailler moins, travailler moins longtemps. L’histoire jusqu’à présent a montré que les évolutions technologiques et techniques créent plus de travail, c’est-à-dire que ça détruisait certains métiers, comme le cocher a perdu son métier quand la voiture est arrivée et qu’il ne fallait plus conduire de chevaux ou plus diriger de chevaux, mais ça a créé plein d’autres métiers autour de la voiture. Internet a aussi créé des métiers. Ça en a supprimé plein, mais ça en a créé d’autres. Et donc, il est possible que les nouvelles technologies fonctionnent de la même façon. C’est en tout cas ce que je pense. Je vois pas pourquoi cette technologie détruirait des emplois. Mais certains le pensent et disent qu’il faudra réduire le travail. Il y aura moins de travail, donc, il faudra se le partager et, donc, travailler moins. Donc, ça, c’est une première évolution possible. D’autres pensent même qu’il y aura tellement peu de travail que beaucoup pourront se permettre de ne plus travailler. Et pour ça, ils proposent ce qu’on appelle le revenu universel. Ils disent : « Bon, on va donner une certaine somme d’argent à toute la population. Ceux qui veulent rester chez eux et ne pas travailler, ils le font. Ceux qui veulent travailler pour avoir plus, ils le font ». Mais tout le monde part avec cette base qui est censée être suffisante pour vivre, pour subvenir à ses besoins. Certains économistes y voient vraiment une solution pour éviter les problèmes de chômage. Tout le monde reçoit une somme d’argent. Tu veux travailler ? Tu travailles. Tu veux pas travailler ? Tu travailles pas. Pour moi, il y a deux problèmes. Premier problème, c’est le financement. Ça coûte cher. Et deuxième problème, c’est le sens en fait, parce qu’on peut s’accomplir à travers son travail. Aimer son travail, avoir du sens, c’est quand même quelque chose qui est indispensable pour notre bonheur, tout simplement. Et je ne peux pas imaginer qu’on puisse accepter ou qu’on puisse se sentir épanoui si on ne travaille pas et qu’on e sa journée chez soi. Donc, moi, perso, j’y vois… personnellement, j’y vois vraiment un sens, un problème de sens en fait, quand je pense au revenu universel. La question qui revient toujours également, c’est la question des retraites. Est-ce qu’il faut travailler plus longtemps ? L’âge de départ a été repoussé à 64 ans en , mais est-ce qu’on le mettra encore plus loin ? On a un clair problème de démographie, c’est-à-dire qu’auparavant, il y avait beaucoup de personnes qui cotisaient. Il faut peut-être que j’explique brièvement comment fonctionne le système de retraite en . En fait, en , ceux qui travaillent paient. Ça va dans une caisse. Et cette caisse est utilisée pour payer la retraite de ceux qui sont partis. Donc, ceux qui touchent la retraite aujourd’hui, on peut prendre le cas de ma maman, par exemple, eh bien c’est payé avec l’argent de ceux qui travaillent aujourd’hui. Mais elle, en contrepartie, toute sa vie, elle a payé. Donc, tu paies toute ta vie. Et quand tu pars en retraite, c’est ceux qui travaillent qui vont alimenter ce fonds. Le problème, c’est qu’on a beaucoup plus de gens en retraite aujourd’hui qu’avant, parce que la population vieillit. Les gens vivent plus longtemps. Donc, il faut aujourd’hui payer plus de retraités. Et en plus de ça, on a, par moment, à cause du chômage, moins de personnes qui cotisent, qui paient dans ce fonds. Donc, ce fonds, il dépense plus, mais il a moins de rentrées. Et à un moment, ça crée un déséquilibre, et ça ne peut plus fonctionner. Donc, pour que ce modèle fonctionne pour toujours, il faudra probablement que les gens travaillent plus longtemps, partent en retraite un peu plus tard. Et une autre solution, c’est très tabou en , mais c’est de ne pas se focaliser uniquement sur cette retraite, la retraite par répartition, comme on l’appelle, c’est de mettre en place aussi une retraite par capitalisation. Là, on donne la responsabilité à chaque individu de mettre lui-même de l’argent de côté, pendant sa vie, pour en profiter à la retraite. Donc, c’est un système de retraite personnel. Et bien souvent, on place cet argent sur des marchés financiers, par exemple. Donc, ça, c’est la retraite par capitalisation, qui est tabou en , mais on commence à en parler parce que je pense que les gens n’auront pas le choix. Ça veut pas dire qu’on peut pas combiner les deux modèles. On peut faire une partie de modèle par répartition, une partie par capitalisation. Toujours est-il qu’on voit que de nombreux pays, de nombreux problèmes, de nombreux défis, vont se poser en , en ce qui concerne le travail. Donc, pour conclure, je vais te donner mon avis sur le sujet du travail. Pour conclure, la , ça reste un pays, malheureusement, où on travaille pas assez par rapport aux autres pays. J’ai expliqué hein, c’est surtout parce qu’il y a pas assez de personnes qui travaillent, tout simplement. On gagne beaucoup moins en que dans les autres pays. Si je compare, moi, je vivais dans le Nord-Est pendant quelques années, je suis expatrié maintenant, mais à l’époque, si tu comparais les salaires en et au Luxembourg ou en Allemagne, les pays pas très loin de chez moi, c’était énorme. Donc, on travaille moins dans l’ensemble, mais on gagne aussi moins que dans d’autres pays. On voit que le rapport au travail évolue, notamment les nouvelles générations, qui ne voient pas le travail de la même façon que les générations précédentes. Et j’aimerais que tu me dises ce que tu en penses. Est-ce que, pour toi, le travail c’est quelque chose d’important ? Personnellement, je trouve le changement d’esprit qui vise à dire « on va vers plus d’hédonisme, vers moins de travail et plus de plaisir », je trouve que c’est dommage. C’est probablement lié à mon éducation, à mes valeurs. Mes parents m’ont inculqué la valeur travail. J’ai toujours été très sensibilisé à la valeur du travail, au fait qu’il faut travailler dur, que le travail est important, que le travail ça sert, oui, à gagner sa vie, mais ça sert aussi à s’accomplir, parce que dans le travail, on apprend des choses ; dans le travail, on aide les autres, donc, on contribue d’une certaine manière à un monde meilleur, et ça permet aussi de se déer. Donc, je le voyais déjà comme ça quand j’étais jeune ingénieur ou jeune chef de projet dans l’industrie automobile. Et encore aujourd’hui, en tant qu’entrepreneur, je m’accomplis énormément dans le travail. Et si demain je gagnais au loto, je devenais millionnaire en gagnant au loto, eh bien je continuerais de travailler. Donc, la question pour moi, c’est pas forcément de gagner moins ou travailler moins et gagner plus. La question, c’est vraiment de trouver un travail dans lequel on s’épanouit, qui nous fait grandir et dans lequel on peut contribuer, parce qu’on a tous des talents particuliers, et ces talents, on doit les mettre à disposition des autres. Et il y a rien de tel que le travail pour ça, en fait. Il y a d’ailleurs une citation qui est un peu cliché, mais que je trouve plutôt vraie : « Choisis un travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie ». Donc, j’aimerais savoir ce que, toi, tu penses de tout ça. Tu peux me dire en commentaire ce que tu penses du travail, ce que tu penses de ce que je viens de dire. J’ai partagé mon opinion sincère. Est-ce que, toi, tu travailles moins qu’avant ? Est-ce que tu es épanoui au travail ? Est-ce que tu es d’accord avec mon avis ? Dis-moi en commentaire. Télécharge aussi ta fiche de synthèse. Le lien est dans la description. Laisse un petit « j’aime » si tu aimes ces vidéos Café Avec Johan, parce que le concept est encore en test. Donc, si vous êtes nombreux à aimer, je continue, sinon j’arrête. Et bien sûr, partage cette vidéo avec tes amis et abonne-toi à la chaîne YouTube de Français Authentique. Merci de m’avoir suivi aujourd’hui, et je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode de Café avec Johan. Salut ! L'article Travailler moins et gagner plus : L’utopie française ? (café avec Johan 5) a été publié la première fois sur Français Authentique.
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Le repos, un trésor sous-estimé
Episodio en Français Authentique
Ressource(s) évoquée(s) dans l’épisode : Res la lettre d’informations de FA (Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier MP3) (Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier PDF) Transcription de l’épisode : Salut, très chers amis ! Bienvenue dans ce nouvel épisode de Marchez Avec Johan. Et aujourd’hui, j’aurais pu appeler cet épisode « Rappel pour Johan », parce qu’on va parler du repos, on va parler du fait que c’est un trésor, et que ce trésor, il est parfois sous-estimé. Et effectivement, j’ai beaucoup beaucoup sous-estimé ce trésor. J’ai été et je suis encore aujourd’hui dans une phase de ma vie où j’ai très peu de repos, donc, je prends soin de mon sommeil. J’ai fait l’erreur de le négliger pendant très longtemps, mais c’est du é. Aujourd’hui, je prends soin de mon sommeil, mais j’ai très très peu de repos, très peu de moments de repos au cours de la journée. Encore une fois, il y a différentes phases dans la vie, mais aujourd’hui, entre ma famille, Français Authentique, mon développement personnel, j’ai l’impression de manquer de temps pour tout faire. Et le repos, c’est toujours quelque chose qu’intuitivement je ressens comme étant une perte de temps. Et parfois, c’est de moins en moins vrai, mais il m’arrive encore aujourd’hui d’avoir mauvaise conscience, ne serait-ce que si je me pose dans le canapé le week-end. Oui, oui, je sais, c’est grave. D’un côté, c’est pas mal, parce que je sais que je ne regretterai rien plus tard. J’ai vécu ou j’aurais vécu à fond pour mes enfants, à fond pour Français Authentique, pour mon développement aussi, donc, ce ne sont pas des choses inutiles que je mets en place. Et j’ai toujours tendance à me dire : « Bon, je me reposerai plus tard ». Mais il faut garder en tête que le repos, c’est quelque chose d’indispensable pour une vie épanouie. Donc, le mot clé, je pense, ici, c’est le mot « équilibre ». Il faut trouver un équilibre. Et c’est ce qu’on va essayer de voir ensemble aujourd’hui. Pour ça, la première grande chose à faire, c’est de réaliser que le repos, c’est pas une pause. Le repos, c’est pas une pause, c’est une nécessité. On en a besoin. Parfois, et encore une fois, je te l’ai dit avec honnêteté, on a tendance à considérer le repos comme une interruption, une interruption dans ce qu’on fait, une interruption entre plusieurs périodes de travail. Pourtant, ça fait partie du processus de productivité. Sans lui, en fait, le corps, l’esprit s’épuise et on est moins performant. Il y a eu tout un tas d’études qui ont montré que les périodes de repos, elles permettent au cerveau de traiter les informations et de renforcer la mémoire. Donc, c’est pas seulement le sommeil, parce que ça, c’est très connu. Quand on dort, notre cerveau consolide les informations et on a une meilleure mémoire ou ça travaille à nous faire retenir des choses. Eh bien le repos, c’est pareil. Donc, on pourrait comparer ça à la recharge du téléphone. Si tu recharges ton téléphone, il va fonctionner. Si tu ne le recharges pas, il aura plus de batterie. Eh bien c’est la même chose pour nous. On finit par s’éteindre si on ne recharge pas nos batteries, si on ne se repose pas. Donc, petit conseil pratique pour moi-même. Ne considère pas, Johan, le repos comme étant une récompense. C’est un besoin fondamental. Ce que j’essaie de faire depuis peu, c’est de le planifier. Je sais, ça paraît un peu fou, un peu contre-intuitif, mais j’ai besoin de ça. Donc, je bloque des pauses, je marque sur ma liste de la journée. Entre des grands blocs de travail, je marque pause, une petite pause de 15-20 minutes après des séances de travail intenses, et j’essaie de me souvenir qu’un esprit bien reposé est capable de trouver des solutions que la fatigue aurait rendu encore plus compliqué à établir, tout simplement. Deuxième point à retenir, puisqu’on parle d’équilibre, c’est que trop de repos ça peut être aussi mauvais que trop peu de repos. Donc, les deux extrêmes sont mauvais. Trop peu de repos, c’est pas bon, je viens de le dire, mais trop de repos, c’est pas bon non plus. Chaque excès est mauvais. Le repos, c’est essentiel, mais un excès de repos, ça peut nuire. Et la frontière, elle est subtile entre le bon repos qui permet de recharger les batteries et l’excès de repos qui mène à la ivité, voire à la procrastination. Et on a tous plus ou moins vécu dans nos vies, à un moment donné, des week-ends ou quelques jours pendant lesquels on s’était dit : « Allez, je fais rien, je vais me reposer ». Et au début, c’est agréable, mais au bout de deux jours, au bout d’un moment, on a un sentiment un peu de vide qui s’installe et on se sent moins bien. Donc, ça montre clairement que l’équilibre est crucial et difficile à trouver. Donc, j’essaie, moi, d’adapter ou d’adopter des règles avec trois types de repos, vraiment le repos physique, donc, là vraiment, dormir, etc., le repos mental, donc, prendre du recul, me poser pour lire, prier, méditer, et le repos actif. Le repos actif, c’est tout simplement marcher, faire une activité physique légère, mais légère hein, pour bouger tout en reposant mon esprit. Et en fait, en variant ces formes de repos, on évite de tomber dans l’ennui et dans la ivité. Donc, tout est, encore une fois, question d’équilibre. Troisième point important, comprendre que le repos c’est la clé de la créativité et de la résolution de problèmes. Donc, pour quelqu’un qui a une tendance utilitariste, comme je peux l’avoir, c’est-à-dire à se dire que chaque moment, chaque moment de la journée, le temps doit être utile, doit être utilisé à faire quelque chose, eh bien on peut se dire que le repos c’est pas quelque chose de if qui ne sert à rien et pendant lequel il ne se e rien. Non. Pour ceux qui ont un métier créatif comme moi, le repos est important. Et moi, par exemple, mes meilleures idées, je les ai jamais eues devant mon ordinateur ou assis à mon bureau. Je les ai eues sous la douche, je les ai eues en marchant, je les ai eues en plein milieu d’une sortie en famille. C’est vraiment pendant les moments de repos, quand le cerveau est reposé et fonctionne différemment, qu’on va résoudre des problèmes. Notre cerveau, il est en mode par défaut et ça favorise les associations d’idées et la créativité. Et en fait, c’est quelque chose qui a été documenté et étudié, ce que je dis là. C’est pas qu’une expérience personnelle. Beaucoup de grands penseurs ont reporté le fait qu’ils avaient plein d’idées quand ils marchaient, par exemple, les promenades ou les moments de détente. J’ai notamment vu ça dans le livre Daily Rituals, dont j’ai oublié le nom de l’auteur. Je crois que c’est Mason Currey. J’ai peut-être massacré son nom et je m’en excuse si c’est le cas. Mais c’est un livre vraiment très, très sympa, très intéressant, qui permet de ou qui nous démontre les différentes routines des grands créatifs. Donc, on parle par exemple de Victor Hugo, de tout un tas d’écrivains, de penseurs, de personnes créatives de tout horizon, qui ont bâti en fait des œuvres autour de grandes périodes de repos, tout simplement. Et c’est pas un hasard, puisqu’en fait c’est quand on relâche la pression que notre esprit a tout l’espace dont il a besoin pour explorer et chercher à bâtir de nouvelles choses. Donc, incorpore des pauses créatives dans tes journées. Ça peut être parfois juste s’arrêter une dizaine de minutes pour écouter de la musique ou partir faire un tour, une petite balade. Et en général, ça permet de débloquer des problèmes. Moi, j’utilise la marche pour ça, entre autres. J’en ai déjà parlé dans un épisode de Marchez Avec Johan. Et d’ailleurs, c’est pas pour rien que j’enregistre ces épisodes en marchant, parce que je suis plus créatif, tout simplement. Donc, c’est un bel outil, et c’est un bon moment de repos créatif. Et enfin, et c’est peut-être le plus important, parce que ça cache un problème vraiment dangereux, il faut se souvenir ou il ne faut jamais oublier que le repos permet d’éviter l’épuisement émotionnel. Le manque de repos, ça n’affecte pas seulement notre corps, ça n’affecte pas seulement notre productivité, mais aussi notre santé mentale, notre santé émotionnelle. Et l’épuisement chronique, donc, c’est un épuisement qui, finalement, est tout le temps là. On ne s’en rend plus compte, mais il est là. Il conduit au stress, bien sûr, à l’anxiété, voire au burn-out. Et c’est un piège, parce qu’on s’en rend pas compte. J’ai eu une période de ma vie, je pense que c’était aux environs de, je dirais 2018 peut-être, 2017, 2018, 2019, vraiment dans ces trois années-là, où je travaillais sans vraiment m’accorder de pause, surtout qu’à cette époque, je ne dormais pas assez, donc, ça amplifiait les choses. Je cherchais toujours à en faire plus, je pensais tout le temps à Français Authentique, comment je peux améliorer les choses, etc. Et en fait, je me mentais inconsciemment. Je me disais : « Bon, quand ce prochain projet sera terminé, je pourrais me reposer. Donc, mon effort, là, il est temporaire. Après, ça ira mieux ». Je me disais : « De toute façon, j’ai encore plein d’énergie ». Mais au fond, sans m’en rendre compte, je devenais irritable, c’est-à-dire, je m’agaçais assez facilement, je manquais de patience. On a parlé de patience dans un épisode il y a deux semaines. Je t’invite à l’écouter si tu ne l’as pas encore fait. Je manquais de patience. Ça a même conduit, à un moment, à un début de démotivation. C’était un sentiment bizarre. Et c’est là que j’ai compris qu’un repos régulier était nécessaire, était indispensable pour moi mais aussi pour mes relations avec les autres en fait. Donc, ici, ce que tu peux faire, c’est de mettre en place un certain nombre de rituels de déconnexion. Par exemple, tu te dis : « Le soir, je ne regarde pas d’écran dans les 30 dernières minutes avant de dormir » ou « je m’accorde un petit moment pour lire », c’est ce que je fais personnellement. Ça t’aide vraiment à relâcher les tensions et à retrouver un équilibre émotionnel, parce que tu es reposé. Et c’est assez fou, quand j’y pense, de devoir faire un plan pour se reposer, mais si tu es aussi fou que moi ou aussi folle que moi, suis ces quatre conseils pour tout simplement mieux te reposer et pour arrêter de sous-estimer ce trésor. Donc, premièrement, réalise que le repos c’est pas une pause, c’est une nécessité. Deuxièmement, souviens-toi que trop de repos peut être aussi mauvais que trop peu. Troisièmement, comprends que le repos c’est la clé de la créativité et de la résolution de problèmes. Et quatrièmement, n’oublie jamais que le repos permet d’éviter l’épuisement émotionnel. Souviens-toi aussi, bien sûr, que tout est question d’équilibre, qu’il ne faut jamais exagérer ni dans une direction ni dans l’autre, et qu’il faut aussi parfois s’écouter et faire confiance à son intuition. J’ai hâte d’entendre ce que tu en penses, ce que tu as pensé de cet épisode, comment tu vas le mettre en place, comment tu vas l’appliquer, comment tu vas mettre en place ces quatre choses dans ta vie. Tu peux répondre sur les différents réseaux. Et je t’invite aussi à redre la lettre d’informations gratuite de Français Authentique. On va te mettre le lien dans la description. Tu recevras plusieurs contenus exclusifs chaque semaine. Merci d’avoir é ce moment avec moi, et je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode de Marchez Avec Johan. Salut ! L'article Le repos, un trésor sous-estimé a été publié la première fois sur Français Authentique.
13:43
Les 7 expressions françaises les plus amusantes : leur histoire cachée !
Episodio en Français Authentique
Abonne-toi à la chaîne YouTube pour ne manquer aucune vidéo : clique ici. Télécharge le fichier MP3 ici. Télécharge le fichier PDF ici. Transcription de la vidéo : Salut, cher ami ! Alors aujourd’hui, on va découvrir ensemble les expressions les plus amusantes de la langue française. Et tu sais quoi ? Elles ont toutes des histoires cachées que nous allons découvrir ensemble. Alors, partons ensemble à la recherche de l’origine mystérieuse de ces locutions françaises. Première expression amusante, « donner sa langue au chat ». Alors, tu sais ce qu’est un chat, c’est un animal. La langue, c’est ça, c’est cette partie qu’on utilise pour manger, pour parler, etc. Mais pourquoi on donnerait sa langue à un chat ? C’est impossible à imaginer, c’est vraiment très bizarre comme expression, n’est-ce pas ? Donner sa langue au chat, ça veut dire renoncer à trouver la réponse à quelque chose. Par exemple, si on te pose une devinette et que tu ne trouves pas la réponse, et que tu ne sais pas, tu vas dire « je donne ma langue au chat ». Par exemple, il y a pas longtemps, mon fils Tom m’a demandé : « Papa, est-ce que tu sais ce qui marche à quatre pattes le matin, à deux pattes l’après-midi et à trois pattes le soir ? » Comme je ne savais pas, j’ai dit : « Écoute, je ne sais pas, je donne ma langue au chat ». En disant ça, ça voulait dire je ne sais pas, je n’ai pas la réponse et j’arrête de chercher, donne-moi s’il te plaît la réponse. Et Tom m’a dit : « Il s’agit de l’homme, parce que quand il est bébé, il marche à quatre pattes, quand il est adulte ou enfant, il marche à deux pattes sur deux jambes, et ensuite, quand il est âgé, il a une canne et il marche, donc, à trois pattes ». Cette expression daterait du XVIIe siècle, on en retrouve les traces dans la cour de Louis XIV. À l’origine, on parlait de donner sa langue au chien ou de jeter sa langue au chien, le chien étant ici un animal synonyme de mépris. Donc, au fil du temps, ça s’est transformé, on ne sait pas trop pourquoi. Quand on ne savait pas répondre à quelque chose, au lieu de dire « on jette sa langue au chien » sous forme de mépris, c’est devenu « donner sa langue au chat ». En général, les expressions évoluent avec le temps. Peut-être que le chat a été choisi pour cette expression, cette locution, parce que dans l’Egypte antique, le chat était synonyme de sagesse, de gardien des secrets, etc. C’est peut-être pour ça qu’aujourd’hui on dit « donner sa langue au chat » pour dire « je n’ai pas la réponse et j’arrête de chercher ». Deuxième expression amusante, ici, elle est plutôt bizarre, c’est « jeter le bébé avec l’eau du bain ». « Jeter le bébé avec l’eau du bain ». Donc, tu imagines, quelqu’un a donné le bain à un bébé dans une petite bassine, et au lieu de jeter seulement l’eau, il jette l’eau et le bébé en même temps. Dans le langage courant, quand on utilise cette expression, on veut dire qu’en cherchant à supprimer quelque chose de mauvais, eh bien on perd aussi quelque chose de bon. On perd de vue l’essentiel. On perd quelque chose de précieux en voulant supprimer quelque chose d’inutile. Par exemple, quelqu’un peut dire : « Quoi ? Mais pourquoi tu as jeté tout ton texte à la poubelle ? T’as jeté le bébé avec l’eau du bain. Il te suffisait de juste corriger les erreurs et c’était bon ». Donc, ici, cette personne reproche à quelqu’un d’avoir jeté un texte complet, donc, en jetant les mauvaises idées et les bonnes idées, plutôt que de corriger uniquement ce qui demandait à être modifié. Donc, ici, on a jeté le bon et le positif en même temps que ce qui n’était pas bon. On a jeté le bébé avec l’eau du bain. Cette expression daterait du XVIe siècle et elle aurait été tirée de la langue allemande. On dit en allemand « Das Kind mit dem Bade ausschütten ». Elle aurait été traduite en anglais par l’historien Thomas Carlyle et se serait répandue dans toute l’Europe. On donne parfois en français une autre explication à cette expression. On dit, au Moyen Âge, toutes les familles se baignaient dans la même eau parce que l’eau était rare, et on se baignait par ordre décroissant, c’est-à-dire les plus âgés d’abord. Donc, les parents se baignaient dans l’eau, ensuite les enfants, ensuite les bébés. Et à la fin, l’eau devenait tellement sale et trouble qu’on ne voyait plus le bébé et, donc, on jetait le bébé avec l’eau du bain. Troisième expression, « en faire tout un fromage ». Ça veut dire exagérer l’importance ou la gravité d’un problème. On en fait trop, on fait d’une situation banale quelque chose d’exceptionnel. On complique quelque chose qui pourrait être simple. On l’utilise souvent pour critiquer le comportement de quelqu’un qui est jugé un petit peu trop extrême. Par exemple, imagine un homme est au restaurant avec sa femme et le serveur lui renverse du vin sur la chemise. Et là, l’homme devient complètement fou. Il dit, « mais c’est impensable, qu’est-ce que vous avez fait ? Vous allez me rembourser le pressing, vous allez me racheter une nouvelle chemise ». Et là, sa femme lui dit, « mais calme-toi, il a pas fait exprès. Pas besoin d’en faire tout un fromage ». Ça veut dire pas besoin de donner plus de gravité à cette situation qu’elle n’en mérite. L’origine de l’expression est assez simple ici. Le lait est un produit simple. On prend des animaux, des vaches par exemple. On a du lait, c’est un produit simple, brut. Par contre, le fromage, lui, il doit être élaboré à partir du lait, mais c’est quelque chose d’assez difficile, d’assez complexe à réaliser. Donc, en faire un fromage, ça veut dire faire quelque chose qui est simple à la base, le lait, en faire quelque chose de compliqué, ce qui correspond exactement au sens de cette expression. Quatrièmement, « jeter l’éponge ». Alors, une éponge, c’est ça. Ça, c’est un objet qu’on utilise soit pour faire la vaisselle, pour essuyer une table, etc. Donc, ça, c’est une éponge. Et si je la jette, je fais ça. Là, j’ai jeté l’éponge. Quand on dit que quelqu’un jette l’éponge, c’est bien sûr un sens figuré, on ne jette pas une éponge comme je viens de le faire, mais on abandonne quelque chose, on renonce, on laisse tomber. Par exemple, ça fait trois heures que j’essaie de réparer le lave-vaisselle, c’est bon, je jette l’éponge. Ça veut dire que j’abandonne, j’arrête, je renonce à le réparer. Cette expression, elle vient du XIXe siècle, elle est issue du monde de la boxe, tu sais, ce combat dans lequel deux personnes ont des gants et se mettent des coups. C’est la boxe. Et en fait, chaque coach avait une éponge pour enlever la transpiration du boxeur. Lorsqu’il faisait des pauses, on lui enlevait la sueur avec cette éponge et on jetait l’éponge pour dire qu’on abandonnait le combat. Si un coach voyait que son boxeur prenait trop de coups, que c’était dangereux pour lui, il jetait l’éponge pour dire, « c’est bon, on arrête, on abandonne ». Et dans le langage courant, aujourd’hui, eh bien on l’utilise pour dire qu’on renonce à quelque chose, qu’on laisse tomber. Cinquième expression amusante, « poser un lapin ». Un lapin, tu connais, c’est un petit animal mignon avec deux oreilles, qui est censé manger des carottes d’après les croyances courantes, même si c’est pas le cas. Mais tu vois très bien ce que je veux dire quand je parle du lapin. Et poser un lapin, ce serait prendre cet animal et le mettre ici, quelque part. Dans le langage courant, « poser un lapin », ça veut dire ne pas se présenter à un rendez-vous. Tu as un rendez-vous quelque part avec quelqu’un et tu ne viens pas. Donc, cette personne t’attend, mais tu ne finis jamais par venir. Par exemple, hier, j’avais rendez-vous avec Julien pour faire un jogging dans le parc. Je l’ai attendu 30 minutes et il n’est jamais venu. Il m’a posé un lapin. Donc, tu vois, tout simplement, tu avais rendez-vous avec Julien, il n’est pas venu, tu dis qu’il t’a posé un lapin. Cette expression date du XIXe siècle. Et à cette époque, on utilisait le mot « lapin » pour décrire quelque chose de peu sérieux. Poser un lapin, c’était utilisé pour dire ne pas payer une dette. Du coup, on laissait notre interlocuteur sans le fruit de son travail et ça lui posait des problèmes. Et aujourd’hui, on a élargi le sens, et donc, « poser un lapin », c’est vraiment utilisé non pas pour dire qu’on ne paye pas une dette, mais pour dire qu’on ne vient pas à un rendez-vous. Et le lapin, tu vois, c’est un animal qui est réputé pour être vif, impossible à attraper, insaisissable, un petit peu comme la personne qu’on attendrait, avec qui on avait rendez-vous, et qui ne se présenterait pas. C’est plutôt une belle image, je trouve. Il nous reste deux expressions à voir. La sixième, c’est « avoir la bosse des maths ». Une bosse, c’est une excroissance. Tu sais, si tu te cognes quelque part, par exemple, si je me cogne très fort ici, je vais avoir une bosse. C’est une excroissance qui vient d’un choc en fait, et on peut avoir des bosses un peu partout. Et quand on dit que quelqu’un il a la bosse des maths, eh bien ça veut dire qu’il est doué en maths, tout simplement. Par exemple : « Mon cousin a eu 99 sur 100 à son dernier examen de maths. On peut dire qu’il a vraiment la bosse des maths ». Ça veut dire qu’il est doué en mathématiques, en calcul, et tout ce qui touche aux mathématiques en général. Cette expression date du XIXe siècle et elle vient d’une pseudo-science qu’on appelait « la phrénologie », en particulier promue par le médecin Franz Gall. Donc, cette science était censée faire un lien entre les aptitudes des gens, leur intelligence, et la forme de leur crâne. La théorie disait que les bébés qui avaient un front haut et un peu bosselé avaient plus de chances de devenir de grands scientifiques. C’est là qu’est apparu le terme « la bosse des maths ». Aujourd’hui, cette théorie pseudo-scientifique est réfutée, on sait qu’elle n’est pas vraie, mais l’expression est restée dans le langage courant. Et je me souviens que mon père me disait « Johan, tu as la bosse des maths ». Dernière expression, « qui part à la chasse perd sa place ». Elle est très utilisée encore de nos jours par les enfants, cette expression. La chasse, c’est le fait de poursuivre des animaux pour les tuer, tout simplement. Et l’expression « qui part à la chasse perd sa place », elle signifie que si on quitte un endroit, il y a de grandes chances pour que quelqu’un vienne et se mette là où on était. Par exemple, quelqu’un peut se plaindre et dire : « Hé, je suis parti 5 minutes aux toilettes et tu as pris ma place. Tu joues à ma place au Uno avec les autres ». Et la personne qui a pris la place dit : « Oui, qui part à la chasse perd sa place. » Ça veut dire « puisque tu es parti, je me suis installé et j’ai pris ta place ». Cette expression a une origine biblique. Dans l’Ancien Testament, Isaac était aveugle et avait deux fils, Ésaü et Jacob. Isaac voulait donner bénédiction à Ésaü, mais Ésaü était parti à la chasse et son frère Jacob en a profité pour se faire er pour lui et recevoir la bénédiction à la place de son frère. De là est née l’expression « qui part à la chasse perd sa place ». Donc, voilà, tu as découvert quelques expressions françaises assez amusantes avec des sens un petit peu bizarres et j’espère avoir réussi à te donner des explications qui t’aideront à les retenir. C’est pas obligé que tu les utilises. Tu peux très bien te focaliser sur leur compréhension, c’est déjà très bien, parce que là, si tu comprends ces sept expressions, tu comprends tous les francophones. En description, tu as une fiche PDF pour réviser, pour bien comprendre les ages qui ont pu t’échapper. Donc, tu peux la télécharger gratuitement. Le lien est dans la description. J’espère que tu as apprécié cette vidéo. Si c’est le cas, fais-le savoir en laissant un petit « j’aime », en la partageant avec tes amis et en t’abonnant à la chaîne YouTube de Français Authentique en activant les notifications. N’hésite pas à nous suggérer d’autres expressions dans les commentaires, ils sont là pour ça, donc, laisse un commentaire, suggère-nous une expression que tu trouves amusante et que tu aimerais qu’on explique. Et surtout, ne jette pas l’éponge dans ton apprentissage du français. Merci d’avoir é ce moment avec moi et je te dis à très bientôt pour du nouveau contenu en Français Authentique. Salut ! L'article Les 7 expressions françaises les plus amusantes : leur histoire cachée ! a été publié la première fois sur Français Authentique.
12:26
Être comme les deux doigts de la main
Episodio en Français Authentique
Dans l’épisode d’aujourd’hui, je t’explique le sens de l’expression “Être comme les deux doigts de la main” Ressource(s) évoquée(s) dans l’épisode : Res la lettre d’informations de FA (Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier MP3) (Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier PDF) Transcription de l’épisode : Bonjour à toutes et bonjour à tous ! J’espère que tout va bien pour vous. On se retrouve aujourd’hui pour un nouvel épisode de podcast de Français Authentique. Comme chaque semaine, nous allons découvrir ensemble une nouvelle expression française. La semaine dernière, on a vu le sens de l’expression « rendre la monnaie de sa pièce ». Pense à l’écouter si tu n’as pas encore eu l’occasion de le faire. D’ailleurs, je me demande si tu es inscrit à la lettre d’informations de Français Authentique, car si ce n’est pas le cas, tu as le lien en description, tu peux t’inscrire, c’est gratuit, et ça te permet de recevoir chaque semaine du contenu exclusif en français qui vont t’aider dans ton apprentissage de la langue. Aujourd’hui, on va voir le sens de l’expression « être comme les deux doigts de la main ». C’est parti. Commençons avec l’explication des mots. Premier mot, le verbe « être » qui signifie former, constituer. Ensuite, on a le mot « comme » qui signifie similaire, qui signifie que c’est pareil. C’est un mot de comparaison. « Deux », c’est le chiffre deux. « Doigt », c’est la partie du corps qui se trouve à l’extrémité de la main. Et ensuite, la main, donc, c’est l’organe muni de cinq doigts, qui sert à prendre des choses et qui se trouve du coup à l’extrémité de notre bras. Quant au sens de l’expression, alors l’origine de l’expression n’est pas clairement établie. Toutefois, cette expression met en avant les liens naturels entre les doigts qui fonctionnent toujours de manière coordonnée. Elle serait, donc, une métaphore en fait pour évoquer l’harmonie, la complémentarité entre deux personnes. Donc, quand on utilise cette expression, ça signifie être inséparable, être très proche, très complice, ça veut dire qu’on s’entend parfaitement. Je vais te donner trois exemples pour que tu puisses contextualiser un peu mieux le sens de l’expression. Premier exemple : Je ne les ai jamais vus l’un sans l’autre, ils sont comme les deux doigts de la main. Donc, là, on comprend qu’on parle de deux personnes inséparables, de deux personnes qui sont très proches, très complices. Deuxième exemple : Pierre et Marie font tout ensemble, voyager, s’am, étudier, ils sont comme les deux doigts de la main. Donc, là, pareil, on comprend qu’on parle de deux personnes, donc, Pierre et Marie, qui sont inséparables, qui sont très proches, qui s’entendent parfaitement et qui font absolument tout ensemble. Troisième exemple : Jules et William sont meilleurs amis depuis leur enfance et se sont toujours soutenus mutuellement. Ils sont vraiment comme les deux doigts de la main. Donc, là, on parle de deux meilleurs amis qui sont très proches, très complices, qui sont absolument inséparables depuis l’enfance et qui s’entendent parfaitement. Voilà pour les trois exemples. Donc, là, je pense que tu as bien compris le sens de l’expression et surtout quand, comment et pourquoi on utilise cette expression en français. ons maintenant à un petit exercice de prononciation. Donc, concernant cette expression, eh bien tu vas peut-être entendre plusieurs variantes de l’expression, c’est-à-dire que l’expression se dit de manières parfois différentes. Donc, je vais te citer trois façons d’exprimer cette expression, de dire cette expression, et je te laisserai le temps de répéter après moi. Première variante : ils sont comme les deux doigts de la main. Deuxième variante : unis comme les doigts de la main. Troisième variante : soudés comme les doigts de la main. Et voilà, le petit exercice de prononciation est terminé. J’en ai également terminé avec les explications de l’expression du jour. Alors, j’espère que ça t’a plu, j’espère que tu as bien compris le sens de l’expression. Tu vas pouvoir l’ajouter à la liste de tes expressions maîtrisées, connues et comprises en français. Pense à redre la lettre d’informations de Français Authentique. Tu as le lien en description pour t’inscrire. Je te rappelle que c’est gratuit, et ça va te permettre de recevoir du contenu chaque semaine en français qui va vraiment venir t’aider et te soutenir dans ton apprentissage. Pour ma part, je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode de podcast. Salut ! L'article Être comme les deux doigts de la main a été publié la première fois sur Français Authentique.
06:24
La patience, une vertu qui change la vie
Episodio en Français Authentique
Ressource(s) évoquée(s) dans l’épisode : Découvre mon cours gratuit “7 règles pour parler français sans bloquer” (Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier MP3) (Fais un clic droit sur ce lien pour enregistrer le fichier PDF) Transcription de l’épisode : Salut, très chers amis ! Bienvenue dans ce nouvel épisode de Marchez Avec Johan. C’est un grand plaisir de te redre ou plutôt de er ce moment avec toi et que tu me rejoignes aujourd’hui. Aujourd’hui, on va parler de patience, la patience. La patience, c’est quelque chose qui est souvent vu comme quelque chose de bien à avoir. Mais en fait, c’est beaucoup plus que ça, la patience, c’est une vertu, c’est une qualité qui est super importante à avoir et à développer. Et c’est ce dont on va parler aujourd’hui. Je te le dis dès maintenant, personnellement je manque un peu de patience ou en tout cas, de nature, je manque de patience. Et ça fait partie de mes domaines d’amélioration depuis plusieurs années : améliorer ma patience, être plus patient. Je ne suis pas seul, parce que tout au long des siècles, les différents philosophes en ont parlé, les stoïciens en parlaient déjà il y a plus de 2000 ans, ils voyaient la patience comme étant essentielle pour er les choses qu’on ne peut pas contrôler, par exemple. Cette vertu est également très présente dans le christianisme. C’est une des formes de la tempérance, et la tempérance est une des quatre vertus cardinales, donc, une des quatre vertus très importantes du christianisme. C’est aussi un des fruits de l’esprit de Paul, ‘fin, selon Paul. Donc, dans le christianisme aussi, la patience a une place primordiale. Et d’ailleurs, il y a même un proverbe en français, on dit : « La patience est la mère de toutes les vertus ». Je suis pas sûr de la source, je ne sais pas exactement qui l’a dit. En tout cas, on le dit en français : « La patience est la mère de toutes les vertus ». Donc, on va voir en quoi aujourd’hui la patience est utile à nos vies. Je vais essayer de te donner quelques exemples pratiques avec quelques astuces pour la développer chez toi. Donc, déjà, ce qu’il faut comprendre, c’est que la patience, elle construit des résultats durables. Aujourd’hui, on vit dans une société qui est très axée, très focalisée sur le court terme. On voit dans les réseaux sociaux, les gens n’ont pas de… ‘fin, sur les réseaux sociaux, les gens n’ont pas forcément de vision long terme ou beaucoup manquent d’une vision long terme, et ils vont chercher des résultats rapides tout de suite. Alors que le long terme, c’est ce qu’on devrait tous poursuivre finalement, parce que c’est ce qui compte le plus. Je parle du Kaizen depuis 2011, depuis que j’ai démarré Français Authentique, je parle du Kaizen, donc, la volonté d’avoir des petites améliorations très souvent, plutôt que de chercher des grosses améliorations de temps en temps. Tout ça, c’est axé vers l’importance du long terme. L’effet cumulé aussi, où en fait tu t’aperçois que chaque petite victoire se cumule aux autres pour faire un effet boule de neige. Donc, plein de petites victoires forment finalement de grosses, grosses, grosses victoires. Donc, la patience, elle te permet en fait de bâtir lentement mais sûrement. Grâce à la patience, tu bâtis des projets solides tranquillement. Donc, c’est lent, mais c’est sûr. Je préfère quelque chose de lent mais sûr, plutôt que de quelque chose de rapide mais pas sûr. Et toutes les belles choses qui se construisent ont besoin de patience. Rien ne se construit du jour au lendemain. On a un autre proverbe français, on dit : « Rome ne s’est pas fait en un jour ». Donc, ça veut bien dire que toutes les belles choses, les grandes choses nécessitent du temps et, donc, de la patience. Donc, fixe-toi des objectifs réalistes, prends ton temps, quel que soit ce que tu fais. Jouer d’un instrument ou apprendre à jouer d’un instrument, ça prend du temps. Apprendre une langue, ça prend du temps. Créer Français Authentique m’a pris beaucoup de temps. Tout ça, ça nécessite de la patience. Deuxième point important, la patience, ça aide à gérer les difficultés et les frustrations. En fait, une des causes de l’abandon, c’est l’incapacité que nous avons parfois à tolérer les obstacles. Donc, on va s’arrêter, on va abandonner dès que les choses vont devenir difficiles. La patience, elle nous apprend à considérer les échecs, les difficultés, les obstacles comme étant des étapes naturelles du processus. Si je reprends les exemples de l’apprentissage des langues ou de l’apprentissage d’un instrument ou même, je prenais l’exemple de la création de Français Authentique, dans le processus, pour ces trois grandes choses, eh bien il y a des échecs, il y a des étapes difficiles. Et tout ça, c’est naturel. On peut rien réussir sans être freiné, sans qu’il y ait des obstacles. Et si on s’arrête dès qu’il y a un obstacle, on ne réussira pas. Pour réussir, on a besoin d’être patient. Donc, l’idée, c’est de se focaliser sur faire de son mieux et le faire chaque jour. Ça, ça m’a été inspiré par John Wooden, le célèbre coach de basketball, coach de basket, qui, justement, insistait beaucoup sur le fait de faire de son mieux pour réussir à, tout simplement, s’améliorer et à considérer le long terme. Donc, la prochaine fois que tu rencontres une difficulté, rappelle-toi que chaque problème, c’est une opportunité, finalement. Note ce que tu as appris au lieu de juste être frustré. Apprécie le voyage, apprécie le process, et ne te focalise pas seulement sur le résultat final. Et là, tu verras qu’en faisant tout ça, la patience jouera en ta faveur et t’aidera à accomplir de grandes choses. La patience, donc, en plus de nous réussir à faire faire de grandes choses, de nous aider à gérer les difficultés, de construire des résultats durables, eh bien ça améliore les relations humaines, parce que très souvent, les conflits naissent d’un manque de compréhension mutuelle. On se comprend pas. Moi je comprends quelque chose, toi tu comprends autre chose. On n’a pas la même vision, la même compréhension. Et du coup, ça crée un conflit. Et la patience, elle permet de prendre du recul, d’écouter sans réagir, sans juger, et de répondre d’une manière réfléchie et avec empathie. Donc, quelqu’un de patient a tendance à chercher à désamorcer les tensions, à renforcer les liens avec les autres. Donc, par exemple, dans une dispute, laisse l’autre parler sans l’interrompre. Sois patient, respire, prends le temps de comprendre son point de vue avant de répondre. Bien sûr, c’est difficile à faire. Je suis le premier à parfois lutter sur ces points-là, parce que c’est compliqué. On veut répondre tout de suite, on veut convaincre, alors qu’on devrait juste écouter et attendre. Donc, c’est difficile à faire, mais ça se pratique. Et ça se pratique comment ? Ça se pratique avec patience, tout simplement. Le dernier point que je souhaitais partager avec toi sur la patience, c’est que la patience, ça réduit le stress, ça réduit l’anxiété. On est plus serein quand on est patient, parce que quelqu’un d’impatient ou être impatient, ça mène à un état de tension. On est tendu, on se dit, « il faut que ça aille plus vite, et pourquoi ça va pas plus vite ? Et pourquoi ça n’avance pas ? Et pourquoi c’est lent ? » Donc, on est sans arrêt comme ça en train de… en tension hein, parce qu’on veut que les choses se fassent tout de suite. On n’arrive pas à attendre. Quand on est patient, eh bien on a une perspective long terme, comme on l’a vu, et forcément, ça nous permet d’être plus calme. Les 5 prochaines minutes, elles sont pas importantes si on les compare sur les 5 prochaines années. Donc, le fait d’être patient réduit le stress. Donc, quand tu ressens de l’impatience, essaie de respirer, essaie de prier si tu es religieux, médite si c’est un exercice que tu aimes faire, et tu verras que ça va réduire le stress. Un autre exercice, un autre outil qui marche super bien quand on souffre d’impatience et que cela crée de l’anxiété, c’est tout simplement de pratiquer la gratitude, parce que c’est impossible d’être à la fois stressé, tendu, agacé, impatient, et d’éprouver de la gratitude, de remercier pour les choses qu’on a. Donc, quand on éprouve de la gratitude, en général, ça nous aide à être plus patient et à être moins tendu, moins exigeant. Donc, c’est peut-être une chose à mettre en place dans ta vie si tu ne le fais pas régulièrement. Donc, voilà, c’était une liste qui est non exhaustive. Je vais te répéter ces quatre points que moi j’essaie… C’est autant des conseils pour toi que pour moi. Donc, moi, j’essaie aussi de les mettre en place. Premièrement, se souvenir que la patience construit des résultats durables. Deuxièmement, se souvenir que la patience aide à gérer les difficultés et les frustrations. Troisièmement, que la patience améliore les relations humaines. Et quatrièmement, que la patience réduit le stress et l’anxiété. C’est pas exhaustif, la patience peut faire encore plus, mais c’est déjà pas mal de commencer par ça. Le fait de travailler sa patience, c’est un investissement qui sera très utile dans une multitude d’autres domaines de nos vies. Ça peut clairement tout changer. Ça peut nous permettre d’être plus efficaces, plus sereins, d’avoir de meilleures relations avec les autres et d’être plus heureux, tout simplement. C’est déjà une belle promesse à mon avis. Donc, ça vaut le coup. J’y travaille, travailles-y avec moi, fais-le toi aussi. Même si je ne réussis pas toujours, Céline et les enfants pourraient en témoigner, j’avance sur le sujet et les efforts que je déploie pour développer ma patience ont toujours été très utiles et m’ont toujours récompensé. Donc, merci d’avoir suivi cet épisode. Pardon, j’ai un petit chat dans la gorge, comme on dit en français. Ça me grattait dans la gorge. Donc, si tu t’intéresses à l’apprentissage du français, évidemment, je t’invite à suivre ou resuivre, si tu l’as déjà terminé, le cours gratuit « 7 règles pour parler français sans bloquer ». On va te rajouter un lien dans la description. C’est notre cours qui reprend toutes les bases de la méthode d’apprentissage naturelle de Français Authentique. Donc, si tu ne connais pas ce cours, je t’invite à le découvrir. Et si tu le connais, je t’invite à le redécouvrir. Merci de m’avoir suivi aujourd’hui et je te dis à très bientôt pour un nouvel épisode de Marchez avec Johan. Salut ! L'article La patience, une vertu qui change la vie a été publié la première fois sur Français Authentique.
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Comment arrêter de tout remettre à plus tard ?
Episodio en Français Authentique
Abonne-toi à la chaîne YouTube pour ne manquer aucune vidéo : clique ici. Télécharge le fichier MP3 ici. Télécharge le fichier PDF ici. Transcription de la vidéo : Salut, cher ami ! Merci de me redre pour cette nouvelle vidéo de Français Authentique. Et aujourd’hui, comme une fois chaque mois, je mets à ta disposition une vidéo de développement personnel, parce que chez Français Authentique, j’aime essayer de t’aider à améliorer ton français en mettant à ta disposition du contenu authentique, mais j’aime aussi essayer de t’enseigner des choses que j’ai apprises afin tout simplement d’améliorer ta vie. Alors, est-ce qu’il t’est déjà arrivé de remettre quelque chose à plus tard plusieurs fois pour te retrouver stressé à le faire au dernier moment ? Si la réponse est oui, ce que je pense, c’est que tu es normal. Ça nous arrive à tous ou ça nous est tous arrivé. Et aujourd’hui, on va voir comment arrêter ça pour de bon. C’est un sujet clé. Et à chaque fois qu’il y a un sujet clé important, il y a un proverbe français. Et en français, on a le proverbe « il ne faut jamais remettre à demain ce que tu peux faire aujourd’hui ». Donc, les mamans ou les grand-mères répètent ça encore et encore à leurs enfants, « il ne faut jamais remettre à demain ce que tu peux faire aujourd’hui ». Et pourtant, elles ne le font pas toujours elles-mêmes. Comme tout le monde, je souffre de la procrastination, mais j’ai eu la chance de découvrir un certain nombre d’astuces, de techniques qui m’ont permis de créer Français Authentique en parallèle d’un travail de chef de projet, en ayant un enfant en bas âge et en prenant soin de mon développement personnel. Donc, j’ai réussi à faire beaucoup de choses avec beaucoup de responsabilités. Et ça, j’ai réussi à le faire sans me surmener uniquement grâce à ces techniques anti-procrastination que je vais te présenter aujourd’hui. Donc, reste avec moi jusqu’au bout vraiment. Si ça a fonctionné pour moi, ça va fonctionner pour toi. Il suffit d’écouter et d’appliquer. Alors déjà, il faut comprendre ce qu’est la procrastination. On ne peut pas combattre un ennemi qu’on ne connaît pas. La procrastination, c’est tout simplement remettre à plus tard des choses qui sont importantes et qu’on devrait faire maintenant. En gros, c’est échanger une tâche importante contre un plaisir immédiat. Par exemple, j’avais l’intention de travailler sur mes examens ou sur un rapport pour le travail, qui sont super importants, mais au lieu de ça, je vais sur les réseaux sociaux pendant une heure. Ça, c’est de la procrastination. Et d’après une étude publiée chez Steel en 2010, une personne moyenne e 55 jours par an à procrastiner. C’est énorme. Ça correspond à 15 % de notre temps, à un jour par semaine. Et une autre étude, publiée chez Steel elle aussi en 2007, a montré que 95 % de ceux qui procrastinaient avaient envie d’arrêter mais étaient enfermés dans des cycles répétitifs. Les causes courantes de la procrastination, de cette maladie qui consiste à tout remettre à plus tard, c’est le perfectionnisme, la peur de l’échec, le manque de clarté ou encore le manque de motivation. Et je comprends, je suis é par là. Ça touche vraiment tout le monde. Le problème, c’est que si tu procrastines trop souvent, ça va augmenter énormément ton niveau de stress. Tu vas avoir une grosse baisse de productivité et tu vas littéralement perdre confiance en toi. C’est un sujet vraiment sérieux parce que les effets peuvent être catastrophiques. Ça peut littéralement gâcher nos vies. Et c’est pour ça que je prends du temps pour vraiment bien introduire le sujet avant, dans un instant, de te proposer des solutions et des techniques. En gros, la procrastination, c’est comme laisser un feu ou un incendie dans une cuisine. Plus tu attends pour l’éteindre et plus ce sera difficile. Et au bout d’un moment, on ne peut même plus arrêter la procrastination parce que c’est ancré en nous. Donc, on y va, pas de panique, on va réussir ensemble, mais je t’invite à suivre un certain nombre d’étapes. Déjà, commence par réaliser que c’est normal, ne te sens pas mal, ne te sens pas stressé, ne te dis pas « je n’ai aucune valeur, je procrastine ». C’est un sujet qui touche tout le monde. Donc, il faut déjà que tu développes de l’autocomion, te dire « OK, j’ai tendance à procrastiner, c’est normal, mais il y a des techniques pour arrêter ». La première chose à faire, prends de la hauteur et trouve ton cap. Le meilleur moyen de ne pas procrastiner, de ne pas remettre à plus tard, c’est de connaître ses priorités, c’est de connaître ses valeurs, c’est d’avoir une vision. Si toutes ces choses sont claires, eh bien tu sauras pourquoi tu travailles, pourquoi tu avances, tu auras un pourquoi et ça va t’empêcher de procrastiner. Une étude de la Dominican University of California Study a montré que ceux qui avaient une vision claire, qui avaient juste pris le temps d’écrire leurs objectifs sur papier, avaient 42 % de chance en plus de les obtenir. Donc, juste… ça prenait juste en compte le fait de les écrire. Donc, le fait d’écrire son objectif, c’est déjà un premier outil anti-procrastination. Savoir pourquoi tu fais les choses, savoir pourquoi tu agis, ça te donne une boussole. Sans ça, tu navigues dans le brouillard, sans voir où tu vas. C’est vrai pour tout. Si tu procrastines au moment de pratiquer le français, demande-toi : « Pourquoi j’apprends le français ? Est-ce que c’est pour aller en , pour aller étudier, travailler, vivre en , pour y aller en vacances, pour échanger avec des amis, de la famille, tout simplement par ion ? » Quelle que soit la raison, nourris-toi d’elle pour ne pas remettre à plus tard. Deuxièmement, clarifie et découpe tes projets. Ça, c’est quelque chose de typique. Quand on manque de clarté, parce qu’on a un gros projet, une grosse chose à faire, eh bien on va pas savoir par où commencer, et du coup, on va remettre à plus tard. Et j’aime cette citation de Martin Luther King Jr. qui a dit : « Vous n’avez pas besoin de voir tout l’escalier, il suffit de monter la première marche ». Il est, donc, important de découper tes projets en tâches, voire en sous-tâches, des choses que tu peux exécuter, que tu peux faire, qui commencent par un verbe d’action. Par exemple, si je me dis « je dois créer un cours pour Français Authentique en 2025 », d’ailleurs, c’est ce qu’on va faire, c’est dur de commencer. Comment je peux commencer ça ? C’est impossible. Donc, il faut le découper. Je vais d’abord me dire « il faut trouver un sujet, il faut bâtir un plan pour créer le cours, il faut enregistrer le premier module ». Donc, déjà là, en découpant une première fois, eh bien ça me donne envie d’agir, d’avancer. C’est plus clair. Et ensuite, je vais redécouper. Donc, dans la partie « trouver un sujet », je vais me faire une réflexion personnelle, moi-même, sur papier. Ensuite, j’en parlerai aux membres de l’équipe. Ensuite, j’en parlerai aux clients, aux membres de l’Académie Français Authentique. Donc, tu vois, on découpe les tâches. Et là, c’est très facile à faire. C’est facile pour moi de prendre une feuille et de commencer à réfléchir à des sujets de cours, de formation, plutôt que de me dire « il faut créer un cours ». Donc, en découpant, on facilite l’action. Et dis-toi bien qu’il faut commencer petit parce que chaque action te rapproche de ton objectif. Et si l’objectif pour moi, c’est de créer un cours, rien que prendre une feuille de papier et commencer à réfléchir à des sujets, ça me rapproche de mon objectif final. Troisièmement, prends soin de ton environnement. Un espace clair pour un esprit clair. Je me souviens une fois, quand je travaillais dans l’industrie, il y a un directeur qui ait dans les bureaux et moi j’avais toujours mon bureau très bien rangé et il y a quelqu’un d’autre qui avait son bureau avec, tu sais, plein de piles de feuilles, plein de bazar, et le directeur a dit à cette personne : « Eh bien j’espère que les choses sont plus claires dans votre tête que sur votre bureau ». Et ça m’a fait rire parce que moi j’avais peut-être, je sais pas quel âge j’avais, j’avais 22 ans peut-être, je sais pas, une vingtaine d’années, et je riais intérieurement en me disant : « Voilà, ce directeur qui avait 65 ans voit les choses de la même façon que moi », mais moi, bien sûr, je me permettais pas de le dire. Imagine des lieux dans lesquels la procrastination n’existe pas, sinon elle serait mortelle. Je pense à une salle d’opération, au cockpit d’un avion ou encore à la station spatiale internationale, ISS. En fait, dans ces endroits-là, la procrastination n’existe pas, c’est impossible. Et quel est le point commun ? Eh bien c’est que les espaces sont clairs, clean, chaque chose est à sa place et on sait exactement où trouver chaque objet, tout est rangé, tout est organisé. Ça permet à ceux qui travaillent dans cet environnement de ne pas se poser de questions, chaque tâche est claire, il y a aucune distraction, on se focalise uniquement sur la tâche à exécuter. Donc, fais pareil, crée-toi un environnement dans lequel il y a pas de distraction, le travail est facile et tu ne remettras pas à plus tard. C’est ce que j’essaie de faire, j’essaie de ne rien avoir dans, tu vois, dans l’espace de mon bras, de rien avoir qui pourrait me distraire, parce que si j’ai mon téléphone ici, je vais le prendre, peut-être, au lieu de faire ma recherche de sujets de cours pour Français Authentique. Si j’ai un livre, je vais me dire : « Ah tiens, je vais lire le livre ». Donc, je n’ai rien à portée de bras et je travaille, je me focalise sans distraction, sans interruption. Il est vraiment primordial d’éliminer toutes les distractions, qui sont des choses plus internes, c’est-à-dire, c’est nous qui allons nous-mêmes nous arrêter de travailler à cause du smartphone, des réseaux sociaux, etc. Donc, éliminer les distractions et éliminer les interruptions. Là, c’est l’interruption via les autres. Donc, moi, quand je travaille vraiment d’une manière focalisée, comme en ce moment, j’ai mon téléphone qui est en mode avion. C’est évident. Et quand je rédige des scripts, mon téléphone est aussi en mode avion. Je ne veux pas le voir, je ne veux pas être interrompu. Quatrièmement, facilite les démarrages, prépare ta piste de décollage. Pour exécuter quelque chose, il y a un moment critique. Il y a un moment pour lequel on a besoin de plus d’énergie, c’est le démarrage. C’est vrai pour des objets physiques. Une voiture, par exemple, eh bien on a mis une batterie parce qu’elle a besoin de plein d’énergie pour démarrer. Mais une fois qu’elle a démarré, plus besoin de la batterie, la voiture peut rouler, parce que le plus dur, c’est le démarrage. C’est pareil pour tout. Si tu dois rédiger un rapport, le plus dur, c’est de se mettre devant la feuille ou devant l’ordinateur et de commencer. Pour moi, ce matin, j’ai commencé à tourner ces vidéos. Le plus difficile, c’est de me mettre en place, de mettre les lumières, de démarrer la caméra. Ça, c’est le plus dur. Une fois que j’ai commencé, le reste est facile. Donc, il faut vraiment se concentrer sur les démarrages. Il est vraiment indispensable de les préparer. Si je reprends l’exemple des vidéos, moi j’avais tout préparé hier soir. J’ai tourné tôt ce matin, mais hier soir, j’avais mis la caméra, j’avais préparé, les lumières étaient prêtes, l’espace de travail était prêt, le micro était en place. Je n’avais plus, ce matin, qu’à allumer les lumières, allumer la caméra, le micro, et partir. Si tu procrastines à faire du sport, prépare tes chaussures de course ou tes affaires pour aller à la salle de sport, peu importe. Prépare-les pour faciliter le démarrage. Si tu dois rédiger un rapport, prépare une liste de points, par exemple, dans un document Word ouvert sur ton ordinateur. Comme ça, dès que tu démarres l’ordinateur ou dès que tu l’ouvres, tu as ce document avec les points déjà prêts. L’idée, c’est de faciliter les démarrages, parce que c’est là où le risque de procrastination est le plus élevé. Deux autres petites astuces pour favoriser les démarrages : tu peux essayer de méditer juste avant de commencer. Moi, j’essaie de faire une méditation/prière avant de commencer des grosses tâches importantes. Je m’assois, je ferme les yeux et je médite pendant une minute peut-être. Mais ça m’aide à me mettre dans l’esprit. Tu sais, comme une calculatrice, parfois, on peut vider sa mémoire pour qu’elle fonctionne mieux, ou un ordinateur, on va le redémarrer, eh bien je fais cette méditation, cette prière, avant de démarrer une tâche importante. Et une autre petite astuce, c’est d’utiliser la technique du bâton et de la carotte. Moi, j’adore le café, j’adore lire, et je me dis : « Non, tu fais d’abord cette tâche importante, et après, tu as droit à un café. Après, tu as le droit de lire ». Donc, ça me permet de me donner une carotte, une petite motivation. C’est la carotte de cette expression. Et le bâton, dans le bâton et la carotte, c’est la punition. Et ici, la punition, c’est si tu ne fais pas ton travail, ben t’auras pas de café et tu ne pourras pas lire ton bouquin. Cinquièmement, travaille en sprint, pas en marathon. Ça, c’est majeur aussi. Je l’ai vu, quand je travaillais dans l’industrie, la plupart des gens travaillent sous forme de marathon, c’est-à-dire ils vont faire 5 minutes d’email, après ils vont répondre au téléphone, 15 minutes, après ils vont se lever, ils vont parler avec quelqu’un pendant 20 minutes, ils vont revenir, ils vont se remettre sur l’ordinateur. Donc, ils ont des interruptions sans cesse, et il y a rien de pire pour procrastiner, parce qu’à chaque fois, il y a un risque de se dire « ah ben non, là j’ai pas envie de travailler sur ce rapport, j’ai pas envie de faire cette chose importante ». Et on divise notre attention à l’infini, ce qui est très mauvais. On n’est pas fait pour travailler comme ça, sous forme de marathon, on est fait pour travailler sous forme de sprint. Il y a plein d’études qui ont été faites sur le sujet, je ne vais pas te les citer, tu peux faire tes recherches. Moi, il y avait un livre que j’avais beaucoup aimé sur le sujet, je te donne le titre en anglais, je sais pas comment ils l’ont traduit en français, mais c’est The Way We’re Working Isn’t Working. Donc, c’est un jeu de mots en plus en anglais. Mais en gros, la façon dont on travaille ne fonctionne pas. Et dans ce livre, il donne plein de conseils, il relate plein d’études scientifiques et il semblerait qu’on travaille mieux en exécutant des sprints d’1 heure 30, c’est-à-dire tu travailles à fond pendant 1 heure 30, mais sans t’arrêter, sans toucher au téléphone, sans t’interrompre, et tu te reposes un petit peu. Et en alternant des sprints comme ceux-là, tu seras plus efficace et tu n’auras aucun risque de procrastiner, de remettre à plus tard. Et franchement, en travaillant comme ça, tu peux réussir à en faire plus en 1 heure 30 que certains en font dans toute une journée de travail. Ça peut paraître super difficile à croire, mais crois-moi, je l’ai vu, je l’ai fait, et je travaille comme ça maintenant. En 1 heure 30, je suis capable de faire du travail que j’aurais fait en 8 heures si je n’avais pas travaillé sous forme de sprint. Donc, essaie. Vraiment, ça change la vie. Donc, voilà ce que je voulais partager avec toi aujourd’hui. Retiens bien une chose importante : pas de stress, ne te mets pas de pression. Tu procrastines, c’est normal. Tu as des outils à ta disposition, je vais te les rappeler, qui te permettent d’arrêter ça et de réussir à être productif et à te sentir mieux, à moins stresser et à avoir confiance en toi. Maintenant, il faut un peu de discipline pour les mettre en place. Et je t’invite vraiment à les essayer un par un. Ça va changer ta vie. Donc, je te rappelle les cinq étapes. Premièrement, prends de la hauteur, trouve ton cap. Deuxièmement, clarifie et découpe tes projets. Troisièmement, prends soin de ton environnement, un espace clair pour un esprit clair. Quatrièmement, facilite tes démarrages, prépare ta piste de décollage. Et cinquièmement, travaille en sprint, pas en marathon. Mets en pratique au moins une de ces techniques au plus vite. L’enjeu est énorme, je te l’ai dit. La procrastination, c’est une maladie ou je vois ça comme étant une maladie. Et en essayant une de ces techniques au plus vite, tu seras plus productif que 90 % des gens. Donc, c’est une belle promesse, n’est-ce pas ? Je t’invite à me dire en commentaire la technique que tu vas essayer d’appliquer en premier au plus vite. Tu verras que dès qu’on avance sur ces sujets, on se sent mieux et on a des résultats directs. Donc, ne procrastine pas sur ces techniques anti-procrastination. Si tu aimes cette vidéo, laisse un « j’aime » et partage-la avec un de tes amis qui procrastine. Je pense que tu peux aussi l’aider à changer sa vie. Tu peux aussi télécharger mon livre 4 pilules pour une vie riche et sans stress. Il se trouve dans la description. C’est un cadeau que je te fais. Donc, premier lien dans la description, tu cliques dessus, tu mets ton adresse et tu reçois mon livre gratuitement dans ta boîte. Et bien sûr, abonne-toi à la chaîne You Tube de Français Authentique en activant les notifications. Merci de m’avoir suivi aujourd’hui et je te dis à très bientôt pour du nouveau contenu en Français Authentique. Salut ! L'article Comment arrêter de tout remettre à plus tard ? a été publié la première fois sur Français Authentique.
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